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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 29

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Pauvreté, le pari de l'"aller-vers"

Article de Antoine Rode, Robert Lfore, Aurore Chaillou, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 397, décembre 2023, pp. 13-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pauvreté, Précarité, Intervention sociale, Travailleur social, Terrain, Accès aux droits, Non-recours, Accès aux soins, Logement, Santé, RSA, Aide sociale, Analphabétisme, Aller vers

Santé, logement, revenu de solidarité… Aujourd’hui, en France, des millions de personnes en précarité peinent à accéder à leurs droits. Le fossé entre ces personnes et l’action publique se creuse. Parmi celles qui pourraient toucher le RSA, 34 % ne le perçoivent pas. Ce constat, partagé par le Conseil d’État et les acteurs associatifs, appelle à recréer de la proximité avec les personnes en précarité. C’est le défi de l’« aller vers ».

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Un camping-car pour faire du lien - Tsigane habitat

Article de Romain Crochet, Alice Sanchez

Paru dans la revue Projet, n° 397, décembre 2023, pp. 50-53.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pratique professionnelle, Terrain, Relation d'aide, Gens du voyage, Intervention sociale, Accompagnement, Aire de stationnement, Expulsion, Aller vers

Après la crise du Covid-19, nous avons répondu à un appel à projets dans le cadre du plan gouvernemental France relance. On y a vu une opportunité pour aller vers des personnes qui vivent en habitat mobile, dans une grande précarité, et qui ont perdu confiance en nos institutions. On s’était aperçu, grâce au travail de l’association Tsigane habitat, que beaucoup de gens du voyage étaient laissés pour compte, méfiants des institutions et donc difficiles à capter par les services sociaux.

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Réinventer la relation d’aide - Travail social

Article de Alexandra Clavé Mercier

Paru dans la revue Projet, n° 397, décembre 2023, pp. 47-49.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pratique professionnelle, Terrain, Usager, Éthique, Relation d'aide, SDF, Gens du voyage, Posture professionnelle, Intervention sociale, Accompagnement, Concept, Aller vers

« Aller vers pour faire venir », « faire émerger des envies », « faire avec et être à côté ». L’« aller vers » correspondrait finalement à une sorte de grande coquille dont le cadre éthique commun n’est pas toujours clair, ni même existant peut-être . Néanmoins, si ces expériences de l’aller vers oscillent souvent entre prévention et réparation, elles mettent toutes un point d’honneur à considérer l’autre comme une personne. Autrement dit, à restituer la subjectivité des individus accompagnés.

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"Aller vers" Un mot d’ordre étatique

Article de Aurélien Martineau, Lisa Colombier, Emmanuel Bioteau, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 397, décembre 2023, pp. 29-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intervention sociale, Terrain, Jeune majeur, Emploi, Insertion professionnelle, Accompagnement, Pauvreté, Précarité, Mission locale pour l'emploi, Dispositif d'insertion, Centre social, Isolement, Aller vers, Alsace, Maine et Loire

Les pratiques d’« aller vers » sont aujourd’hui reconnues, voire attendues par les pouvoirs publics et les institutions dans le champ de l’insertion socio-professionnelle et de l’animation sociale locale. Le terme « aller vers », promu par la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté en 2018, est quasi systématiquement présent au sein des appels à projets gouvernementaux, expérimentaux ou non

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Changement de paradigme, éloge de l’invisibilité et du désordre

Article de Kévin Charras, Muriel Delporte

Paru dans la revue Vie sociale, n° 40, mai 2023, pp. 107-122.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Maladie d'Alzheimer, Handicap, Incapacité, Réadaptation, EHPAD, Intervention sociale, Inclusion, PASA (pôles d’activités et de soins adaptés)

Dans votre ouvrage Maladie d’Alzheimer et troubles apparentés : accompagner autrement avec les interventions psychosociales et environnementales, publié en 2020, vous invitez à « apprendre à regarder les syndromes démentiels comme des handicaps cognitifs évolutifs » et à envisager l’accompagnement des personnes atteintes de maladies neuro-évolutives de façon globale, « en cohérence avec le modèle social du handicap » [Charras, 2020, p. 10]. Est-ce que vous plaidez pour une reconnaissance des maladies neuro-évolutives en tant que situations de handicap ?

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Les médiations dans l’intervention psychosociale par la nature et l’aventure

Article de Sébastien Rojo, Geneviève Bergeron

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 14, novembre 2021, pp. 39-60.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Milieu naturel, Environnement, Plein air, Intervention sociale, Émotion, Médiation éducative, Éveil, Épanouissement, Maturité, Expérience

Dans le champ de l’intervention psychosociale, on constate de plus en plus un intérêt pour recours à des activités de nature et d’aventure (IPNA) comme modalité d’intervention. Spécifiquement, l’intervention psychosociale par la nature et l’aventure permet de soutenir le changement chez les personnes vivant des problèmes d’adaptation. Elle vise le développement global des personnes à travers des programmes aux visées éducatives ou thérapeutiques. Elle s’appuie sur l’idée que la mise en sens de l’expérience vécue lors du processus ne se déploie que si la personne arrive à ressentir les sensations et à éprouver les émotions qui l’habitent. Comme d’autres approches mobilisant les médiations par le vivant, l’IPNA accorde une grande importance à la sensorialité. Elle engage la personne dans des situations où l’aventure physique et humaine nous amène à (re)découvrir la force du Nous, pouvoir compter les uns sur les autres, faces à l’adversité que nous propose cette nature bienveillante et médiatrice du changement.

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La pair-aidance et la délégation locale de "nous aussi" de Beauvais

Article de Jeanine Pascale

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 538-539, mars-avril 2021, pp. 133-137.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pair aidant, Intervention sociale, Savoir, Expérience, Délégation, Empowerment, Stimulation, Définition, FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés solidaires), Beauvais

Il était une fois une Délégation locale "NOUS AUSSI" qui a découvert à son grand étonnement, en écoutant la lecture d'un texte, le mot "pair-émulation". Un mot bizarre que les auto-représentants de la Délégation n'avaient jamais entendu. Ils ont voulu en savoir plus. Ils voulaient aussi vérifier s'il pouvait les concerner. Il leur a fallu réfléchir pour aller plus loin.

La maltraitance des aînées. Tension dans l’agir professionnel entre la protection et le respect des droits

Article de Josée Grenier, Anna Fico, Cindy Thériault

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 73, mars 2021, pp. 117-128.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Maltraitance, Santé mentale, Politique sanitaire, Législation, Recours, Honte, Relation soignant-soigné, Intervention sociale, Pratique professionnelle, Québec

L’article traite de la maltraitance envers les personnes aînées et des mesures officielles mises en place pour contrer ce phénomène social ayant des répercussions sur la santé mentale et physique des personnes aînées. Face à la complexité, les professionnelles du travail social doivent souvent recourir à un travail concerté et de collaboration avec d’autres acteurs pour la protection des personnes aînées, tel que le processus d’intervention concerté (PIC). Les PIC(s) permettent des actions rapides, concertés et complémentaires venant d’intervenants des ministères et organismes gouvernementaux dans le domaine de la santé et des services sociaux, de la justice et de la sécurité publique. 4 cas de figure sont illustrés en proposant des orientations et des informations sur le type de maltraitance exercé.

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La distance relationnelle en travail social : du principe à la réalité

Article de Benoît Roche, Denis Decourchelle, Eric Jacquot, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 97, décembre 2020, pp. 3-128.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation éducative, Distance, Accompagnement, Travail social, Étude de cas, Intervention sociale, Intervention à domicile, Technicien de l'intervention sociale et familiale, Assistant de service social, Écrit professionnel, Mobilité professionnelle, Interaction, Compétence professionnelle, Pratique professionnelle, Relation d'aide, Urgence sociale

S'il est un art qui devrait être défini à propos du travailleur social, c'est bien celui de l'accompagnement. Ce dernier puise son socle dans un argumentaire juridique qu'il serait possible de qualifier de rationnel. Mais si l'on se réfère au Dictionnaire Critique de l'Action Sociale, l'accompagnement « est complexe, car (...) se situe à la fois en interface sociale et dans un espace subjectif » (Bouquet, p. 22, 2010), [...] De plus, les relations entre les professionnels du travail social et les personnes qu'ils accompagnent n'ont rien d'ordinaire dans la mesure où elles s'imposent à chacune des parties, qu'elles soient ou non contractualisées. [...] Aussi, les problèmes des personnes accompagnées, et il s'agit d'une des particularités du travail social, sont de l'ordre du sensible. Il est donc question d'interroger les notions de « distance » et de « proximité » qui vont participer de cet accompagnement. Si elles sont régulièrement convoquées dans le champ de l'intervention sociale, elles ne sont finalement que rarement définies : à quelles distance ou proximité est-il fait référence : spatiale, physique, sociale ou encore psychique ? La « juste distance » ou la « bonne distance » comme principe conseillé aux impétrants du travail social comme à ceux en exercice pour tenter d'établir et de construire une relation n'est jamais qu'un point de vue moral, une « mise à distance » justement, d'autant qu' « aucune relation d'accompagnement ne se peut dans la distance ». [...] Pour tenter de cerner au mieux cette problématique, ce numéro présente des articles qui viennent en quelque sorte remettre en question le précepte de la « bonne distance » utile et nécessaire pour être un « bon professionnel ». Ils se fondent sur l'expérience de terrain (professionnel ou de recherche) et montrent, au contraire, malgré une technicisation des pratiques liées à l'exercice du travail social qui participent pleinement à une rationalisation de la prise en charge, combien la distance ou la mise à distance est davantage un frein à l'accompagnement, si tant est que les métiers du travail social soient toujours définis comme des métiers du lien social qui participent, par ce biais, à donner une place à ce que Robert Castel nommait les « surnuméraires ». [...]

Comment se dessinent les fins d'accompagnement

Article de Claudine Hourcadet, Alexia Serré, Justine Vleminckx, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 103, avril-juin 2020, pp. 5-81.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement social, Relation d'aide, Intervention sociale, Analyse de la pratique, Autonomie, Toxicomanie, Prostitution, Santé mentale, Attachement, Famille d'accueil, Adolescent

Dans l’état social actif, les fins d’accompagnement sont presque systématiquement programmées, elles font partie d’un processus vu en étapes, construit par paliers, amenant la personne présentant des difficultés et des manques, à acquérir progressivement des compétences et des capacités qui, in fine et idéalement, devraient lui permettre de quitter son statut de bénéficiaire et retrouver une pleine autonomie !

Dans la réalité, les fins d’accompagnement s’inscrivent bel et bien dans une temporalité déterminée, certes éventuellement aménageable, mais elles ne vont pas nécessairement de soi, ni pour les personnes aidées, ni pour les professionnels. De même, elles n’aboutissent pas toujours aux objectifs définis. Certaines peuvent surprendre positivement et correspondre à un réel envol, une autonomie plus affirmée, mais d’autres peuvent se solder par des échecs, des abandons, des retours à la case départ, créant des questionnements et parfois des sentiments d’inachevé, de crainte, de culpabilité, ... surtout quand les personnes se volatilisent vers un ailleurs inconnu et une possible errance.

Cependant, ce qui caractérise particulièrement ces fins, est certainement qu’elles n’en sont pas ou rarement ! Ainsi, bien souvent, elles ouvrent plutôt sur de nouveaux commencements : une nouvelle prise en charge, une nouvelle structure, un nouvel encadrement, plus léger ou mieux adapté, et parfois, un nouveau départ dans un lieu de vie à soi, avec la mise en place de services en satellites.

On retrouve ici, sinon l’idée de paliers, celle de continuité où les fins méritent d’être préparées car elles font partie intégrante du processus ; voire même d’être pensées dès le départ, en même temps que les objectifs qui, eux-mêmes, évolueront tout au long. Cette préparation passe par des moments d’écoute, d’échanges et de parler vrai avec la personne mais aussi par une attention portée à la façon de faire lien avec elle puisqu’il faudra inévitablement le défaire... Elle nécessite aussi de la part des équipes des réunions, des supervisions, des rencontres avec l’entourage, les tiers, les éventuels mandants, et aussi des adaptations, de l’imagination, du réseautage pour créer des pistes et des alliances pour l’après. Enfin, quand le moment approche, la pratique du tuilage permettra, si l’on en prend soin, d’assurer au mieux la passation, le relais et de réduire le risque que la personne, traînant déjà parfois dans son parcours nombre de ruptures et d’abandons, ne se sente (une nouvelle fois) « lâchée ».

Ces fins, qui veillent à la continuité et peuvent paraître sans fin, travaillent sur le front de la prévention, tendant à éviter aux personnes les plus fragilisées, les rechutes, les enlisements et les tombées à pic dans des situations de plus en plus complexes et dégradées. Elles viennent questionner ainsi le sens et les finalités autonomistes du travail social contemporain, soumis à des logiques managériales et gestionnaires où la segmentation du temps sert l’évaluation. A moins que, prises sous un autre angle, elles n’interrogent nos capacités à oser la rupture ou tout au moins le lâcher-prise.