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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le Covid : accélérateur des évolutions à l’hôpital

Article de Marie Noëlle Gerain Breuzard

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 121-128.

Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Management, Direction, Hôpital, Crise, Équipe soignante, Gestion, Rémunération, Qualité de la vie, Financement, Covid-19

La pandémie de Covid-19, situation très inédite par sa force et sa durée, a sollicité deux leviers essentiels dans le fonctionnement hospitalier : la gouvernance − qui pilote, qui décide ? − et le management − l’animation de la communauté pour atteindre les objectifs. Si le directeur, par la responsabilité unique qui est la sienne, s’est trouvé en position de décideur final, sa mission n’a pu s’assumer que par un management collégial et participatif en lien continu avec les pilotes et experts médicaux, soignants, administratifs, logistiques et techniques.
Plus qu’à l’accoutumée, la gestion de crise impose des fonctionnements collectifs, plutôt que communautaires ou corporatistes. L’hôpital est à la croisée de nombreuses logiques, celle du patient, celle du médecin, celle du soignant, celle de l’État à l’hôpital public, celle des organisations syndicales, celle du gestionnaire, celle de la logistique et de la technique, sans parler de la logique universitaire dans les CHU ou de celle des élus souvent très proches des établissements qu’ils administrent.

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Panier de soins et assurance maladie universelle en Afrique : aspects méthodologiques

Article de Ange Clauvel Niama

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 173-187.

Mots clés : Santé-Santé publique, Assurance maladie, Pauvreté, Financement, Santé, Politique sanitaire, Dépense, Protection sociale, Morbidité, OMS, Accès aux soins, Afrique

En l’absence des mécanismes institutionnels efficaces de redistribution des richesses comme c’est le cas dans la plupart des pays d’Afrique, l’assurance maladie universelle (AMU) se pose en seul véritable rempart de lutte contre la pauvreté et la justice sociale. C’est ainsi que sous l’influence des recommandations des institutions internationales, plusieurs pays s’inscrivent dans cette ligne de financement solidaire des dépenses de santé. Cependant, mettre en place et soutenir cette politique implique une définition claire du panier de soins adapté à la fois aux besoins de santé, à la capacité de leur financement et à la participation des populations. Car un panier de soins insolvable hypothéquerait la pérennité et la viabilité d’une politique d’AMU, considérée comme facteur protecteur de la pauvreté liée aux dépenses de santé en Afrique. Ce travail tire son idée des efforts et recherches de pistes que déploie actuellement la République du Congo pour parvenir à l’AMU. Il s’agit ici de promouvoir la protection sociale sous l’angle de l’AMU, et d’examiner l’intérêt de définir le panier de soins, en proposant des aspects méthodologiques fondés sur des critères simples mais pertinents que sont : l’analyse coût-efficacité, la protection financière, la charge de morbidité, les préférences des citoyens et les valeurs sociétales. Cet article plaide donc en faveur de la prise en compte de ces critères qui servent d’éléments méthodologiques précieux permettant d’établir un équilibre entre l’offre et la demande des soins de façon durable.

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Vers la disparition (un jour) du prix du médicament ?

Article de Eric Baseilhac

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2018, pp. 307-315.

Mots clés : Santé-Santé publique, Innovation, Pharmacie, Prix, Médicament, Assurance maladie, Financement, Dépense

Le « retour de l’innovation thérapeutique » depuis 2013, doublant la moyenne annuelle de nouvelles entités moléculaires enregistrées par la FDA durant la décennie 2000, n’a pas été salué par la liesse comme Stéphan Zweig le rapporte en son temps de l’arrivée du télégraphe, mais par des polémiques. Patients et médecins ont interpellé les pouvoirs publics et l’industrie pharmaceutique sur la rationalité du prix des médicaments et leur soutenabilité financière par les systèmes d’assurance maladie universelle. Ces interpellations toujours légitimes, parfois injustes ou excessives, doivent être utiles à interroger la chaîne de valeurs et de risques qui prévaut à l’arrivée sur le marché des innovations, les capacités et les modalités de leur financement ainsi que la place des patients et des médecins dans un écosystème en pleine mutation. [...]

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Bâtir un système de santé suppose de dépasser les questions purement médicales

Article de Sana de Courcelles, Sarah Rozenblum

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2018, pp. 205-210.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Politique sanitaire, Financement, Pauvreté, OMS, Afrique

RFAS : Quels sont les défis sanitaires et sociaux qui se présentent aujourd’hui au continent africain ?
L’Afrique n’est pas un continent monolithique et il y a bien évidemment plusieurs Afrique. La dichotomie principale, du point de vue de la France, est la coexistence d’approches francophone, lusophone et anglophone. [...]

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Le Régime d’assistance médicale (RAMed) au Maroc : les mécomptes du volontarisme et de l’opportunisme

Article de Jean Noël Ferrié, Zineb Omary, Othmane Serhan

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2018, pp. 125-143.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé publique, Accès aux soins, Pauvreté, Financement, Hôpital, Politique sanitaire, Maroc

L’article porte sur le Régime d’assistance médical (RAMed) mis en place au Maroc à partir de 2011. Ce régime accorde la gratuité des soins dans le système hospitalier. Proposant un avantage indéniable à une importante population de pauvres et de vulnérables, il présente, toutefois, d’importantes faiblesses, notamment en ce qui concerne la continuation des paiements des ménages, les files d’attentes et les transports des patients. De plus, le mécanisme de financement du dispositif n’a jamais été mis en œuvre, amenant celui-ci à fonctionner, pour l’essentiel, sur les subventions normales des hôpitaux. Cette situation met en question la soutenabilité du RAMed. De ce point de vue, nous soulignons l’impact de deux attitudes négatives liées à l’organisation de l’action publique : le volontarisme, consistant à croire que les insuffisances d’un dispositif disparaîtront dans le cours de sa mise en œuvre, et l’opportunisme, poussant les promoteurs des politiques publiques à promettre plus qu’ils ne peuvent tenir.

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