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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le miroir de l'infantile chez le sujet

Article de Stéphanie Germani

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 376, avril 2020, pp. 63-67.

Mots clés : Justice-Délinquance, Détenu, Souffrance psychique, Passage à l'acte, Prison, Parole, Enfant

S’appuyant sur son expérience clinique auprès des patients détenus, l’auteure avance l’idée que le terrain carcéral accueille des sujets en perpétuelles expériences limites par suite d’événements du passé où la parole a manqué, où l’acte vient à la place du dire. C’est souvent en réponse à une souffrance psychique infantile, provoquée par des figures d’adultes vampiriques, destructrices, que le détenu passe à l’acte, à la manière d’une tentative de survie psychique.

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Dispositif de soins en établissement pénitentiaire pour mineurs : entre enjeux et réalité

Article de Cécile Thomas

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 83, septembre 2019, pp. 40-49.

Mots clés : Enfance-Famille, Justice-Délinquance, Justice, Délinquance juvénile, Prison, Parole, Cadre thérapeutique, Adolescent

Dans une institution où la tendance naturelle serait le secret partagé entre les professionnels s’occupant des adolescents détenus, nous avons choisi de soutenir une position autre. En effet, les paroles des jeunes patients adressées dans l’espace intime du soin restent confidentielles. Cette opacité, dans un lieu où le panoptisme domine, est le garant du cadre thérapeutique que nous posons. Les enjeux sont forts ; que le sujet puisse rejouer les problématiques sous-jacentes au passage à l’acte sur la scène du langage, que cela favorise ses capacités de symbolisation et sa construction identitaire.

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L'enfant et la prison

Article de Véronique Blanchard, Sophie Legrand, Lucille Rouet, Guillaume Monodet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 83, septembre 2019, 6-137.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Justice-Délinquance, Détenu, Détention, Enfermement, Enfant, Juge des enfants, Autorité parentale, Parentalité, Maternité, Naissance, Maintien du lien, Grossesse, Groupe de parole, Honte, Visite médiatisée, Parole

L’enfant et la prison : deux termes à première vue antinomiques. Des mineurs sont pourtant emprisonnés ; ils peuvent l’être exceptionnellement à partir de 13 ans. Sous quel motif ? Quelle en est la pertinence ? Quelles sont leurs conditions de détention ? Des alternatives peuvent-elles être proposées ? Quels effets la privation de liberté génère-t-elle ? Quid de l’accompagnement éducatif et psychologique et comment des magistrats sont-ils amenés à prendre une telle décision ? Qu’en est-il à l’étranger ? Dans certains pays, adultes et enfants partagent les mêmes lieux de détention – une configuration qui favorise l’apprentissage de la violence.
On pense aussi aux enfants dont le parent est en prison. Comment aider les familles à ne pas en faire un secret, alors même que cette réalité est vécue de manière honteuse ? Comment ces enfants et ces adolescents vivent-ils la séparation et la sanction de leur parent ? Quelle expérience ont-ils des parloirs ? Quel est l’impact sur leurs représentations de la famille, de la loi, de la société ? Enfin, dès le début de la vie, des bébés sont confrontés au monde carcéral – autorisés à passer leurs premiers mois auprès de leur mère emprisonnée. Quels sont les enjeux d’une telle disposition ?
Ce numéro tentera d’esquisser des réponses, en donnant la parole aux cliniciens, magistrats, éducateurs, intervenants en prison…

Ce que la loi fait aux victimes. Construction de la figure de la "femme-victime" par la loi contre la violence de genre en Espagne

Article de Gabriel Gatti, Maria Martinez, Sandrine Revet

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 45, 2017, pp. 125-138.

Mots clés : Justice-Délinquance, Loi, Violence, Genre, Femme, Victime, Justice, Tribunal, Distance, Parole, Espagne

En Espagne, en 2004 la loi organique dite « des mesures de protection intégrale contre la violence de genre » (LOIVG) est votée. Cet article, basé sur une enquête qualitative dans l’espace judiciaire créé par cette loi, explore comment sa mise en œuvre, dans ses dimensions spectaculaires et dans ses dimensions les plus banales et ordinaires, contribue à la production d’un nouveau personnage sur la scène sociale espagnole, celui de la « femme-victime ». Cette recherche s’inscrit dans un cadre plus vaste, qui s’intéresse aux mouvements récents de transformation de l’espace social des victimes en Espagne. Un espace traversé aujourd’hui par un double mouvement : il inclut toujours plus de sujets, et il s’administre et se normalise toujours plus.

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Les victimes peuvent-elles parler et agir ? Deux paradoxes à l’ère des citoyens-victimes

Article de Gabriel Gatti, Maria Martinez

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 155-167.

Mots clés : Justice-Délinquance, Victime, Citoyenneté, Parole, Mouvement social, Définition, Espagne

À partir des résultats d’une étude empirique de la figure de la victime dans l’Espagne contemporaine, notre article s’interroge sur les effets de son expansion et de sa concurrence croissante avec la figure qui reste
centrale : celle du citoyen. Citoyen et victime sont antithétiques, et pourtant, selon notre hypothèse, ils sont aujourd’hui étroitement liés, voire fusionnés en une nouvelle figure au traitement complexe – celle du citoyen-victime –, active et passive, revendicative et silencieuse… Le citoyen-victime n’est ni l’un ni l’autre, mais à l’ère actuelle, il est l’un – citoyen – parce qu’il est l’autre – victime. Plusieurs paradoxes traversent le citoyen-victime, en particulier les deux sur lesquels nous allons porter notre attention : celui de la
parole et celui de l’action. Sans prétendre les dénouer, notre objectif est de nous interroger sur les difficultés théoriques et pratiques que rencontre le regard scientifique-social en examinant les formes, quelque peu étranges, de parole et d’action du citoyen-victime.

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Le travail de groupe avec les auteurs de violences conjugales

Article de Armelle Dupré, Vincent Tournier

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 49, mars 2015, pp. 115-123.

Mots clés : Enfance-Famille, Justice-Délinquance, Groupe thérapeutique, Violence conjugale, Parole, Injonction thérapeutique

Comment favoriser chez les auteurs de violences conjugales une prise de conscience et un changement de comportement ? A travers leur pratique clinique au sein d’un groupe de parole, Vincent Tournier et Armelle Dupré éclairent cette question et témoignent de la puissance des effets subjectifs que peut représenter le dispositif groupal, y compris lorsque celui-ci s’exerce dans le cadre pénal.

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