Article de Delphine Sorgho
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 52, 2020, pp. 227-238.
Mots clés : Santé-Santé publique, Étudiant, Contraception, Information, Information sexuelle, Échec, Inégalité
Cet article a pour objectif d’analyser l’impact des effets secondaires des contraceptions et des échecs contraceptifs dans le quotidien d’une quinzaine d’étudiantes de l’Université de Lorraine. Cette recherche de Master 2 de sociologie, qui ne tend nullement à l’exhaustivité, a montré que les contraceptifs médicaux n’apparaissent plus de nos jours comme un symbole de libération féminine par celles qui les utilisent. Ils sont plutôt appréhendés sous l’ordre de la contrainte et de la nécessité pour les femmes en âge de procréer et pour se protéger contre les grossesses non prévues (GNP), voire d’autres cas comme les MST (les maladies sexuellement transmissibles), etc. Ce qui laisse penser qu’une gestion partagée des pratiques contraceptives dans les couples serait un moyen de remédier à ces phénomènes.
Accès à la version en ligne