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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 17

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Pinocchio ou la question du départ : coordonnées locales du passage à l'acte violent des jeunes dits radicalisés

Article de Gilles Garcia

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 57-66.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Radicalisation, Passage à l'acte, Violence, Adolescent, Psychanalyse

Œil de pin, bois de chauffe doué de la parole. Le Pinocchio de Collodi (1883), conte la « course-pour-la-mort », la séduction des liens adulte/enfant et une forme de fraternité dans l’ânerie qui nous intéresse particulièrement chez ces jeunes qui partent, que le voyage soit réel ou virtuel, soit une dimension structurale propre à l’adolescence de quitter un corps, un lieu, un idéal. Et si ce corps est à quitter, c’est parce que l’anatomie fait toujours destin. En ce sens le repli identitaire s’articule avec la clinique de l’identification. Geppetto représente ce père à la fois sourd et aimant. Cette déconnaissance à l’égard des siens n’est pas seulement l’épiphénomène d’un échec familial, mais surtout la marque d’un acte réussi d’en être enfin… et ce pour un temps relativement court. Il faut donc s’attarder sur leur façon de vivre leur vie pour qu’elle en vaille la peine. Une vie avant la mort !

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La violence est-elle irréfutable ? Phénoménologie d’un traitement d’une conduite sociale

Article de Antigone Mouchtouris

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 11-19.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Violence, Société, Civilisation

Cet article traite du thème de la violence sociale à travers l’expérience de l’ Antiquité grecque. Ce retour au passé nous permet de voir comment une autre civilisation a tenté de résoudre le problème dans sa société.
L’exemple est intéressant car les Grecs avaient une autre vision du monde : pour eux, il fallait traiter l’être humain comme il est et non comme il devrait être. Cette approche nous interpelle car elle n’exclut pas que l’homme puisse aussi être violent ; leur réponse différente ne manque pas de soulever des
interrogations sur notre monde actuel.

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Violence(s) : le printemps chilien ou cette chair coût de l’espérance

Article de Raul Morales La Mura, Piero D. Galloro

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 139-151.

Mots clés : Lien social-Précarité, Vie politique, Contestation, Violence, Symbolique, Société, État, Économie, Répression, Police, Chili

Les derniers mois de 2019 ont vu l’émergence d’une forte mobilisation sociale au Chili, celle-ci ayant pour particularité la volonté explicite de participer à l’écriture d’une nouvelle société. Cette contestation, menée essentiellement par la société civile, est la cristallisation de 30 ans de combats contre le modèle économique, social et institutionnel légué par la dictature militaire et seulement amendé par la société politique. Aussi, lors des manifestations, la violence physique mettra en évidence la violence symbolique du système dominant, soit par ceux des manifestants qui désormais la refusent, soit par ceux dont le ministère est de la préserver.

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Entre respect et non-respect des règles en CHRS : les pratiques des travailleurs sociaux en tension

Article de Laure Liénard

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 115-127.

Mots clés : Travail social : Établissements, Sanction, Travailleur social, CHRS, Usager, Règle, Violence, Relation travailleur social-usager, Décision, Équipe, Pratique professionnelle

La violence est un fait récurrent dans les centres d’hébergement accueillant des personnes sans domicile fixe. Proscrite par le règlement, elle fait l’objet de sanctions pouvant aller jusqu’à un éloignement, temporaire ou définitif, de l’institution. Ces sanctions sont appréciées en équipe et font jouer de multiples niveaux de valeurs et perceptions ; mais c’est l’adhésion de l’usager et la qualité du lien qui sont évaluées en premier lieu.

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La violence de la peine de placement sous surveillance électronique : une violence reconfigurée pour les porteurs condamnés

Article de Mathias Dambuyant

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 101-113.

Mots clés : Justice-Délinquance, Sanction pénale, Peine de substitution, Contrainte, Espace, Temps, Stigmatisation, Violence, Identité, France, Belgique, Suisse

Cet article examine le rapport à la violence de la peine de placement sous surveillance électronique sur le quotidien de ses porteurs. Il s’agit d’une mesure technologique qui renouvelle la finalité de la peine. La violence de la peine du bracelet électronique est proprement reconfigurée car elle concerne les supports de l’identité des porteurs. Durant la peine, le corps, l’espace privé et l’emploi du temps (des porteurs condamnés) deviennent des supports de contrainte et de peine. Ces différents supports engendrent ce que nous définirons comme la « peine de soi ».

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Violence intra-communautaire : le cas des immigrés nigérians à Athènes

Article de Georges Papaioannou

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 91-99.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Violence, Communauté, Migration, Immigré, Femme, Prostitution, Famille, Niger, Grèce

Dans cet article, nous prenons comme principe que la violence peut exister au sein des membres d’une même famille et se reproduire dans des groupes étroitement liés, comme dans une communauté d’immigrés. À travers l’exemple des Nigérians qui habitent à Athènes, nous montrons que la violence intra-communautaire pousse les individus à adopter des comportements abusifs, comme la prostitution. Dans ce contexte social de la violence, on induit que celle issue des membres d’une famille est la plus difficile à vivre et à éviter.

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Creating rapid test for timely CAN syndrome diagnostics

Article de Eva Mydlikova, Peter Patyi, Denisa Vargova, et al.

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 75-90.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Enfant, Enfant maltraité, Diagnostic, Test, Slovaquie

L’objectif de cet article est de faire le point sur le processus de création et de validation d’un test rapide pour quatre formes de base du syndrome CAN (Child Abuse and Neglect, Négligences et abus sur enfants). La base théorique pour la création du test consiste en une approche intégrée mettant l’accent sur l’approche socio-interactive (Bentowim, 1998 ; Gjuričová, 2000 ; Vlčková, 2001 ; Šramová, 2004 ; Fuchsová, 2009 ; et al.). Les principales méthodes appliquées lors de la création du test comprenaient l’analyse de contenu de textes spécialisés, la méthode Delphi et la technique du groupe nominal. Les résultats obtenus ont été traités après une application répétée du test dans la pratique. Les résultats des tests ont montré que les groupes de jeunes enfants sont les plus problématiques en termes de diagnostic, que de nombreux enfants testés se trouvent dans le spectre à haut risque, et que les estimations des chercheurs sont beaucoup plus optimistes que la réalité.

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Du travail social à l’intervention sociale : quand le sens fondamental de la prise en charge du corps vulnérable affirme les complémentarités professionnelles et éloigne du corporatisme

Article de Gisèle Dambuyant

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 49-58.

Mots clés : Lien social-Précarité, Femme, SDF, Corps, Violence, Travail social, Relation travailleur social-usager, Identité, Soins esthétiques

Parmi les personnes les plus violentées dans la société française contemporaine, on peut citer les femmes sans-abri. Ces conditions d’existences génèrent une exposition permanente aux risques et à la violence sous toutes ses formes : climatique, physique, symbolique, sexuelle. Dès lors, on peut élaborer, dans ces contextes, une violence holistique. Rapidement et inexorablement, la personne est atteinte et violentée dans son intégrité globale donnant lieu à des interventions professionnelles. Si la prise en charge médicale reste possible et rapide, notamment en cas d’urgence vitale, la prise en charge sociale apparaît difficile, voire impossible, particulièrement tant que ces femmes résideront dans l’espace public. Comment imaginer des interventions sociales plus adaptées évitant le découragement professionnel ? Imaginer, dès la première rencontre, un parcours d’espaces différenciés et des pratiques complémentaires permet d’envisager une prise en charge globale de ces corps de femmes violentées. Ainsi, on peut conceptualiser un parcours de « soins sociaux » pour aller vers… la reconstruction identitaire.

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Les violences intra-genre dans l’espace privé : des mères contre leurs filles en contexte migratoire

Article de Hakima Mounir

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 35-48.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Violence, Femme, Mère, Fille, Migration, Internet, France, Maroc

On étudie ici les violences des femmes à l’égard des femmes, en l’occurrence des mères envers leurs filles, destinées à faire respecter les traditions du pays d’origine dans un contexte migratoire (familles marocaines vivant en France), à partir des témoignages écrits par des filles postés sur un forum de discussion Bladi.net. Il s’agit de la part de ces filles d’une forme de dénonciation de violences verbales et morales, parfois physiques, qu’elles jugent très dégradantes. On examine ensuite les réponses que ces filles reçoivent de la part d’autres participantes à ce forum, qui indiquent que seule une infime minorité d’entre elles estime que ces violences n’ont pas à être, et suggère d’avoir recours aux possibilités offertes par les lois françaises pour y faire face.

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La violence faite aux femmes dans le monde : une pandémie ?

Article de Anne Françoise Dequiré

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 21-33.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Femme, Abus sexuel, Inégalité, Genre

Dans le monde, les femmes sont les premières victimes de violences : violences physiques, sexuelles, psychologiques, verbales, économiques. Ces multiples formes de violences ont en commun d’instaurer ou de
maintenir une relation de domination, de contrôle, les privant de toute autonomie, niant leurs désirs et leurs droits élémentaires. Cet article se propose de faire un état des lieux des violences faites aux femmes dans le monde, d’en présenter les différentes formes puis d’exposer les causes de ces violences, notamment les causes structurelles et institutionnelles.

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