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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les relations entre parents et professionnels de la petite enfance : un système d’attentes et de conventions sociales

Article de Bertrand Geay

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 309-315.

Mots clés : Enfance-Famille, Mode de garde, Jeune enfant, Classe sociale, Parents, Professionnel de l'enfance

Revue française des affaires sociales : À partir de l’Étude longitudinale française depuis l’enfance (Elfe) et de votre étude qualitative auprès de 50 familles, qui toutes les deux suivent des enfants depuis leur naissance, en 2011, pouvez-vous nous dire quelles sont les attentes des parents en matière de modes d’accueil, quel est le mode d’accueil idéal de leur point de vue ? Quels sont les moyens mis en œuvre pour trouver un mode d’accueil, quels sont les critères mis en avant par les parents ? Ces questions diffèrent-elles selon la classe sociale des parents ?

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Pourquoi les parents préfèrent-ils la crèche ? Les représentations hiérarchisées des modes de garde professionnels

Article de Marie Cartier, Anaïs Collet, Estelle Czerny, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 247-264.

Mots clés : Enfance-Famille, Garde des enfants, Travail, Parents, Mode de garde, Crèche, Assistant maternel, Classe sociale, Éveil

Dans un contexte de montée de la bi-activité des conjoints, la question du choix du mode de garde se pose de façon aiguë pour les parents de jeunes enfants. Or, bien que l’offre de garde en crèche soit moins répandue que celle par les assistantes maternelles, les parents manifestent un rejet assez net de ces dernières et leur accordent moins spontanément leur confiance. À partir d’une enquête par entretiens auprès de 32 couples, l’article interroge les raisons de cette disqualification persistante des assistantes maternelles, en soulignant les différenciations sociales de ce jugement selon la position des parents et la pente de leur trajectoire, et également selon le genre. Si les parents des classes supérieures tendent à écarter le recours aux assistantes maternelles dans le cadre de ce qui s’apparente à une présomption d’incompétence de classe, les parents des classes moyennes et populaires expriment quant à eux des attentes éducatives et socialisatrices différenciées, inspirées de la « culture psy », d’une réinterprétation scolaire de l’éveil de l’enfant et d’un attachement à la crèche comme préparation à l’école maternelle exigeant des enfants discipline et autonomie. Ces attentes se doublent, dans les couples de classes populaires interviewés, de la crainte de confier leurs enfants à des femmes incontrôlables, soupçonnées d’échapper aux contraintes de l’emploi salarié.

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