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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La valeur travail, vraiment ? Souffrance éthique et transgressions

Article de Catherine Bert

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2023, pp. 91-96.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Interprétation, Valeur, Éthique, Conditions de travail, Souffrance, Transgression

"Les valeurs donnent un sens, une orientation, à l’existence. Elles reflètent ce qui importe et ce qui compte vraiment dans une vie. Le contexte de mutations analysé dans ce numéro questionne à la fois la valeur du travail et la valeur dans le travail. Ces questionnements renvoient à la place que le travail occupe – ou non – dans une vie, aux motivations qui incitent à réaliser des tâches et peut-être aussi à se réaliser, à s’accomplir à travers ces tâches. Ces questionnements engagent en outre une réflexion sur ce qui compte pour la personne qui travaille, pour la personne qui l’engage et pour la société dans laquelle les tâches sont accomplies. S’il est souhaitable de choisir personnellement les valeurs attribuées au travail, ce choix éthique reste un privilège dans la mesure où les valeurs choisies ne font pas toujours l’objet d’une reconnaissance."

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Éveiller à l’éthique pour former des managers inclusifs

Article de Maria Giuseppina Bruna, Abderrahman Jahmane

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 57-89.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Travail, Éthique, Entreprise, Valeur sociale, Altérité, Inclusion

La notion d’éthique au travail fait appel à une axiologie qui enfante toute une vision du monde. De celle-ci découle une conception des responsabilités incombant à l’entreprise envers ses parties prenantes. Empiriquement fondé, cet article interroge les représentations et les perceptions de l’éthique au travail partagées par une cohorte d’apprenants en Cycle Master d’une Grande École française en management. Le corpus est constitué de 155 Rapports d’étonnement Éthique & RSE réalisés par ces apprentis-managers dans le cadre de leurs alternances ou stages curriculaires. Le traitement des données a articulé une analyse manuelle de contenu et l’usage des logiciels lexicographiques ALCESTE et IRAMUTEQ. Les résultats dévoilent que, en dépit d’une législation encadrant la conduite des affaires et constitutionnalisant les Droits de l’Homme et de l’Environnement et malgré une pression institutionnelle, médiatique et citoyenne croissante, la mise en œuvre des engagements sociétaux des entreprises laisse parfois à désirer. Certes, de bonnes pratiques ont été révélées en matière d’égalité femmes-hommes et d’inclusion sociale, de développement durable et de QVT (sources d’étonnement positif). Des pratiques outrageuses (au droit et à l’éthique) ont, néanmoins, été recensées (sources d’étonnement négatif) : elles donnent à voir un double décalage entre, d’une part, promesses et programmes et, de l’autre, plans d’action et pratiques effectives. Elles dévoilent, en outre, l’hystérésis des comportements organisationnels. Le paradigme interprétatif proposé fait appel à un double cadrage renvoyant à l’éthique au travail ainsi qu’à une lecture lévinassienne des enjeux de reconnaissance de l’altérité et de Justice en milieu professionnel.

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