PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. 11-24.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Reconnaissance, Libéralisme, Démocratie, Identité professionnelle, Implication personnelle, Confiance, Éthique, Témoignage
Dans cet article, l’auteur, sociologue, formatrice en travail social et chercheuse, interroge le fait que les travailleurs sociaux soient méconnus dans leur profession en France. Ainsi, ils demeurent dans l’ombre. Les tensions entre cette méconnaissance et une possible reconnaissance s’accentuent aussi en fonction d’un néo-libéralisme à toute épreuve.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. 49-62.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Société, Médecine, Relation soignant-soigné, Médecin, Santé publique, Politique sanitaire, confinement, Coronavirus
L’auteure rappelle le sens donné à la médicalisation de l’existence depuis les années 1970 et la réinterroge à partir de « l’épreuve » du coronavirus, du confinement, des malades et des soins ainsi que des décisions politiques françaises.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 69, mars 2020, pp. 33-46.
Mots clés : Intimité, Média, Corps, Adolescent, Vie politique, Mort, Sexualité, Exposition, Vie privée
L’intimité, empreinte d’intériorité, est aujourd’hui mise à la vue de tous par le biais d’Internet. Par ce jeu d’expositions, de révélations, d’apparence et de paraître, l’obscène ne s’y déploie-t-il pas ? L’intimité révèle-t-elle alors une dimension obscène de notre société qui impose une fausse transparence ? Quel sens donnons-nous à l’intimité et à l’obscène ?
Le deuil est évoqué en tant qu'épreuve intime mais aussi comme un objet de recherche qui met en évidence la dimension sociale. Comment le deuil est-il vécu quand on voit ou ne voit pas la mort des êtres chers ? Comment notre société marquée par l'accélération accorde-t-elle une place au deuil ? Comment le deuil est-il un analyseur des relations humaines ?
L’article interroge la fabrication de la souffrance sociale au sein même d’une société démocratique. Comment, par un héritage de pensée, la souffrance a-t-elle été perçue comme une épreuve de soi et envers autrui ? En fonction de cette réflexion, pourquoi la démocratie a-t-elle fabriqué par le néo-libéralisme une souffrance sociale du fait de son enlisement, avec aujourd’hui d’autant plus de violences ? Dans quelle mesure les individus peuvent alors développer une « part de rêve » individuelle mais aussi collective ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 55, septembre 2016, pp. 57-68.
Mots clés : Lien social-Précarité, Travail social : Formation, Précarité, Étudiant, Travail social, Expérience, Relation travailleur social-usager
Dans cet article, nous proposons d’étudier une manifestation de la crise au travers de la précarité des étudiants en travail social. Quelle est la situation de ces étudiants qui souhaitent accompagner les plus démunis ? Quelles formes
prend cette précarité ? Comment, dans une société de la crise, peuvent-ils vivre la précarité et accompagner des personnes dans la même situation ?