Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 7 sur un total de 7

Votre recherche : *

Violences faites aux femmes : protéger encore

Article de Flore Mabilleau, Ernestine Ronai

Paru dans la revue Direction(s), n° 202, novembre 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Femme, Hébergement, Prévention, Accompagnement social, Enfant, Association, Victime, Handicap, Prise en charge, Parentalité, Séparation, Droit de visite, Contrôle social, Financement

Les acteurs de terrain saluent les progrès dans la lutte contre les violences conjugales permis par le Grenelle de 2019. Toutefois, des efforts restent à fournir, notamment sur les capacités d'hébergement, la prévention ou encore l'accompagnement des enfants. Pour le secteur, la mobilisation ne doit surtout pas faiblir. Au contraire.

Militante historique de la lutte contre les violences faites aux femmes et actuellement coprésidente de la commission Violences du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE), Ernestine Ronai analyse les évolutions et les résultats des politiques publiques en la matière. Elle insiste notamment sur le besoin de formation des intervenants.

Dans le Doubs, le service Altérité accompagne des hommes ayant commis des violences conjugales dans le cadre d'une contrainte judiciaire, mais aussi depuis peu des volontaires. Le but ? Les amener à prendre conscience de leurs actes et ainsi prévenir la récidive.

En cas de violences conjugales, différents dispositifs sont mis en avant pour organiser, après une séparation, le droit de visite du parent agresseur en protégeant mère et enfants.

Aide à domicile : enfin l'heure du big bang ?

Article de Clémence Dellangnol, Alexandra Garabige

Paru dans la revue Direction(s), n° 191, novembre 2020, pp. 24-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Handicap, SAAD, Management, Financement, Reconnaissance, Usure professionnelle, Coordonnateur, Handicap psychique, Autonomie, Association, Équipe, Conditions de travail

La place centrale des services d'aide et de soin à domicile auprès des personnes fragiles n'est plus à démontrer, d'autant plus avec la crise sanitaire. Financement, missions, attractivité... Ses acteurs sont décidés à remettre à plat son modèle, et défendent une vision ambitieuse de leur activité. Les pouvoirs publics suivront-ils le cap ?

Les services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad) des familles fragiles militent pour une meilleure reconnaissance de leur plus-value. Et font valoir leur rôle dans la prévention de la souffrance psychique et sociale.

Huis clos de l'espace intime, précarité des salariés, sous-représentation des usagers... Si les alertes des acteurs ont aussi peu d'effets, c'est parce que l'intervention à domicile cumule les facteurs d'invisibilité, estime la sociologue Alexandra Garabige. Les services ont tout intérêt à se positionner en coordonnateurs du secteur pour mieux se faire entendre.

En 2013, l'association havraise Côté cours a complété son offre globale comprenant déjà un Samsah et des habitats partagés avec un SADS, afin de faciliter l'autonomie des personnes handicapées psychiques. Ce en s'appuyant sur des professionnels spécialement formés.

En accordant plus d'autonomie aux équipes, l'association Aide à domicile pour tous de Loire-Atlantique (ADT 44) combine amélioration des conditions de travail et augmentation de la productivité. Des évolutions qui se répercutent sur les salaires des intervenants.

Soutien à la parentalité : des dispositifs à faire grandir

Article de Aude Mallaury, Catherine Sellenet, Brigitte Chatoney

Paru dans la revue Direction(s), n° 173, mars 2019, pp. 22-29.

Mots clés : Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Prévention, Accompagnement social, Financement, Relation enfant-parents, Association, Nourrisson, Jeune enfant, Vulnérabilité, Action sociale, Handicap, Partenariat, Compétence

Disparates, éparpillés, peu visibles... Les dispositifs de soutien à la parentalité semblent à un tournant. Seront-ils demain le levier d'une véritable politique de prévention? L'enjeu : une structuration en tant que champ à part entière dans le paysage de l'action sociale, sous l'impulsion des pouvoirs publics.

Polyhandicap : le défi de l'inclusion

Article de Laëtitia Delhon, Céline Poulet

Paru dans la revue Direction(s), n° 172, février 2019, pp. 24-31.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Polyhandicap, Insertion sociale, Accompagnement, Relation soignant-soigné, Aidant familial, Financement, Gestion, Établissement social et médicosocial, Trouble du comportement, Association, Formation professionnelle, Professionnalisation, Hérault

La transformation de l'offre médico-sociale se heurte, dans le champ du polyhandicap, aux limites liées aux besoins intenses, tant médicaux, sociaux qu'éducatifs, des personnes et de leurs aidants. Si les professionnels sont prêts à adapter leurs réponses, ils insistent sur la nécessité de respecter les spécificités de cet accompagnement complexe et de renforcer les solutions existantes.

Secrétaire général du Comité interministériel du handicap (CIH), Céline Poulet assure que le gouvernement sera attentif aux spécificités du polyhandicap. Mais elle invite aussi les professionnels à prendre le train de l'inclusion et à se montrer créatifs.

A Prades-le-Lez (Hérault), l'établissement Coste Rousse, géré par l'Adages, accompagne des enfants et jeunes adultes polyhandicapés âgés de 5 à 20 ans. Pour répondre à l'évolution des besoins, il a développé des solutions d'accueil diversifiées.

L'association Envoludia a créé un Passeport formation pour renforcer la professionnalisation de ses salariés. Cette mobilisation permet l'appropriation des gestes techniques, l'élaboration de projets pour les résidents et une coopération plus fluide autour du polyhandicap.

Fiscalité : parcours de combattants

Article de Aurélia Descamps

Paru dans la revue Direction(s), n° 169, novembre 2018, pp. 24-31.

Mots clés : Travail social : Établissements, Fiscalité, Établissement social et médicosocial, Management, Directeur d'établissement, Gestion, Financement, Association, Fondation, Statut juridique, EHPAD, SAAD

Les structures sociales et médico-sociales évoluent dans un environnement fiscal particulièrement complexe et trop souvent en mouvement. Si son incidence sur le partage du secteur entre acteurs aux statuts juridiques divers reste à démontrer, ses conséquences sur les gestionnaires et sur le fonctionnement de leurs établissements et services sont, quant à elles, bien réelles.

Crise migratoire : relever le défi de l'accueil

Article de Aude Mallaury

Paru dans la revue Direction(s), n° 152, avril 2017, pp. 22-29.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Réfugié, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Droit d'asile, Guerre, Accueil, Exil, MINEUR ETRANGER ISOLE, Accompagnement social, Crise, Financement, Association, Logement, Autonomie, Hébergement, Insertion sociale, Insertion professionnelle

Demandeurs d'asile, exilés, réfugiés, mineurs non accompagnés... Comment les professionnels du secteur social accompagnent-ils ces publics en France dans un contexte de crise migratoire ? Pris en étau entre des financements en berne et des pouvoirs publics qui semblent dépassés par la situation, les gestionnaires associatifs doivent composer avec les difficultés pour tenter de maintenir un accueil décent.

L'animation est-elle en péril ?

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 167, mars 2016, pp. 22-33.

Mots clés : Territoire-Logement, Animation, Politique sociale, Accueil collectif de mineurs, Centre social, Subvention, Association, MJC, Animateur, Financement, Inégalité

Fermetures de MJC, de centres sociaux, d'accueils collectifs de mineurs... Subventions en direction des associations qui s'amoindrissent... Le secteur de l'animation souffre, grimace, halète faute de moyens financiers et semble-t-il de soutiens politiques ; les animateurs essayent toujours de construire et d'innover mais les signaux que renvoient les médias et les réseaux sociaux sont souvent négatifs.

Est-ce la réalité ? La vérité ? N'y a-t-il vraiment plus de lieux sur notre territoire où il fait bon animer, où l'on écoute l'intérêt social et les besoins des personnes en difficulté, et où l'on crée encore de nouvelles structures et dispositifs ? C'est ce que nous allons tenter de définir au fil de ces pages.