PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Guillaume Cousin, Benoît Piroux, Florence Lacroix
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 233-247.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intégration scolaire, Inclusion, ULIS, Collège, Acteur scolaire, Équipe pluridisciplinaire, Enseignant, AESH, Coordination, Coordonnateur, Identité professionnelle, Pratique professionnelle
En France, les récents textes officiels ont entrainé des modifications dans les pratiques des professionnels des collèges pour tendre vers une école inclusive. Des équipes ont pu faire le choix d’une collaboration multiprofessionnelle entre le coordonnateur de l’Ulis et les professeurs principaux. À partir d’une analyse thématique par inférence des discours, cette étude s’attache à décrire les dynamiques identitaires que vivent trois de ces acteurs, à l’aune de ces pratiques collaboratives et dans la création d’un espace intermétiers. Elle s’intéresse ensuite au retentissement de cette collaboration dans la rédaction de bulletins d’élèves accompagnés par l’Ulis. Une redéfinition des frontières de l’identité professionnelle du coordonnateur dans sa mission de personne-ressource apparait alors comme un levier dans la négociation de ce virage paradigmatique.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 398, juin 2022, pp. 71-74.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, ESAT, Intégration, Personne handicapée, Équipe soignante, Pratique professionnelle
En partant de son expérience au sein d’un établissement et service d’aide par le travail (ESAT), l’auteure interroge le concept d’inclusion, tel qui est porté par les dernières réformes publiques. Selon elle, l’impératif normatif émanant de ces orientations, qui s’appuie sur des référentiels de bonnes pratiques, met à mal le fondement-même du travail institutionnel dont la base devrait être la rencontre, la singularité de chaque personne accueillie, et va ainsi à l’encontre des pratiques des équipes soignantes.
Article de Julien Betbeze, Gérard Ostermann, Emmanuel Soutrenon, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 390, septembre 2021, pp. 12-47.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Hypnose, Psychothérapie, Pratique professionnelle, Étude de cas
Quelle technique, aussi ancienne, connaît un essor aussi actuel que l’hypnose ? Aujourd’hui, l’hypnose est convoquée à des places multiples, à la fois comme un domaine de recherche, mais aussi comme une technique avec un intérêt renouvelé pour son apport thérapeutique. Elle fait, désormais, l’objet d’applications dans des secteurs variés, que ce soit dans le cadre de médecines dites « douces », des soins médicaux, du traitement de la douleur et de ses applications plus strictement psychothérapeutiques.
Par « micro-clinique », il faut comprendre une clinique du « détail », nous explique l’auteure, une pratique que la psychologue stagiaire a initiée au sein d’un IME auprès d’un sujet atteint de TED. Ce procédé vise à ce que la verbalisation des émotions ressenties à travers le contre-transfert du psychologue clinicien amène le sujet à mettre des mots sur ce qu’il vit. Une expérience qui démontre que ce type de clinique peut être un complément dans l’accompagnement de ces patients.
Article de Aurélie Combeau, Laurie Sein, Didier Donstetter, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 376, avril 2020, pp. 14-56.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychologue, Profession, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychothérapie, Médiation, Sport, Logement, Surdité, Psychologie clinique
On a pu lire ou dire, çà et là, que le psychologue avait l’esprit de contradiction, adepte du « pourquoi pas », du « peut-être » ou du « peut-être pas ».
Cet article vise à partager les réflexions d’une psychologue du travail issue de son expérience au sein d’une collectivité territoriale, et plus particulièrement les situations où des aspects culturels s’invitent dans la rencontre avec les patients et les équipes de travail. Un vécu qui tend à démontrer combien l’approche de la clinique transculturelle permet d’offrir un étayage complémentaire pour ajuster le positionnement professionnel du psychologue, et favoriser l’adaptation des dispositifs de prise en charge.
Magritte est celui qui révèle que « de ce que nous voyons, nous n’en avons qu’une représentation en nous-mêmes ». L’ambiguïté du maître à se jouer du réel et du paradoxe est une porte ouverte, suspendue dans la nature, au service de ce qui a sans cesse lieu dans nos pratiques professionnelles. Voir la pomme au milieu de la face de l’autre sera le prétexte à interroger nos représentations dans le pépin de nos relations à l’autre.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1284, mars-avril 2010, pp. 6-155.
Mots clés : Accès aux soins, Illégalité, Aide médicale, Politique sanitaire, Contrôle, Administration, Peur, Profession médicale, Pratique professionnelle, Urgence, Implication personnelle, Immigration, Clandestinité, SANS-PAPIERS, POSITIONNEMENT, 1939-1952
En Europe, dans un contexte de durcissement généralisé des contrôles en matière d'immigration clandestine, les étrangers en situation irrégulière peinent à accéder aux soins. Pris entre l'urgence humanitaire que suscite leur condition et l'arsenal juridique déployé par les Etats vis-à-vis des sans-papiers, l'exercice de leur droit à la santé dépend en grande partie de la rigueur et du dévouement des personnels de soins. En France, en Grande-Bretagne et en Suisse, enquête sur les dilemmes du corps médical dans son face-à-face avec les exigences du droit...