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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les tout-petits et les animaux

Article de Sandie BELAIR

Paru dans la revue Spirale, n° 77, mars 2016, pp. 13-142.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Animal, Relation, Adaptation, Médiation, Motricité, Milieu naturel, Éveil, Environnement, Attachement, Nourrisson, Interaction, Crèche, MEDIATION EDUCATIVE

C’est Freud qui écrivait en 1913 : « L’enfant ne présente pas encore la moindre trace de l’orgueil qui, par la suite, pousse l’Homme civilisé adulte à séparer sa propre nature de tout le règne animal par une ligne de démarcation tranchée. Sans hésiter, il accorde à l’animal d’être pleinement un égal... ». Ce numéro de Spirale accorde sans hésiter son dossier à cet égal de l’enfant, l’animal. Qu’est-ce qu’un animal pour un petit enfant ? Qu'est-ce que l'animal apporte à son développement cognitif, émotionnel, relationnel ? Est-il, comme le pédiatre anglais D.W. Winnicott le supposait, un objet transitionnel, le descendant direct du sein maternel ? Soutient-il les affects de vitalité du tout-petit ? Favorise-t-il son attachement sécure ? Développe-t-il son sens de l’agir ? Est-il à lui tout seul un terrain de découverte et d’expérience, le lieu élu de l’intersubjectivité et de la découverte empathique du monde et des autres ? D’éclairages scientifiques en témoignages étonnants, Spirale ouvre ses pages aux chiens, chats, cobayes, lapins, perruches et autres poissons rouges, qui ont accompagné nos enfances – et pourquoi pas aux ânes, poules, canards, aux poulains, aux dauphins – et même à ces animaux si familiers des contes et des dessins animés. Le petit d’Homme ne serait-il pas tout compte fait une drôle de bête qui entretient de bien curieuses relations avec le monde animal car ses rapports avec les animaux sont pour le moins ambivalents, n’est-ce pas ?

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Le bébé des neurosciences

Article de Jacques Dayan

Paru dans la revue Spirale, n° 76, décembre 2015, pp. 15-83.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Neurobiologie, Cerveau, Psychologie du développement, Recherche, Cognition, Perception, Motricité, Comportement social, Développement sensoriel, Psychisme, Rythme, Pikler (Emmi)

Peut-on mieux comprendre les bébés, à partir de ce qui se passe dans leurs cerveaux ? Et si les dernières découvertes de la neurobiologie et de l’imagerie cérébrale nous permettaient de rendre nos enfants plus heureux ? Les neuroscientifiques ont clairement montré que le cerveau dispose d’une grande capacité́ d’adaptation aux demandes de son environnement : la plasticité́. Elle est une caractéristique fondamentale du cerveau tout au long de la vie, même s’il existe des périodes idéales ou « sensibles » durant lesquelles un apprentissage donné présentera une efficacité́ maximale. Alors si les tempêtes émotionnelles des tout-petits et leurs peurs irrationnelles (un bruit, le noir, une forme) sont en lien avec l’immaturité de leurs structures cérébrales, notamment celles situées dans le cortex orbitofrontal, comment les aider à apprivoiser et connaître leurs émotions ? Si les bienfaits du toucher lors d'un câlin génèrent la sécrétion d'ocytocine, l'hormone du bien-être, la bienveillance permet-elle à aux circuits cérébraux, qui vont de l’émotionnel au rationnel, de grandir ? Si le « système de motivation et de récompense » stimule la curiosité et active la sécrétion de dopamine, faut-il donc encourager plus souvent ses enfants ? Ce numéro sonde les cerveaux de nos petits bouts pour essayer de mieux comprendre la vie naissante et son développement.

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