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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Accès aux soins en santé mentale et médiations en santé. Expérience rouennaise à destination des gens du voyage

Article de Timothée Trompesance, Olivier Jan

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 146, 2e trimestre 2020, pp. 5-8.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accès aux soins, Santé mentale, Gens du voyage, Médiation, Psychiatrie, Précarité, Souffrance psychique, Contre-transfert, Non-recours, Partenariat, Centre social, Culture

Depuis vingt ans existe à Rouen un partenariat entre une équipe mobile psychiatrie précarité (EMPP) et un centre social associatif ayant pour public les gens du voyage de l’agglomération. Il vise l’accès aux soins psychiques de cette population. Quelques principes, rappelés dans ce texte, favorisent l’aspect pratique et incarné de ce travail engagé au profit de personnes peu ou mal demandeuses, évoluant dans des situations socio-anthropologiques complexes, combinant souvent exclusion sociale, différence culturelle et conflits d’appartenance (appartenir à un sous-groupe culturel dans une société dominante globale comporte des difficultés).
Nous mettons en avant qu’un rapport contre--transférentiel culturel de nature ambivalente existe, dont nous sommes dépositaires, dont sont dépositaires les personnes que nous souhaitons aider ici. Il nous semble fondamental d’en être conscients pour mener au mieux notre mission. Le rôle du médiateur en santé (précisé dans nos lignes) comme celui des intervenants de l’EMPP compose avec cette réalité.

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Elaboration de violences agies ou subies en groupe de formation

Article de André Sirota, Camille Curbilié

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 137, 1er trimestre 2018, pp. 105-117.

Mots clés : Travail-Emploi, Violence, Groupe, Narcissisme, Contre-transfert, Formateur

En groupe de formation ou dans une instance d’accompagnement d’une équipe de travail, il arrive que des propos dits par autrui soient reçus par nous comme des projectiles envoyés pour nous faire mal, nous déstabiliser, nous humilier, nous diminuer, voire nous anéantir. Selon les cas ou notre formation, nous pouvons être formateur, accompagnateur d’un groupe ou, par exemple, psychothérapeute ou analyste de groupe. Dans ces différentes occurrences, il peut arriver que nous nous sentions pris délibérément pour cible. Comme ce que nous recevons pour attaque peut ne pas en être une, nous avons à explorer et à comprendre ce qui est mobilisé en nous quand différentes expressions font violence au plus grand nombre ou quand nous nous ressentons personnellement visé.
Dans cet article, les auteurs montrent qu’une interpellation ressentie comme une « attaque » narcissique intime peut recouvrir et masquer d’autres visées. Le sens d’une attaque du cadre, de l’objet, de la tâche, du groupe, ou de la personne qui en est le principal garant, peut se révéler à nous, si nous avons le courage du travail psychique de l’après-coup. Il exige de nous la reconnaissance de nos projections propres, que l’on nomme transféro--contre-transférentielles quand on se réfère à la psychanalyse. Comprendre ce qui advient en soi permet de restaurer sa disponibilité psychique à autrui et à plus d’un autre.

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