PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Ce numéro de la revue Rhizome explore différentes formes d’expressions artistiques. Certaines affichent des vertus thérapeutiques, d’autres ont des visées politiques ou sont reconnues dans le domaine de l’art.
La lecture de ce numéro nous encourage à ne pas chercher à circonscrire ces expressions a priori à tel ou tel champ, mais plutôt à les valoriser comme autant d’échappées créatives.
Ce numéro est constitué des articles suivants :
- L’hospitalité en chantier, art et design à l’hôpital public
- Ce que l’architecture fait au soin et inversement
- Les médiations thérapeutiques
- Proposer des ateliers de médiation musicale en psychiatrie
- Les « prescriptions culturelles® » : une thérapie par la beauté
- « L’effet Mozart » et le rétablissement
- Se raconter par l’écriture, un atelier à destination des personnes migrantes
- La plume thérapeutique
- Des paysages
- « L’art brut a changé ma vie »
- Des arts visibles pour s’émanciper
Ce numéro de Rhizome illustre différentes formes de violence, qu’elles soient physiques, symboliques, politiques, ou psychologiques et identifie ses échos sur celles et ceux qui y sont exposés. La connaissance contemporaine sur le traumatisme réactualise en effet la considération portée aux usages et aux vécus de violence. La lecture de ce numéro invite à résister à la violence, tout en considérant ses causes et ses conséquences psychiques et sociales : soit en comprendre la teneur, pour ne jamais l’envisager comme une finalité.
Différentes modalités d’intervention humanitaire se sont développées dans un monde bouleversé par des situations de crises majeures. Aujourd’hui, dans un contexte postcolonial, le modèle de l’action humanitaire se transforme au profit d’actions nationales ou internationales marquées du sceau de l’urgence et visant à répondre aux besoins fondamentaux des personnes. Dans cette perspective, les interventions humanitaires intègrent de plus en plus des programmes qui s’inscrivent dans la terminologie « santé mentale et soutien psychosocial » (SMSPS, ou Mental Health and Psychosocial Support [MHPSS]).
Paru dans la revue Rhizome, n° 72, juillet 2019, pp. 1-19.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Zoothérapie, Psychiatrie, SDF, Thérapie, Établissement de santé, Établissement social et médicosocial, MEDIATION ANIMALE
La réflexion sur les liens entre l’humain et l’animal, nourrie par les considérations sur la bientraitance animale, trouve un écho dans les champs de la précarité et de la santé mentale. Si les hôpitaux psychiatriques, construits traditionnellement à la campagne, étaient lotis de fermes et d’animaux, l’évolution de ces structures a éloigné un temps les animaux des services de soins. Aujourd’hui, chats, chiens, chevaux reviennent en force à l’aune de projets thérapeutiques relevant de l’aide ou du soin.Dans l’article introductif de ce numéro, Jérôme Michalon – dont le titre de l’ouvrage a inspiré celui de ce numéro Rhizome – explique comment les « pratiques de soins par contact animalier » se développent de façon concomitante à une individualisation de notre rapport aux animaux.
Paru dans la revue Rhizome, n° 61, septembre 2016, pp. 1-19.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé, Santé mentale, Interaction, Psychiatrie, Communication, Technologie, Réseau d'information et de communication, Télémédecine
II y a encore deux décennies, le rapport entre mondes virtuels et mondes réels n’était pas une préoccupation majeure dans le champ de l’intervention psychosociale. Tout du moins, le virtuel se confondait avec l’imaginaire et pouvait intéresser à ce titre des professionnels du champ de la santé mentale. Ce qui est « nouveau » c’est que le virtuel est paradoxalement objectivable : c’est internet, les nouveaux moyens de communication, la réalité virtuelle…
Ainsi les outils informatiques sont présents dans l’ordinaire de nos activités. Leurs applications (au double sens du mot) sont quotidiennes et potentiellement infinies. La dite « révolution numérique » a transformé les pratiques. Jouant avec le temps et l’espace selon des possibilités démultipliées, les dispositifs numériques favorisent la réalisation - parfois illusoire - d’une utopie d’ubiquité aussi vieille que l’humanité. Riches de potentialités, de possibilités, d’occasions multiples, ces nouveaux miroirs et écrans contribuent à redéfinir des bornages sociaux et psychiques entre virtualité et réalité.
Leurs frontières s’enchevêtrent pour tisser de nouvelles formes d’interactions, de liens, de jeux, d’identifications entre nous et les autres, entre soi et le monde. Comment imaginer que les champs conjoints de la santé et de l’accompagnement social ne soient pas, à leur tour, saisis par cette (r)évolution ? La croissance irrésistible et parfois incontrôlée de la e-santé et de la télémédecine, des consultations et des expertises à distance en est la manifestation la plus visible.
Dans ce qui apparaît comme une expérience collective sans antécédent, soulignons ici deux figures illustratives des évolutions à l’œuvre : celle du modérateur et de l’avatar. Chacune de ces figures pose des questions de jeu social et de (bons) liens à inventer ou réinventer sur « sites ».
Paru dans la revue Rhizome, n° 60, juin 2016, pp. 1-19.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Identité sexuelle, Homosexualité, Accompagnement, Suicide, Psychiatrie, Handicap, Inégalité
La sexualité, dans les pays occidentaux, s’affirme dans sa pluralité. Ce titre « sexualités » nous invite alors à interroger les conséquences de cette affirmation plurielle et publique, notamment à propos des effets sur les vulnérabilités psychiques et sociales, tout autant que sur la clinique et l’Institution. Cette perspective, et c’est le premier enseignement des articles reçus, modifie le statut de la santé mentale. Elle est moins ce qui qualifie psychiquement le sujet que ce qui est convoqué quand il s’agit de venir étayer la personne dans ses choix. De ce numéro, retenons trois perspectives : sexualités publiques et politiques, inégalités et sexualités et sexualités et cliniques.
Paru dans la revue Rhizome, n° 58, novembre 2015, 19 p..
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Usager, Droits des usagers, Psychiatrie, Santé mentale, Formation, Formateur, Participation
Une récente recherche-action de l'Orspere-Samdarra sur la participation des usagers au sein du conseil local de santé mentale de la ville de Marseille (Cosm) est le déclencheur et le dynamiseur de ce numéro. Cette recherche pointe à la fois l’actualité du thème et un embarras diffus à le concrétiser sur le terrain. Ces deux éléments sont récurrents dans de nombreux articles de ce numéro. De fait, l’importance des enjeux sous tendant l’actualité de la participation des usagers en santé mentale, rend nécessaire une mise en perspective historique et culturelle.