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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’ESS existe-t-elle ?   Des approches institutionnelles aux initiatives solidaires de proximité

Article de Karine Astier

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 150, 2e trimestre 2021, pp. 85-90.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Solidarité

Cet article a été écrit durant l’année 2019, en master ids essap. Lorsque je me suis assise sur les bancs de l’université, j’avais une représentation idéaliste et simpliste de l’ess : une démarche sociétale innovante axée sur une économie solidaire. La chute de mes représentations a été un peu brutale et la vision s’est quelque peu confrontée à une réalité moins idéale, avec des définitions institutionnelles, une histoire politique. La frontière entre l’économique et le social reste floue.

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Charte des Rues marchandes : pour une reconnaissance des "biffins" comme acteurs sociaux à part entière !

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 128, octobre-décembre 2015, pp. 81-86.

Mots clés : Travail-Emploi, Recherche-action, Milieu urbain, Économie sociale et solidaire, Expérimentation, Innovation sociale

C’est une réalité socio-économique, et aussi un collectif d’acteurs en recherche.
C’est la rencontre entre un parcours de vie et un parcours de l’objet qui suit tout le cycle de la récupération-vente entre la mise au rebut (récupération, tri, revalorisation) et sa réintroduction pour une seconde vie à travers des marchés qui se déroulent régulièrement dans l’espace public (marchés biffins). Par cette expérience collective d’une économie informelle se constitue un groupe diversifié de la population (communauté des récupérateurs-vendeurs) qui y trouve un complément de revenu et un espace de socialisation. Par extension, les Rues marchandes peuvent inclure d’autres activités ayant pour point commun une maîtrise d’usage de la rue comme lieux d’urbanité et d’attractivité.
C’est une association de fait proposant, à travers la présente charte, une plate-forme ressource, et des chantiers en Île-de-France, tout en ayant la perspective de croiser d’autres régions en France et ailleurs où cet espace socio-économique constitue un enjeu. Cet association de fait s’incarne dans un collectif de récupérateurs-vendeurs, militants, citoyens, chercheurs, créateurs, travailleurs sociaux, entrepreneurs et innovateurs de l’économie sociale, formateurs… Tous concernés pour poser autrement la question des Rues marchandes du côté de la solution, non du problème.

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