PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 74-75.
Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement, Émotion, Parcours professionnel, Témoignage, Relation travailleur social-usager, Rencontre
Au moment du départ à la retraite un cadre éducatif témoigne des émotions qui ont été, pour lui, essentielles au cours de sa vie professionnelle. Tous ceux avec qui il a partagé sa vie professionnelle ont « augmenté sa part d’existence ».
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 2, juin 2023, pp. 153-163.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Exil, Souffrance psychique, Émotion, Relation soignant-soigné, Droit d'asile, Traumatisme, Coopération, Accompagnement
Najib et Athéna, deux jeunes exilés, de Palestine et de Guinée, parmi tant d’autres que j’ai eu l’honneur d’accompagner au cours de mes onze ans au centre Exil, service de santé mentale pour personnes réfugiées victimes de violences. Deux jeunes en souffrance, victimes d’injustices incommensurables, face auxquelles mon impuissance est palpable. Deux jeunes à la dignité et à l’intelligence remarquables aussi, avec lesquels j’ai cheminé, sur le pont des émotions, sans technique magique ni modèle imparable. Ensemble nous avons re-co-construit de l’humain, du lien, du maintien de soi, à travers et aussi grâce à nos émotions partagées. Réapprendre à avoir le droit d’être humain, ensemble.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 39, janvier 2023, pp. 19-31.
Mots clés : Travail social : Métiers, Relation travailleur social-usager, Distance, Éthique, Accompagnement, Émotion, Autonomie, Institution, Respect
Le terme de « bonne distance » mobilise, pour parler de la relation et du travail relationnel, une métaphore spatiale, qui évoque un tir bien réglé ou un curseur qui serait à la bonne place entre éloignement et proximité. Cette « bonne distance » a des justifications professionnelles et éthiques. Bien que la formule soit commode, elle est très floue. L’article montre, à partir d’exemples empiriques, comment elle recouvre un certain nombre de conflits : autour du contenu de la professionnalité, des modalités du respect de l’usager, des méthodes de formation à la bonne distance, plus expérientielles ou plus technicistes. Par ailleurs, le contenu de la « bonne distance » est un construit social, soumis à variations historiques, et également sensible aux situations concrètes d’interaction, comme le media de l’interaction, l’âge des usagers, le cadre institutionnel du travail de care. Enfin, l’article montre que si la thématique commode de la « bonne distance » est interprétée de manière psychologisante, elle masque une autre problématique, importante et délicate, celle de la gestion de l’autonomie de l’usager, qui renvoie à des enjeux non seulement psychologiques et émotionnels, mais aussi politiques. L’éthique des professionnels se joue également par rapport aux institutions.
Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 8-22.
Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Pouvoir, Approche historique, Implication personnelle, Travail social, Émotion, Théorie, Changement, Recherche, Accompagnement, Concept
L'entretien nous donne à partir des questions posées, un bref historique des recherches menées pendant près de 25 ans concernant le Développement du Pouvoir d'Agir des Personnes et des Collectivités, comment et pourquoi cette notion a été traduite de l'empowerment. Dans cet échange, par le biais du questionnement sont abordés, la naissance de cette définition et et les auteurs ayant influencé la démarche du chercheur, de même que sa pensée à propos du travail social et de répondre à : " Qu'est-ce qu'aider ?". Il nous livre ses réflexions à propos de la formation en DPA-PC, et du sens politique qu'il donne au fait de changer le monde, d'introduire du changement de manière pragmatique dans le quotidien. L'interview se termine par l'apport de son dernier ouvrage à propos de la régulation stratégique des émotions et aussi de la recherche collaborative et du collectif.
Article de Laura Perichon, Charlotte Cisterne, Isabelle Duret
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 1, janvier 2021, pp. 59-77.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Deuil, Culture, Mort, Approche systémique, Thérapie, Accompagnement, Famille, Psychologie, Jeu de société, Émotion
Afin de mieux comprendre et accompagner les familles endeuillées, la combinaison de deux courants théoriques du deuil - l'un ethnopsychologique, l'autre systémique - est exposée, invitant ainsi à penser l'existence et la transformation des relations entre vivants et morts suite à un décès. L'analyse d'une situation familiale rencontrée dans le cadre d'une recherche illustrera comment l'inclusion de la représentation et du lien avec le défunt dans l'accompagnement de familles endeuillées peut avoir une portée thérapeutique significative. Dans le cas présenté, le défunt est mobilisé comme agent du dispositif thérapeutique à l'aide d'un objet flottant (Dixyst), conduisant à une transformation conjointe du statut du défunt et du système familial.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 71, septembre 2020, pp. 120-128.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Bientraitance, Vie privée, Profession, Psychologue, Formation, Accompagnement, Émotion
Deux situations. L’une, pour montrer que vie professionnelle et vie personnelle se maillent, se rencontrent, se heurtent, se perturbent, déroutent, etc. L’autre pour montrer, à l’inverse, qu’une situation professionnelle peut bouleverser la vie personnelle. La porosité de la frontière entre sphère personnelle et sphère professionnelle produit quelque chose dans l’accompagnement. Selon le degré de porosité de cette frontière, l’accompagnement est plus ou moins honnête.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 3, septembre 2018, pp. 305-314.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, MECS, Jeune en difficulté, Violence, Répétition, Carence familiale, Équipe éducative, Psychothérapeute, Accompagnement, Émotion, Conflit de loyauté
Que faire de ses émotions quand on reçoit dans un foyer des adolescents violents, décrits comme « incasables » ? C’est à travers le cas de Sabri que nous verrons comment, au niveau des sous-systèmes, se travaillent les isomorphismes dans le foyer et avec les partenaires permettant ainsi de sortir de la répétition.
Article de Edouard Gentaz, Mael Virat, Jérôme Clerc, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 71, octobre 2017, pp. 23-161.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, Jeune, Adolescent, Travail éducatif, Relation éducative, Relation travailleur social-usager, Communication non-verbale, Empathie, Inhibition, CEF, Posture professionnelle, Accompagnement, Délinquance, Distance, Affectivité
Depuis plus d’une vingtaine d’années, l’ensemble des disciplines des sciences humaines ont intégré les processus émotionnels au sein de leurs modèles. À tel point que certains ont parlé d’un véritable tournant épistémologique ! En quoi cette prise en compte des émotions renouvelle-t-elle la compréhension et la pratique du travail éducatif ? Les notions d’intelligence ou de compétence émotionnelles viennent rapidement à l’esprit, en particulier à l’adolescence. Mais au-delà, ce numéro présente les différentes manières de s’appuyer sur la prise en compte des émotions pour mieux aborder le travail éducatif. Il permettra également de traiter les émotions sociales, la relation affective professionnel-usager ou encore le travail émotionnel des professionnels.
Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 65-69.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Rencontre, Émotion, Accompagnement, Famille, Équipe, Travail d'équipe, Peur, Rivalité, Empathie, Éducateur de jeunes enfants
Dans mon travail d’éducatrice de jeunes enfants, je mets l’accent sur le travail de la rencontre à l’autre. Rencontre qui ne pourrait avoir lieu sans émotions. Laissant place à la singularité de chacun dans la relation, l’important est de veiller à avoir conscience de ses propres émotions, pour pouvoir accompagner celles des autres. Ce sont ces convictions qui suscitent pour moi l’intérêt de travailler cela en équipe.