PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Le processus d'évaluation du risque suicidaire est centré avant tout sur l'estimation de la détermination de la personne au passage à l'acte, avec pour objectif la prise en charge de sa détresse. Il faut engager une communication avec le patient, son entourage familial et le réseau professionnel. L'évaluation passe par une étape de documentation, afin de réunir de multiples éléments sur le patient et les facteurs de risque. Des facteurs de risque psychopathologiques, biographiques et situationnels permettent de poser l'indication d'hospitalisation, elle s'appuie sur une triple évaluation du risque, de l'urgence et du danger (RUD).
L'émergence de la la schizophrénie marque un bouleversement pour le jeune patient et son entourage. La recherche montre que la longue phase prodromique ouvre la possibilité d'actions préventives pour limiter et retarder l'évolution des troubles. Dans ce champ de l'intervention précoce, il s'agit de soigner sans diagnostic certain... mais pas sans évaluation. Concrètement, il faut dès que possible instaurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée au stade évolutif de la maladie, ce qui pose entre autres la question de l'accès aux soins des adolescents.
Article de J. NOEL, Patrice HUERRE, Philippe JEAMMET, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 91, octobre 2004, pp. 21-68.
Mots clés : Suicide, Adolescent, Approche clinique, Récidive, Prévention, Hospitalisation, Réseau, Fin de la prise en charge, Famille, Rôle, Urgence médicale, Pédiatrie, Psychothérapie, PSYCHOLOGIE DE L'ADOLESCENT