PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3313, février 2024, pp. 54-55.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Immigration-Interculturalité, Laïcité, Religion, Travail social
Les professionnels sont souvent confrontés à des problématiques religieuses avec les usagers, mais également avec leurs collègues. Des situations qui peuvent être délicates à gérer. Mais que recouvre le principe de « laïcité », inscrit dans la Constitution, et comment est-il perçu et appliqué sur le lieu de travail ?
Rites, coutumes, symboles, manifestations sociales… sont autant de pratiques fréquemment rencontrées par les travailleurs sociaux au sein des établissements. Mais, pris en étau entre principe de laïcité et liberté d’expression, beaucoup s’interrogent sur les manières de les appréhender. Selon la sociologue Faïza Guélamine, auteure de « Faits religieux et laïcité : le travail social à l’épreuve » (2020), qui accompagne depuis une quinzaine d’années des acteurs de la protection de l’enfance, de la PJJ ou des centres sociaux, les formations à ces problématiques proposent des clés pour aider les professionnels à travailler ces questions.
Paru dans la revue Migrations société, vol. 34, n° 189, juillet-septembre 2022, pp. 13-157.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigré, Politique, Enquête, Méthodologie, Clandestinité, Statistiques, Mineur non accompagné, Droit d'asile, Association, Travail social, Hébergement, Intégration, Mère, Enfant de migrant, Origine, Ethnie, Maroc, Espagne, France, Finlande, Sénégal
Les contributions des sept auteures de ce dossier thématique — Pauline Adam, Cléo Marmié, Lucie Lepoutre, Chloé Ollitrault, Linda Haapajärvi, Christine Tichit et Rébecca Ndour — mettent en avant les apports méthodologiques et théoriques des analyses attentives aux interprétations et pratiques des catégories mobilisées dans l’étude des migrations et des migrants. Après avoir montré, dans une première partie, comment les catégories et les processus de catégorisation, qui sont au coeur des politiques publiques, font l’objet d’usages différenciés de la part des acteurs institutionnels et associatifs, nous nous intéresserons, dans une deuxième partie, à la façon dont les personnes « catégorisées » vivent et s’approprient ces catégorisations. La diversité de ces usages rend compte de la difficulté à concevoir à la fois le caractère rigide des catégories et le caractère évolutif des trajectoires migratoires des personnes. Cette
difficulté nous incite, dans une troisième partie, à tenir compte des rapports sociaux de genre, de classe et d’âge dans lesquels s’inscrivent
ces processus de catégorisation et, dans une dernière partie, à analyser les catégories dans leurs dimensions relationnelle, spatiale et temporelle.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 111, juillet 2022, pp. 58-62.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social, Réseau, Migration, Belgique
Les vulnérabilités plurielles des personnes migrantes et la complexité de leurs dossiers ont amené l'association CAP Migrants à très régulièrement faire appel à d'autres partenaires. Travailler en réseau est en effet une nécessité quand il s'agit de réunir les diverses compétences nécessaires pour identifier et prendre en compte les besoins multiples de ces personnes qui connaissent souvent des parcours chaotiques.
Dans cet article, CAP Migrants décrit la manière dont l'équipe conçoit le travail en réseau, autour de l'usager, avec et pour lui. A travers différentes situations, il met en évidence ses effets, mais aussi les conditions qui participent à sa réussite.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3265, 24 juin 2022, pp. 24-25.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Gens du voyage, Environnement, Pollution, Stigmatisation, Maltraitance, Population, Travail social, Accompagnement, Médiation, Habitat individuel, Expulsion, Administration, Adulte en difficulté
Dans son livre-enquête Où sont les gens du voyage ?, le juriste William Acker montre que ces populations sont discriminées et assignées à vivre dans des zones de relégation particulièrement polluées.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3265, 24 juin 2022, pp. 22-23.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social, Migration, Travailleur social, Formation, Interculturel, Culture, Différence, Psychologue, Groupe de travail, Représentation sociale, Récit de vie, Traumatisme, Santé
Sujet prégnant dans de nombreux aspects du travail social, l’interculturalité n’est que très peu abordée en formation initiale. Or cette problématique évolue au gré des parcours migratoires et les travailleurs sociaux se forment pour faire face aux difficultés qu’ils rencontrent.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 76, décembre 2021, pp. 127-134.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Témoignage, Discrimination, Racisme, Formation professionnelle, Scolarité, Travail social, Représentation sociale, Personne issue de l'immigration
Cet article est né à la suite d’un travail demandé dans le cadre de ma formation d’éducatrice spécialisée. Nous devions partir d’une ou plusieurs situations vécues ou observées, énoncer les questions que cela soulève et amener une problématique. J’ai décidé de parler de mes propres expériences. Cet écrit associe des discriminations à des notions ou concepts qui m’ont permis de comprendre certaines de ces situations auxquelles j’ai dû faire face.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 76, décembre 2021, pp. 112-122.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Bibliographie, Exil, Migration, Vidéo, Témoignage, Accompagnement, Travail social, Intervention sociale, Innovation sociale
Propositions de livres, revues, bandes dessinées, vidéos, podcast, sur la thématique : connaissance des contextes, approche historique, connaissances des publics, témoignages et connaissances des dispositifs innovants, dans le champ de l'accompagnement de ces publics.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 76, décembre 2021, pp. 31-43.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur isolé étranger, Travail social, Discrimination, Politique sociale, État, Action sociale, Valeur sociale
Historiquement ancré dans les valeurs humanistes et universalistes, l’idéal du travail social est un antiracisme idéologique, qui a absorbé l’antiracisme d’après-guerre fondé sur le refus de la notion biologique de race et la reconnaissance de la diversité culturelle. On peut en distinguer trois aspects essentiels qui ne sont pas toujours corrélés : les discours théoriques, les représentations et les pratiques. Un travailleur social, dont le système de valeurs est antiraciste, peut véhiculer inconsciemment des stéréotypes racistes. Le racisme ordinaire consiste en la projection imaginaire d’une race ou d’une culture sur des individus appartenant à un groupe minoritaire. Il s’articule étroitement au culturalisme qui conçoit la culture comme une réalité essentialisée et lui accorde une place démesurée au détriment des facteurs socio-économiques et historiques. Cette interprétation dominante est compatible avec le « néo-racisme » qui défend une politique ségrégative au nom de la reconnaissance des différences culturelles. Répondant à la demande de traitement préférentiel, l’appareil d’État institue des discriminations racistes dans l’action sociale. Ce faisant, il fait régresser la logique d’assistance à celle de l’action humanitaire et tend à criminaliser des personnes déjà fragilisées dans leurs conditions d’existence.