PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 45, n° 1, janvier 2024, pp. 65-81.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Famille, Traumatisme, Filiation, Adolescent, Rupture, Enfant handicapé, Parentalité, Souffrance psychique, Socialisation, Projet individualisé, Handicap moteur, Culpabilité, Intergénérationnel, Relation enfant-parents
La famille ayant subi un traumatisme doit non seulement survivre, mais aussi se renouveler pour rester le cadre sécurisant dans lequel ses membres trouvent les impulsions nécessaires à leur double besoin d’appartenance et d’individuation. Comment ce double mouvement peut-il advenir et se maintenir dans les familles dans lesquelles le handicap d’un enfant vient faire traumatisme ? La question de la rupture temporelle et mythique que peut représenter le handicap sera abordée à travers l’exposé de la situation de Karine, rencontrée au sein d’une institution spécialisée qui accueille des enfants et des adolescents atteints d’une déficience motrice. À travers la description de ce cas clinique et des apports théoriques de l’épistémologie systémique, nous verrons comment penser les familles confrontées au handicap et le rôle de l’institution et des équipes pluridisciplinaires dans ces parcours atypiques.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 4, décembre 2022, pp. 285-305.
Mots clés : Enfance-Famille, Conte, Éducation, Parentalité, Soutien à la parentalité, Relation enfant-parents, Culpabilité, Psychologie du développement
Désemparés ou culpabilisés, de nombreux parents interrogent leur place à une époque où l’accent est mis sur la démocratie familiale, l’horizontalité et la parentalité positive. Pourquoi proposer un travail à partir d’un conte ? Parce qu’il a été écrit pour illustrer des problématiques particulières à l’éducation. Deux enfants, pour devenir « chevaliers de l’ordre du grandir », devront parcourir les six étapes d’un voyage initiatique ; pour sa dimension mythique, propre à redonner ses lettres de noblesse au fait de grandir, trop souvent considéré comme « naturel et automatique ».
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 2, juin 2021, pp. 89-111.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abus sexuel, Inceste, Pédophilie, Répétition, Thérapie, Approche systémique, Prise en charge, Honte, Culpabilité, Victime, Identité sexuelle, Enfant maltraité, Thérapie familiale, Traumatisme, Image de soi
La pratique clinique avec les auteurs d’abus sexuels se révèle riche d’enseignements utiles à l’accompagnement thérapeutique des victimes. Je voudrais ici nuancer certaines idées reçues et m’affranchir d’une vision manichéenne auteurs-victimes qui s’avère contre-productive sur le plan clinique. Diaboliser l’agresseur, présenté comme entièrement mauvais, n’aide pas la victime à élaborer ses pénibles sentiments de honte et de culpabilité, aussi infondés soient-ils, en partie liés à la relation complexe et ambivalente qui a pu se nouer entre eux. Des pistes cliniques intégrant cette complexité seront suggérées.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 2, juin 2021, pp. 113-122.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Psychiatrie infantile, Approche systémique, Relation enfant-parents, Culpabilité, Implication personnelle, Responsabilité, Consultation
« Est-ce qu’on fait quelque chose de faux ou est-ce qu’il/elle a un problème ? » On peut penser que tous les parents qui consultent pour leur enfant dans un service de pédopsychiatrie se posent cette question de façon plus ou moins explicite. Tout le défi pour le thérapeute systémique consiste alors à essayer de mobiliser les parents, de les impliquer dans le suivi, sans les culpabiliser en les faisant se sentir comme étant la cause du problème. Cet article propose une réflexion sur comment responsabiliser l’entourage du patient sans culpabiliser. La question de la différence entre les notions de responsabilité et de culpabilité sera notamment abordée, puis l’intervention intégrative de la connotation positive responsabilisante sera présentée et les implications sur les settings thérapeutiques seront discutées.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 1, mars 2017, pp. 71-87.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Perte, Attachement, Aidant familial, Placement, EHPAD, Modèle, Couple, Culpabilité, Fatigue, Thérapie de couple, Souffrance psychique
Troisième prix des jeunes auteurs - Cet article présente les résultats d’une étude exploratoire qualitative portant sur les modalités de réaménagement du lien conjugal lorsque l’un des membres du couple est atteint d’une maladie d’Alzheimer ou d’une démence apparentée et est placé en institution. L’analyse s’appuie sur le concept de « perte ambiguë » (Boss, 2002), l’approche systémique du fonctionnement du couple (Caillé, 2004) et le concept de « loyauté » (Boszormenyi-Nagy, 1973). Cette étude suggère des premières pistes de réflexion pour mettre en place un accompagnement des conjoints valides pour les aider à revisiter leur modèle de couple et à s’engager dans un processus de reconstruction identitaire leur permettant d’accepter la perte ambiguë de leur partenaire dément et placé en institution.
Article de Léonard NGUIMFACK, Rosa CARON AFFRONTI, Daniel BEAUNE
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 30, n° 4, pp. 507-521.
Mots clés : Thérapie de couple, Culpabilité, Approche systémique, Parents, Relation enfant-parents, Trouble du comportement, Difficulté scolaire, Changement, Relation familiale, Adolescent, THERAPIE BREVE
Pris dans l'engrenage de la ponctuation des séquences de faits entre ses parents, l'adolescent qui, ici, sert d'objet de culpabilisation réciproque va développer des troubles de comportement et des conduites d'inadaptation scolaire qui sont pour lui une solution adaptative à la situation qu'il vit. Aussi, le suivi thérapeutique basé essentiellement sur la thérapie systémique brève dont sa famille et lui ont bénéficié, va aboutir chez eux au développement de capacités pour le changement, idéal à la disparition de ses symptômes. Le changement initié par le thérapeute sera maintenu et consolidé en son absence grâce aux capacités d'autorégulation du système familial.