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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Accompagner les fragilités

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Charline Robert, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 30, novembre-décembre 2020, pp. 7-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Accompagnement, Vulnérabilité, Personne âgée, Personne handicapée, Dépendance, Équipe soignante, Établissement social et médicosocial, Formation, Adaptation, Pratique professionnelle, Évolution

Des enfants, des adultes, des seniors souffrant ou non de troubles cognitifs, des personnes en situation de handicap qu'il soit moteur, psychique ou intellectuel. Dans le médico-social, les établissements, les publics et les situations ne forment pas un groupe homogène. Les professionnels ont donc le choix d'intervenir dans telle structure ou dans telle autre. Les formations initiales sont nombreuses, tout comme le profil des intervenants d'ailleurs. Et pourtant, malgré cette diversité, tous ont un même objectif : accompagner au quotidien des fragilités plurielles. A l'heure où la professionnalisation s'est développée au cours des dernières décennies avec une volonté des directions de recruter désormais en majorité un personnel formé, même a minima, une question demeure : faut-il être un expert de la gériatrie pour travailler en unité Alzheimer ou être un spécialiste pour prendre en soins des personnes souffrant de troubles du spectre autistique ? La spécialisation est-elle la solution pour bien accompagner les usagers et pour que les équipes s'épanouissent ? Cette spécialisation est-elle forcément incompatible avec les notions d'adaptabilité et de polyvalence défendues et privilégiées par certains? (...). Aujourd'hui, la professionnalisation est certes acquise, la qualification est recherchée mais, dans la réalité, l'urgence sanitaire, le turn-over ou les effectifs réduits sont autant de paramètres à prendre en considération. L'enjeu est que les équipes travaillent ensemble, qu'elles soient des spécialistes ou des généralistes, et sachent bien communiquer. L'ère est à la transversalité et à la prise en soins globale pour éviter un émiettement de l'accompagnement, évidemment néfaste à l'heure où la personnalisation des parcours est privilégiée...

La nuit en établissement

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Damien Lecocq, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 29, septembre-octobre 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Établissement pour personnes âgées, Établissement pour personne handicapée, Travail de nuit, Surveillant de nuit, Accompagnement, Usager, Trouble du sommeil, Trouble du comportement, Pratique professionnelle, Activité, Rythme, Santé, Maladie, Conditions de travail, EHPAD, Assistant de soins en gérontologie, Nuit

Niveau de responsabilité élevé, autonomie, rigueur : les qualités du travail de nuit requièrent inévitablement de l'expérience pour les professionnels qui accompagnent, en effectif réduit, des personnes âgées ou en situation de handicap. Intervenant sans la présence de leur hiérarchie et sans le soutien des équipes pluridisciplinaires, les travailleurs de nuit dits "veilleurs" ont longtemps été mal considérés... et cantonnés aux rondes et autres surveillances d'usagers alités ou endormis. Mais force est de constater que, la nuit, dans les les institutions, le silence et le sommeil ne règnent pas sans partage. Il y a les insomnies, les déambulations, les angoisses, les troubles du comportement, les fins de vie et autres urgences médicales à gérer : autant d'imprévus qui demandent réactivité et maîtrise de soi. Au fil des années, l'accompagnement de nuit a évolué. Les pratiques professionnelles ont changé, comme c'est aussi le cas pour les interventions en journée. Dans de nombreux établissements, les résidents ne sont plus couchés avant le départ des équipes de jour. Des activités en groupe ou individuelles sont proposées au cœur des soirées et même au milieu de la nuit, avec toutefois toujours le même objectif : accompagner les usagers vers l'endormissement. La collectivité veille de plus en plus sur le rythme des usagers et la qualité de leur sommeil, mais également sur la santé des professionnels. Et pour cause, les différents rapports ont mis en évidence les effets néfastes sur la santé du travail de nuit. Problèmes de sommeil, troubles métaboliques, prises de poids, diabète, cancers, maladies coronariennes... Cette liste non exhaustive interroge. Les rapports nationaux et d'expertise ne peuvent donc plus être ignorés. C'est pour cette raison que, sur le terrain, de nouvelles organisations voient le jour. Si la continuité de service est toujours recherchée, l'amélioration des conditions de travail pour les équipes de nuit, tout comme le respect du rythme des résidents, fait désormais partie des priorités de l'accompagnement nocturne en établissement.

Les usagers face au poids des établissements

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Damien Lecocq, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 26, mars-avril 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Grand âge-Vieillissement, Usager, Droits des usagers, Établissement social et médicosocial, Établissement pour personnes âgées, Accompagnement, Rythme, Innovation, Vie quotidienne, Pratique professionnelle, Adaptation, Bientraitance, Projet d'établissement, Individualisation, Animation

Uniformisation et standardisation : deux concepts qui ne devraient pas s'appliquer à l'accompagnement de personnes fragilisées par l'âge ou la maladie. Et pourtant, pendant longtemps, les professionnels ont enchaîné les levers, les toilettes, les aides aux repas, sans trop s'interroger sur le rythme des usagers. Cette organisation bien huilée répondait avant tout à une règle édictée par la collectivité et nécessaire à son bon fonctionnement. Depuis quelques années, de nouvelles pratiques émergent. Pourquoi ne pas attendre le réveil du résident pour accompagner son lever ? Pourquoi ne pas suivre son avis de faire sa toilette au lavabo plutôt que de prendre une douche ? Et pourquoi ne pas proposer une activité nocturne pour les insomniaques ? L'humanitude ou encore le "comme à la maison" sont deux philosophies qui commencent à essaimer dans certaines structures qui ont décidé d'innover, de tester une autre organisation. Sans moyen ou personnel supplémentaire d'ailleurs, mais avec une direction décidée à suivre une autre voie, à prôner un autre accompagnement après avoir convaincu les équipes, les avoir sensibilisées, formées et surtout leur avoir donner des outils. Evidemment, l'institution ne sera jamais la reproduction de X domiciles. Le "comme à la maison" est un leurre en établissement. Mais un peu de souplesse, d'écoute et d'adaptabilité peut tout changer pour l'usager qui n'est alors plus broyé sous le poids de la collectivité et peut ainsi conserver un peu de ses habitudes.

Chacun sa nuit

Article de Jérôme Pellissier

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 14, mars-avril 2018, pp. 29-30.

Mots clés : Travail social : Établissements, Grand âge-Vieillissement, Nuit, Sommeil, Trouble du sommeil, Équipe soignante, Accompagnement, Anxiété, Incontinence, Hygiène, Pratique professionnelle

Et si la nuit n'existait pas ? S'il n'existait que des nuits singulières, que des nuits vécues différemment selon chaque personne. L'écrivain Jérôme Pellissier raconte trois courtes nouvelles, pour donner à voir la nuit à travers trois regards, qui sont aussi des regards sur cette lumière particulière que la nuit donne à l'accompagnement. Une lumière de lune qui, selon les situations, révèle crûment les angoisses et tragédies humaines, ou modèle ce qui ne se vit que dans l'intimité et dans les rêves.

Le repas thérapeutique en unité de psychogériatrie

Article de Camille Quadrini

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 13, janvier-février 2018, pp. 31-32.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Métiers, Repas, Thérapie, Pratique professionnelle, Psychomotricien, Personne âgée, Gériatrie, Confiance, Observation, Communication

Le repas dont il est question est inhabituel parce qu'il se déroule entre deux personnes : le résident, l'invité, et le thérapeute, celui qui invite. A l'écart de la salle à manger où déjeunent les autres pensionnaires, est dressée une table aux allures cérémonielles. Ainsi, la table usuellement médicale se pare, pour l'occasion, d'une nappe colorée sur laquelle sont disposés des couverts alignés, des verres à pied, des serviettes de table, un pichet de vin et une fleur ornementale. Le repas est servi sur un chariot et les plats sont recouverts de cloches. Le résultat de ce repas atypique est variable selon les résidents.

A tout âge, écologistes et solidaires !

Article de Rachel Le Méhauté

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 9, mai-juin 2017, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Établissements, Personne âgée, Vieillissement, Animation sociale, EHPAD, Développement durable, Intergénérationnel, Citoyenneté, Pratique professionnelle, Établissement social et médicosocial, Activité

A priori, les personnes très âgées vivant en institution ne semblent guère concernées par le développement durable et déplorent leur impossibilité à agir. Pourtant, les anciens sont sensibles à la pollution ou à l'épuisement des ressources... Face aux multiples alertes médiatiques, ils s'inquiètent du monde qu'ils vont "laisser" aux jeunes générations. Comment alors rendre aux aînés leur place de citoyens actifs ? Quelles actions mener et comment les intégrer aux pratiques de développement durable ?

Développement durable : tous concernés, tous engagés !

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Jérôme Pellissier, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 9, mai-juin 2017, pp. 8-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Établissements, Développement durable, Écologie, Environnement, Personne âgée, Vieillissement, EHPAD, Établissement social et médicosocial, Bien-être, Jardinage, Citoyenneté, Responsabilité, Pratique professionnelle, Lien social, Intergénérationnel, Territoire, Transmission, Usager, Équipe, Inclusion

Aujourd'hui plus que jamais, les établissements médico-sociaux ne peuvent plus ignorer le développement durable et ses composantes : préservation de l'environnement, justice sociale ou encore progrès économique. D'ailleurs de nombreuses structures sont d'ores et déjà engagées avec la volonté d'apporter un mieux-être à leurs résidents, usagers, aux familles mais aussi à leurs agents. (...) Seules les actions collectives peuvent changer les pratiques et les habitudes. C'est ainsi que la réussite pourra être effective et que les contraintes environnementales se transformeront en une vraie dynamique, une autre façon de voir les choses et de travailler. Ce meilleur confort des résidents et des agents passe par un environnement plus sain, la création d'un jardin thérapeutique, une restauration de produits locaux et non traités, des opérations de recyclage... Force est de constater que les aînés ont beaucoup à nous apprendre, alors en s'appuyant sur leurs connaissances, ils se sentiront valorisés et retrouveront l'envie de se projeter dans l'avenir. C'est aussi le cas des équipes qui contribuent aux changements des pratiques en mettant leur savoir-faire et leur passion écologiques au service de l'établissement. Valorisation, bien-être, ouverture, éco-citoyenneté... Le cercle vertueux du développement durable dépasse les seules questions écologiques pour un secteur médico-social plus en phase avec la société actuelle et ses préoccupations.

Le rapport au corps : quelles sont les bonnes pratiques ?

Article de Alexandra Marquet, Marcel Nuss, Cécile Bacchini, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 7-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Corps, Image du corps, Vieillissement, Personne âgée, Personne handicapée, Soins corporels, Équipe soignante, Massage, Toucher, Sexualité, Intimité, Activité physique, EHPAD, Pratique professionnelle

De bons techniciens. C'est l'objectif des formations qui permettent d'apprendre à effectuer des soins comme une toilette... Quid de la réflexion et de la philosophie de l'éthique, qui auraient toutefois toute leur place pour aider ensuite les professionnels à nourrir leur réflexion et à mieux appréhender le rapport au corps, forcément central dans les interventions quotidiennes. C'est donc en établissement que les interrogations se posent face à des problématiques bien réelles : le refus de se doucher pour un résident, une demande pour inviter une personne à dormir. Quelles réponses trouver ? Sur le terrain, l'intimité est au cœur de l'accompagnement, que ce soit pour la toilette, mais aussi pour les questions autour de la sexualité. Si désormais le sujet n'est pas tabou, en revanche la question de l'effectivité des droits est loin d'être réglée... Le moteur de chaque action reste le bien-être des personnes accompagnées. Le savoir-être est central pour des cultures professionnelles qui ont profondément évolué au cours des dernières années. La notion de plaisir est désormais acquise. Ce rapport au corps passe par des massages, des touchers relationnels... qui permettent de communiquer, d'entrer en contact lorsqu'une personne ne parle plus ou tout simplement de créer un lien pour des personnes vieillissantes ou handicapées qui n'ont pas ou plus l'habitude d'être touchées, tout simplement... non pas pour un soin, mais pour un instant de chaleur humaine.

Le corps du professionnel

Article de Aude Dagonneau

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 19-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement de la personne et identité, Corps, Image du corps, Équipe soignante, Psychomotricien, Vieillissement, Personne âgée, Pratique professionnelle, Soin, Compétence

Nous sommes professionnels, nous sommes là pour les soins, le patient/résident, la famille, des tâches administratives... mais que signifie "être là pour" ? Pour mieux comprendre les dimensions et les risques psycho-corporels, il faut évoquer le corps et la relation au corps que le professionnel entretient. En tant que psychomotricienne, les liens entre notre psychisme et notre corps, entre le travail et qui nous sommes sont essentiels et fragiles. Comment trouver cet équilibre quand on travaille quotidiennement en gériatrie ?

L'observation de soi dans la pratique professionnelle

Article de Philippe Reuze

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 2, mars-avril 2016, pp. 31-32.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Observation, Pratique professionnelle, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Relation d'aide, Émotion, Compétence, Vieillissement

Le professionnel en contact direct avec des personnes âgées ou handicapées doit savoir observer. Mais observer qui ? Observer quoi ? Observer n'est pas seulement regarder à l'extérieur de soi, c'est aussi regarder à l'intérieur de soi. S'observer pour mieux se connaître, mieux se connaître pour mieux accompagner. Ce positionnement doit favoriser un double bénéfice pour le professionnel et pour la personne aidée.