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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les bêtises

Article de Jean Jacques VALENTIN, Daniel MARCELLI, Laurent OTT, Cécile CARRAet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 63, pp. 4-116.

Mots clés : Enfant, Adolescent, Culpabilité, Regard, Inconscient, Âge, Régression, Transgression, Éducation, Soi, Parole, Passage à l'acte, Violence, École, Cour de récréation, Socialisation, Sociologie, Pédagogie, Liberté, Expérience, Psychologie du développement, Conte, Oralité, Autorité, Fratrie, Mensonge, Autorité parentale, Secret, Adoption, Narcissisme, Masochisme, Répétition, Abandon, Placement familial

Loin de marquer un défaut d'intelligence ou de jugement, les bêtises de l'enfant nécessitent de l'initiative, et un début de savoir, au moins de ce qui s'y révèle. Elles appréhendent la limite et en jouent. Jamais tout à fait cachées, si ce n'est à l'autre, à la partie de la personne qu'elles défient ou ignorent, elles en attendent alors compréhension ou rétorsion. À l'entrée dans l'adolescence qualifiée par le singulier « âge bête », la bêtise aurait-elle changé de sens ? Quand les bêtises chez l'enfant questionnent l'autre dont il vérifie les capacités de contenance, elles prennent chez l'adolescent, mais aussi dans le discours tenu sur lui par l'adulte, un sens singulier directement sexuel ou de mort (« tu ne vas pas faire une bêtise ? »), voire qui dénie la gravité d'un fait (« mon enfant a fait une bêtise »). Appréhender la bêtise dans la variété de ses sens et l'originalité de son acte, telle est la visée de ce numéro.

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Violences à l'école élémentaire : victimations et déclassements

Article de Daniel FAGGIANELLI, Cécile CARRA

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 34, n° 1, pp. 115-131.

Mots clés : Violence, Sociologie, École, École primaire, Enseignant, Identité professionnelle, Victime, Parent d'élève, Élève, RELATION ECOLE/FAMILLE

En analysant les victimations subies par les professeurs des écoles, on ouvre la possibilité d'établir une dépendance marquée entre l'expérience de la violence et l'idéologie professionnelle, les pratiques et la position professionnelle. Les situations de violence sont déjà des conflits de légitimité avec les parents, exacerbés par la perte de prestige et la transformation du statut d'enseignant vers celui de prestataire de service. Les enseignants les plus sensibles à un déficit de reconnaissance sociale et en quête d'une solidarité professionnelle, les plus éloignés du principe d'éducabilité et prompts à renvoyer l'enfant et sa famille au déficit de socialisation sont les plus enclins à expérimenter les relations avec les élèves et surtout avec les parents d'élèves dans le registre de la violence. Cette étroitesse des liens entre un rapport au métier empreint de dégradation et une perception des incidents en violence est absorbée par une nouvelle génération de professeurs des écoles comme la normalité du travail enseignant devenu un métier à risque.

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