Article de Anders Tegnell
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 125-132.
Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Gestion, Crise, Santé publique, Responsabilité, Confiance, Mortalité, Vulnérabilité, Vaccination, Économie, Suède
RFAS : Quelle est l’organisation adoptée par la Suède pour la gestion de la crise sanitaire ?
En tant qu’agence de santé publique, Folkhälsomyndigheten (FHM) a la responsabilité de coordonner l’ensemble des décisions et des actions lorsqu’il s’agit d’identifier une maladie infectieuse et d’y répondre. C’est donc notre rôle de coordonner tout cela. Il y a, en Suède, une loi sur les maladies infectieuses (Communicable Diseases Act ) qui donne aux agences un pouvoir de réglementation dont elles font usage. Elles ont une large capacité d’action. [...]
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Article de Dominique Acker
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 101-123.
Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Gestion, Crise, Santé publique, Stratégie, Sécurité, Mortalité, Vaccination, Télétravail, Réduction des risques, Responsabilité, Masque, Économie, Confiance, Suède
Dans leur ensemble , les pays nordiques, l’Islande, la Finlande, la Norvège et, dans une moindre mesure, le Danemark, semblent actuellement parmi les plus épargnés en termes d’incidence du Covid-19 sur la mortalité de leur population. Plusieurs sites permettent d’avoir une vision globale de la situation dans les différents pays : nous avons consulté particulièrement celui de l’ECDC (European Center for Diseases Control) qui assure désormais une communication hebdomadaire des indicateurs et celui de l’Institut de médecine globale de l’université de Genève, qui maintient un tableau de bord quotidien de la pandémie (professeur Antoine Flahault). [...]
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Article de Daniel Benamouzig
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2018, pp. 181-201.
Mots clés : Santé-Santé publique, Évaluation, Médicament, Économie, Expertise, Prix, Industrie, Décision, Crise
En vingt ans, NICE (National Institute for Clinical Excellence) s’est imposé comme une agence de référence internationale en matière d’évaluation médico-économique. Créée en 1999, l’agence a conservé deux spécificités : le caractère central des analyses coûts-résultats dans ses travaux, et une expertise en matière de médicament. NICE a conquis une capacité administrative dans des contextes débattus, sur lesquels les industriels se sont efforcés d’exercer une influence récurrente, comme l’illustre l’analyse sociologique du cas de l’interféron bêta dans le traitement de la sclérose en plaques. L’introduction du médicament à un prix élevé en 1995, dans un contexte de réorganisation du système de soins, accompagne la création d’une agence nationale. Mais des stratégies de contournement mises en œuvre par des industriels donnent à voir des formes d’influence, voire d’interférences avec la décision publique, qui aboutissent à l’invention d’un « schéma de partage de risques » dont la mise en œuvre se déploie jusqu’aujourd’hui. Tout en contournant les avis négatifs de NICE, l’accord garantit durablement un prix élevé à des médicaments controversés.
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