PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Julie Pinel, Nicholas Chadi, Isabelle Corpart, et al.et al.
Paru dans la revue Le Furet, n° 107, décembre 2022, pp. 16-59.
Mots clés : Enfant, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Genre, Identité sexuelle, Différenciation sexuelle, Différence, Stéréotype, Professionnel de l'enfance, Formation, Famille, Québec, Belgique, Europe
Introduction, Brigitte Lépine, Rebecca Riess
Pour une éducation égalitaire dès la petite enfance, Julie Pinel
La formation des professionnel·les de l’accueil de jeunes enfants : un levier essentiel…, Les CEMÉAs belges
La construction de l’identité de genre, Julie Pinel
Accueillir l’un, l’une, l’autre, dans son cabinet de pédiatre, Dr Nicholas Chadi, MD, MPH
Le sexe, une affaire d’enfant ? Isabelle Corpart
Respecter, comprendre et s’outiller pour mieux accueillir les familles LGBTQ+, Lani Trilène
Élargir les horizons des enfants par le langage, Pascal Gygax, Sandrine Zufferey et Ute Gabriel
Le 3e sexe social, le choc des cultures, Cynthia Calderon-Gambini, Éric Pouliot-Thisdale et Brigitte Lépine
Mixité chez les éducateurs de jeunes enfants du Québec, Dominique Germain
Le « devenir père » et son accompagnement, Florence Pirard, Justine Glesner et Christophe Genette
Les pères, des parents à part entière, Christophe Genette
Princesses scientifiques, ballon sirène, enfants-dragons : accueillir la diversité sexuelle et de genre… Aimé Cloutier
Jouer le jeu de l’égalité avec les enfants : pas si facile ? Auréline Cardoso-Khoury
Les hommes dans les albums jeunesse – Évolutions des signes de masculinités, Anne Schneider
Être (très) différent et vivre dans la lumière, Barbada de Barbades/Sébastien Potvin
L’égalite fille-garçon en relais petite enfance, Sophie Dulac
La compagnie Nanoua salue votre curiosité ! Fanny Bérard et Francine Hauwelle
Un cerceau à soi. Ce que la philosophie pour enfants nous apprend de l’identité de genre, Christophe Point
Enfant d’Europe Aujourd’hui les droits européens, Karen Melchior et Francine Hauwelle
Petit lexique de l’identité de genre, Marie-Françoise Iwaniukowicz, Dr Nicholas Chadi, MD, MPH et Lani Trilène
Des personnes engagées dans un parcours médicale d’affirmation de genre peuvent être concernés dès l’âge de 12 ans par l’information à recevoir avant de débuter un traitement pouvant impacter leurs fertilités.
Paru dans la revue L'Autre, vol. 20, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 32-40.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Anorexie, Genre, Différenciation sexuelle, Relation familiale, Mexique
C’est un après-midi de janvier 2003, dans un bureau du Laboratoire d’Anthropologie Sociale, qu’a germé, avant de fleurir, mon projet de recherche sur l’anorexie. Cet instant précis a laissé une trace indélébile dans ma mémoire. Toute frémissante, je frappai timidement à la porte du bureau, quand une voix très douce m’autorisa à y pénétrer en toute confiance. Dans un espace confiné et feutré, assise derrière une grande table encombrée de dossiers et où fumait une tasse de thé accompagnée d’une viennoiserie, Françoise Héritier m’accueillit avec un sourire empli de gentillesse. Cet après-midi-là, l’oreille tendue et la main griffonnant des notes détaillées, l’anthropologue m’offrit non seulement généreusement de son temps, mais encore une grande écoute et les meilleurs conseils académiques que j’ai pu recevoir jusqu’à ce jour, en ce début de carrière.
Paru dans la revue EJE Journal, n° 63, février-mars 2017, pp. 58-61.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Accompagnement de la personne et identité, Cerveau, Identité sexuelle, Différenciation sexuelle, Psychologie du développement, Jeune enfant
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 55, n° 2, avril-juin 2016, pp. 68-76.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Statut social, Différenciation sexuelle, Identité sexuelle, Égalité, TRANSSEXUALISME, Représentation sociale, Décision, Genre, John Money
Article de Charlène Guéguen, Bernard Golse, Sylvain Missonnier
Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 39-50.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Enfance-Famille, Couple, Toxicomanie, Parentalité, Traitement de substitution, Grossesse, Différenciation sexuelle
Dans la rare littérature dédiée à la dynamique conjugale des sujets toxicomanes, plusieurs particularités sont mises en avant : l’indifférenciation sexuelle, la structure conjugale en triade, mais aussi l’investissement du toxique comme « mythe fondateur » du couple. L’article tend à mettre en évidence, chez des couples sous traitement de substitution, de quelle façon l’accès à la parentalité peut être source de bouleversements intenses, notamment par la réintroduction brutale de la différenciation sexuelle. À partir d’entretiens conjugaux, il a été relevé un vécu corporellement et psychiquement effractant au moment de la naissance du premier enfant. On observe une réorganisation de la dynamique conjugale avec une impossibilité à poursuivre la vie conjugale sur le plan sexuel et une confusion des rôles parentaux.
Dans cet article, on vise à explorer l’effet du genre de l’agressé, du genre de l’agresseur et du contexte, sur le degré de légitimité perçue de la violence, chez un échantillon représentatif de la population tunisienne (N = 720). La recherche a consisté à soumettre les sujets à une série de scenarii décrivant des situations violentes combinant systématiquement les différentes modalités des variables indépendantes. Les résultats mettent en évidence un effet de genre de l’agresseur et de l’agressé ainsi qu’une modulation par l’effet du contexte, de l’homo/hétérogénéité de l’appartenance sexuelle des acteurs et de l’appartenance sexuelle de l’évaluateur de la violence.
Après leur mobilisation contre le mariage pour tous, les milieux traditionalistes se sont saisis d'une autre cause : celle de l'égalité entre les filles et les garçons, vécue là aussi comme une véritable atteinte à la civilisation humaine. Les pires rumeurs se sont emparées de l'opinion publique, créant une véritable psychose autour d'un thème qui aurait pu et dû faire consensus. D'où l'importance de revenir sur cette question, en rétablissant la juste mesure. Tournons le dos aux fantasmes et aux délires et tentons d'y voir un peu plus clair sur cette quête d'équilibre entre les hommes et les femmes, qui reste un sujet essentiel, notamment dans l'animation.
Cette étude exploratoire clinique qualitative porte sur l’impact chez trois mères d’un abus sexuel au sortir de l’enfance, sur l’accès à la maternité et sur l’investissement de l’enfant en fonction de son sexe et de la place qu’il occupe dans le psychisme inconscient de ces mères. Les auteurs posent des hypothèses sur les indicateurs d’une non-élaboration du traumatisme initial lors de l’accès à la maternité et ceux de son élaboration synonyme de construction d’un processus résilient. Ils avancent que, lors d’une non-élaboration, les séquelles traumatiques s’exprimeront par une réactivation du traumatisme, soit durant la grossesse, soit lors de l’accouchement, soit lors des interactions avec l’enfant, avec des effets différenciés en fonction du sexe de l’enfant né. À l’inverse, ils font l’hypothèse que la possibilité d’un rebond résilient, synonyme d’élaboration partielle ou complète du traumatisme initial, nécessite que la jeune mère ait pu s’appuyer sur une image masculine paternelle positivement investie, suffisamment attractive pour permettre la séparation d’avec la mère et pour faire contrepoids à celle de l’agresseur. Sur le plan méthodologique, cette étude combine approche prospective longitudinale et approche rétrospective. Les données d’entretien ont été enregistrées puis analysées en double aveugle. L’analyse comparative des données cliniques obtenues confirme ces hypothèses.