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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Aide juridictionnelle : justice pour tous ?

Article de Myriam Léon

Paru dans la revue Lien social, n° 1334, 28 février au 13 mars 2023, pp. 12-13.

Mots clés : Justice-Délinquance, Immigration-Interculturalité, Aide juridictionnelle, Droit des étrangers, Travailleur social, Militantisme, Accompagnement social, Gisti

L’État a l’obligation de garantir le droit constitutionnel à la justice. L’aide juridictionnelle permet aux personnes à faibles revenus d’accéder à un avocat. Cependant, les obstacles se multiplient pour les étrangers qui veulent y recourir pour se défendre face à l’administration. Pour faciliter son accès, le Gisti a publié en décembre 2022 la 3ème édition d’un guide pratique à destination des travailleurs sociaux et des militants qui accompagnent les exilés.

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Administration sans contact, étrangers déconnectés

Article de Danièle Lochak, Elsa Alasseur, Sabah Chaoui, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 134, octobre 2022, pp. 3-36.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Technologie numérique, Exclusion numérique, Administration, Service public, Droit des étrangers, Accès aux droits, Accompagnement social, Insertion professionnelle

La transformation numérique des services publics doit théoriquement améliorer les relations entre le public et l’administration. La « dématérialisation » est toutefois loin d’être bénéfique pour les publics les plus précaires qui n’ont qu’un accès limité ou plus malaisé à l’outil informatique. Cette inégalité face au « tout numérique », qui entrave, voire interdit, la possibilité de faire valoir ses droits, le public étranger la subit plus durement encore. Et cela alors même que, dans son cas, accéder à l’administration revêt un caractère vital : en dépendent la reconnaissance de son droit au séjour et, au-delà, l’ensemble des droits qui en découlent.
Le « sans contact » s’impose comme la nouvelle norme du service public : fini l’agent de guichet, place à l’agent instructeur-valideur face à un public sommé de devenir l’entrepreneur de sa propre vie administrative. Une mutation qui permet de justifier la réduction drastique des effectifs des préfectures, avec pour conséquence un accueil de plus en plus dégradé du public.
La dématérialisation a ainsi remplacé les files d’attente devant les préfectures par des files d’attente virtuelles : formées, devant les plateformes numériques, de tous ceux et celles qui n’arrivent pas à obtenir sur internet un rendez-vous en préfecture, elles sont désormais invisibles. La Défenseure des droit et les associations n’ont de cesse de dénoncer le caractère aussi kafkaïen qu’ubuesque d’un dispositif à la fois sous-dimensionné et mal conçu, qui exclut toute possibilité de joindre un interlocuteur et écarte la spécificité de certaines situations. Avocat·es, associations, travailleurs sociaux, délégué·es du Défenseur des droits, de plus en plus sollicité·es, dénoncent cette forme d’externalisation sauvage qui les amène à remplir, à la place de l’administration, les tâches d’information et d’assistance qui lui incombent. À force de mobilisations associatives et d’actions contentieuses il a certes été acté que le tout numérique doit être aménagé pour laisser une place à d’autres modes d’entrée en contact avec l’administration. Mais les remèdes proposés ne sont à l’évidence pas à la hauteur des problèmes engendrés par une dématérialisation à marche forcée.

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Comprendre la situation des Roms

Article de Nicolas Céléguègne

Paru dans la revue Lien social, n° 1273, 12 au 25 mai 2020, pp. 16-17.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Gens du voyage, Accompagnement social, Représentation sociale, Stigmatisation

Les travailleurs sociaux en entendent chaque jour des vertes et des pas mûres au sujet des Roms : rapts d'enfants, vols, prostitution, alcoolisme, manque d'hygiène et j'en passe. Mais comment mieux comprendre leur histoire et leur situation pour agir avec eux ?

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Un café entre ici et là-bas

Article de Moncef Labidi, Claire Lévy Vroelant

Paru dans la revue Plein droit, n° 123, décembre 2019, pp. 33-36.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Personne âgée, Vieillissement, Isolement, Café, Socialisation, Solidarité, Logement, Relation, Usager, Administration, Association, Accompagnement social, Paris

En 2003, l’association Ayyem Zamen, qui se mobilise auprès de personnes migrantes vieillissantes en situation de précarité économique ou de fragilité sociale, ouvre le premier Café Social dans un quartier populaire parisien. Moncef Labidi, son fondateur et directeur pendant 16 ans, revient sur la création de ce lieu, sur le lancement des « domiciles partagés » et sur les combats portés par l’association.

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Et après ?

Article de Maïté Berbessou, Karine Campistron, Manon Cornet

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 55-60.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit des étrangers, Accompagnement social, Relation éducative, Politique sociale, Éthique, Déontologie, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile

Au milieu de décisions politiques réduisant fortement les budgets, le cada du Sardelis essaie de maintenir un accompagnement de qualité et égalitaire. L’ouverture d’un nouveau service en septembre, avec peu de moyens humains supplémentaires, est venue bousculer un quotidien déjà bien rempli, remettant en question le sens de notre travail. À travers cet écrit, nous nous interrogeons et nous inquiétons de notre avenir et de celui des résidents avant tout. Que pourrons-nous continuer à leur proposer, dans le respect de leur dignité et de notre éthique professionnelle ?

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Travail social, islam, langue et loi. Une éthique en devenir ?

Article de Shérif Toubal

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 58, juin 2017, pp. 37-45.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Langue, Symbolique, Croyance, Loi, Accompagnement social, Islam

Ce texte tente d’aborder les tensions et les points de convergences entre le travail social et l’Islam. Des exemples issus de la pratique témoignent de la difficile rencontre qui en apparence donne l’illusion d’un accordage. Pour cela, il nous faudra revenir à la langue et aux références symboliques de l’autre. Cet article essai donc de mettre en évidence, à partir d’une pratique et d’une réflexion la délicate rencontre entre travailleurs sociaux, représentants d’institutions républicaines et laïques et des Français d’obédience musulmane imbibés de culture et de croyance islamique.

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Parcours de vie des personnes âgées immigrées

Article de Mohamed Madoui, Marcel Jaeger, Emmanuel Jovelin, et al.

Paru dans la revue Vie sociale, n° 16, octobre-décembre 2016, pp. 3-243.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Travailleur immigré, Immigré, Homme, Femme, Vieillissement, Personne âgée, Sociologie, Politique sociale, Accès aux droits, Accès aux soins, Accompagnement social, Travailleur social, Hébergement, Foyer d'hébergement, Retour au pays, Mobilité géographique, Droit des étrangers, Territoire, Interculturel, Éthique, Altérité, Identité culturelle, Fin de vie, Mort

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Regards croisés sur le travail social juif : historiens et praticiens face aux dossiers personnels

Article de Laure Fourtage, Oyly Knafo, Claudine Salamon

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1312, octobre-novembre-décembre 2015, pp. 130-145.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social, HISTOIRE, Aide sociale, Immigration, Discrimination, Judaïsme, Guerre, Accompagnement social, Intégration, Israël, Afrique du nord, France, Pologne, Hongrie, Egypte, 1945-1975

L'originalité réside dans le croisement des regards d'historiens et de praticiens sur un même matériau. Il s'agit pour chaque vague migratoire d'étudier à deux voix des dossiers d'individus ou de familles pris en charge entre 1945 et 1975 par le Comité juif d'action sociale et de reconstruction (Cojasor) ou le Comité de bienfaisance israélite de Paris (Cbip), devenu en 1963 le Comité d'action sociale israélite de Paris (Casip) ...

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