Article de Mathieu Bidard
Paru dans la revue Santé mentale, n° 257, avril 2021, pp. 48-52.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adaptation, Altérité, Délire, Déni, Désir, Fantasme, Névrose, Réel, Psychanalyse, Psychose, Subjectivité
On entend souvent les soignants évoquer la capacité du patient à être "adapté", dans le groupe, dans sa vie quotidienne, avec ses proches ... Dans la perspective psychanalytique, être adapté, avoir un comportement adapté, c'est répondre ce que l'Autre nous demande, donner ce qu'on attend de nous. Le désir, par rapport à la demande, est plutôt asocial, il contredit la demande de l'Autre, et résiste au bien commun.
Article de Edmond Marc, Christophe Pacific, Walter Hesbeen, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 224, janvier 2018, pp. 19-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Psychiatrie, Affectivité, Émotion, Relation soignant-soigné, Psychanalyse, Amour, Cadre thérapeutique, Philosophie, Empathie, Altérité, Écoute, Carence affective, Attachement, Traumatisme, Posture professionnelle, Démence sénile, Éthique
N'est-il pas paradoxal, voire provocateur d'accoler tendresse et psychiatrie ? Pourtant, comment envisager de soigner sans s'engager émotionnellement ? Alors que le soin se construit essentiellement via la relation soignant-soigné, la tendresse s'inscrit comme tonalité au lien thérapeutique. Pour le soignant, oser puis parvenir à se montrer "tendre" requiert un travail sur soi et constitue en quelque sorte une éthique de la sollicitude.
Article de Vassilis Kapsambelis, Didier Bourgeois, Constance Gard, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 201, octobre 2015, pp. 27-93.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatre, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Cadre thérapeutique, Approche clinique, Mécanisme de défense, Névrose, Psychose, Trouble de la personnalité, Transfert, Psychanalyse, Altérité, Estime de soi, Image de soi, Relation d'aide, Cadre, Management, Travail d'équipe, Hôpital psychiatrique, Lien social, Relation interpersonnelle, Philosophie, Concept
Pourquoi la psychiatrie fait-elle grand cas de la confiance, nécessaire à tout échange humain ? Plus que celle que les soignants cherchent à gagner, la confiance à accorder au patient constitue ici la véritable caractéristique de la relation thérapeutique. L'objectif reste de faire confiance à la partie "saine" du patient, momentanément ou durablement écrasée par la maladie, et qui attend un signe du soignant. Une clinique de la confiance qui reste difficile à déployer dans un climat social marqué par la peur et la défiance.