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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’hébergement de réfugiés chez des particuliers. Liberté, humanité, solidarité

Article de Elodie Rémy

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 201-218.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Accueil, Solidarité, Hébergement, Bénévolat, Cohabitation, Attachement, Relation d'aide, Engagement

Cet article traite de l’hébergement de réfugiés chez des particuliers, spécialement des liens qu’il crée et de la relation d’aide qui s’y construit, ainsi que de son impact sur les individus et la société. Il décrit comment cette forme spécifique de solidarité d’engagement, qui se concrétise par un accueil original réalisé au domicile de ménages non professionnels en faveur d’un public très vulnérable de personnes déracinées de force, peut conduire au prendre soin, malgré les ajustements à trouver et grâce au souci éthique d’équipes professionnelles et/ou bénévoles qui accompagnent les personnes et régulent les cohabitations. L’accent est mis sur la pluralité des niveaux et degrés d’intégration, laquelle ne repose pas exclusivement sur l’insertion socio-économique par l’emploi et le logement, mais également sur un sain attachement affectif entre personnes, facteur d’intégration et de bien « vivre ensemble »

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L’ess et le travail social : les nouvelles convergences entre deux conceptions de la solidarité

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 219-230.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Économie sociale et solidaire, Travail social, Solidarité, Professionnalisation, Politique sociale

Le travail social et l’économie sociale et solidaire sont nés de préoccupations semblables et affichent les mêmes finalités : favoriser la cohésion sociale dans une conception démocratique de la société, renforcer les formes de solidarité qui s’expriment déjà dans les relations entre les personnes. Cependant, ces deux approches se sont développées séparément, ont donné naissance à des dispositifs d’intervention distincts, ont suscité des conceptions différentes de la professionnalisation des acteurs, voire se sont adressés à des acteurs différents. Aujourd’hui, les convergences entre les deux approches de la solidarité se traduisent par une évolution des représentations dont les différents acteurs sont porteurs, par des initiatives et par des formations communes, mais aussi par de nouvelles orientations des politiques publiques.

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Du travail social à l’économie sociale et solidaire

Article de Jean Louis Laville

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 231-246.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Économie sociale et solidaire, Intervention sociale, Pluridisciplinarité

Les représentations de l’économie sociale et solidaire (ess) chez les travailleurs sociaux sont très contrastées. Certains s’en prévalent pour accélérer une évolution entrepreneuriale des structures qu’ils dirigent dans le secteur social et médico-social ; ils s’opposent à ceux qui y voient une managérialisation de l’action sociale. Mais d’autres encore considèrent que l’inscription dans l’ess peut faciliter l’évolution vers une plus grande participation des usagers, favorisant une démocratisation de l’intervention sociale.
Cette contribution cherche à expliquer cette confusion par le fait que l’ess est un compromis stratégique et politique. Cette alliance utile dans le rapport de forces avec les politiques publiques ne doit pas faire oublier l’existence de deux théories distinctes, celle de l’économie sociale et celle de l’économie solidaire. La référence implicite à l’une ou l’autre explique largement les différences qui s’expriment. Il importe donc de préciser les implications de chacune d’entre elles.

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Le délit de solidarité en débat

Article de Brigitte Bouquet

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 187-200.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Solidarité, Immigré, Délit, Étranger

Le « délit de solidarité », qui n’a aucune existence juridique, est en quelque sorte un concept militant, formulé pour la première fois par le Groupe d’information et de soutien des immigrés (gisti) en 1995 lors d’une campagne pour dénoncer les vagues d’interpellations envers des citoyens et des bénévoles associatifs portant assistance aux migrants. Puis le terme « délit de solidarité » a été largement utilisé pour dissuader et désigner les sanctions encourues par les personnes venant en aide aux étrangers en situation irrégulière ou pour justifier des poursuites engagées sous d’autres prétextes. En juillet 2018, le Conseil constitutionnel a estimé que l’aide au séjour et à la circulation d’une personne en situation irrégulière, lorsqu’elle était faite pour des raisons humanitaires et désintéressées, ne pouvait être considérée comme délictuelle. Mais il n’a pas « aboli » l’incrimination irrégulière de l’aide à l’entrée, au séjour ou à la circulation. La menace judiciaire plane donc toujours sur les militants solidaires.

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Polyvalence de secteur : un modèle qui perdure en s’adaptant ?

Article de Lucienne Chibrac, Marie Paule Cols

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 247-259.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Polyvalence de secteur, Intervention sociale, Pratique professionnelle

Origines d’un mode d’organisation de l’action sociale et de l’intervention sociale : la polyvalence de secteur
La structuration de la polyvalence
L’organisation de la polyvalence
Les missions de la polyvalence
Polyvalence/spécialisation/partenariat
La question de l’encadrement
Les modes d’intervention de la polyvalence
Accompagnement individuel/travail collectif/développement social
Les démarches participatives/le pouvoir d’agir des personnes et des groupes accompagnés

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Etre solidaire. De qui, pour quoi ?

Article de Marie Claude Blais

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 13-25.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Solidarité, Concept, Morale, Approche historique

Cet article retrace le processus qui a permis à l’idée de « solidarité », née dans les milieux progressistes de la Restauration, de passer du champ des sciences naturelles et sociales vers la sphère politique. Ce transfert est l’œuvre d’un premier ministre radical de la IIIe République, Léon Bourgeois, qui, en 1896, formula une doctrine politique reposant sur les obligations générées par le fait irrécusable de l’interdépendance entre tous les hommes. Sous le nom de « solidarisme », il inventa ainsi un modèle à la fois social et libéral susceptible de s’opposer au libéralisme sans frein comme aux idées collectivistes montantes. C’est cette synthèse démocratico-libérale qui se cherche encore aujourd’hui à travers les politiques publiques de solidarité, au niveau national comme international.

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La solidarité par les droits et par l'engagement

Article de Brigitte Bouquet, Marcel Jaeger

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 7-246.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Solidarité, Exclusion sociale, Professionnalisation, Accessibilité, Militantisme, Accès aux droits

La solidarité est à la base de la construction d’une société. Elle est à la fois un lien fraternel et une valeur sociale qui unissent le destin de tous les hommes. Mais actuellement la solidarité par le droit est questionnée du fait de dispositifs complexes et cloisonnés, de réponses fractionnées, d’accompagnements sociaux souvent redondants… Ainsi, dans leur rapport Gouvernance des politiques de solidarité (décembre 2012), Michel Dinet et Michel Thierry ont proposé de passer de la « solidarité de droit » à la « solidarité d’engagement ». Celle-ci se manifeste sous différentes formes de « pratiques de réciprocité », de gouvernance collective. Cela rejoint l’économie sociale et solidaire, et montre une conjonction d’objectifs.

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L’engagement à l’épreuve d’un " faire"

Article de Pascal Nicolas Le Strat

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 125-134.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Militantisme, Expérimentation, Coopération, Empowerment, Quartier, Démocratie participative, Engagement, Dunkerque

L’engagement est la période contemporaine de l’« âge du faire ». C’est agir en situation, dans le moment présent, introduisant de nouvelles perspectives, ouvrant des interstices ou provoquant des bifurcations avec l’espoir de décaler ou décadrer un existant jugé intolérable. L’engagement se tient au cœur de l’expérience et, au cœur de cette conception démocratique, se développe une pratique du récit. Prenant l’exemple d’une zad, l’engagement est à la fois impliqué et impliquant, critique et contributif. Il s’incorpore dans des moments partagés à l’occasion d’une socialité de quartier, d’une expérience de co-création ou d’une coopération d’activité.

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"Une réponse accompagnée pour tous ", la solidarité d’engagement en pratique

Article de Marina Drobi

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 153-165.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Solidarité, Personne handicapée, Traité, Accompagnement, Approche globale, Engagement, Inclusion

Conçue pour corriger les insuffisances du système d’accompagnement des parcours des personnes en situation de handicap, la démarche « Une réponse accompagnée pour tous » se déploie au moment même où la Convention internationale des droits des personnes handicapées devient la référence incontournable des politiques nationales. Son approche globale des besoins des personnes, son ancrage territorial ainsi que l’accent mis sur l’effectivité des droits et le renforcement du pouvoir d’agir en font un vecteur du passage à la solidarité d’engagement dans le champ du handicap. Le premier retour d’expériences territoriales témoigne d’évolutions profondes portées par le principe de responsabilité collective. En effet, seule la mobilisation de tous – pouvoirs publics, associations, professionnels, personnes elles-mêmes et leurs proches – peut permettre de relever plusieurs défis posés par cette démarche, et notamment celui d’approche inclusive qui doit guider aujourd’hui tout projet d’accompagnement. C’est loin d’être acquis car il s’agit d’un changement culturel considérable qu’il est nécessaire d’accompagner dans la durée.

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La trajectoire politique de la notion de solidarité

Article de Malka Dubreu

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 41-56.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Approche historique, Solidarité, Socialisme, Libéralisme, Engagement

Cet article a pour objet d’analyser les variations de sens de la solidarité au prisme des politiques sociales et de se questionner sur la forme qu’elle est susceptible de prendre aujourd’hui.
En effet, l’étude de la trajectoire politique de la notion de solidarité offre un point de vue pertinent sur les transformations du modèle social français, modèle qu’elle n’a cessé d’imprégner. À l’origine, la solidarité se veut être une troisième voie entre socialisme et libéralisme : c’est cette troisième voie que les gouvernants de la IIIe République ont tenté de tracer avec l’élaboration des premières lois d’assistance et d’assurance. Confronté à la crise économique de 1929, ce modèle social s’est renouvelé durant la Seconde Guerre mondiale pour aboutir à la mise en place de l’État social, dont la forme est également un compromis, cette fois-ci entre socialisme humaniste et néolibéralisme. Ce nouveau modèle se heurte aujourd’hui au contexte économique, ce qui amène la notion de solidarité à être redéfinie par le législateur.

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