PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Dans les recherches sur les organisations financières des ménages, l’argent masculin est souvent présenté comme un argent préservé, un argent puissant car associé à du pouvoir et à un certain nombre de privilèges. L’image qui en est donnée lors d’un divorce est tout autre. S’appuyant sur une quarantaine d’entretiens réalisés auprès d’hommes, de femmes et d’enfants de couples divorcés, cet article tente d’expliquer d’où vient la représentation largement partagée par les acteurs et actrices du divorce du père financièrement perdant et d’un argent masculin menacé par la séparation. Il montre que cette représentation a valeur de prophétie autoréalisatrice, car elle a des conséquences sur les arrangements financiers qui se mettent en place entre les femmes et les hommes mais aussi avec les enfants suite à une séparation. Ces échanges familiaux post-rupture vont contribuer à renforcer le prestige symbolique de l’argent masculin et à invisibiliser les contributions féminines et enfantines confortant la perception qu’à l’argent masculin généreux répond l’argent immérité des femmes et des enfants.
Paru dans la revue Recherches familiales, n° 17, 2020, pp. 89-102.
Mots clés : Enfance-Famille, Autonomie, Enfant, Famille, Technologie de l'information et de la communication, Média, Accompagnement, Relation enfant-parents
Paru dans la revue Recherches familiales, n° 12, 2015, pp. 289-306.
Mots clés : Enfance-Famille, Mariage, Imaginaire, Représentation sociale, Débat, Homosexualité, Différence, Statut social, Enfant, Intérêt de l'enfant, Individu
Cet article revient sur les évènements du printemps 2013 qui avaient vu s'affronter tenants et adversaires du prétendu "mariage pour tous". Il se propose de clarifier les arguments mobilisés par les uns et les autres au regard de ce que les sciences sociales ont pu établir quant à la manière de comprendre ce que "faire famille" signifie. Il souligne ainsi le poids de l'imaginaire social dans cette signification, singulièrement de notre imaginaire social christianisé. Il entend aussi situer les débats qui ont entouré l'adoption de la loi dite "mariage pour tous" dans le contexte de sociétés qui ont promu l'enfant et l'individu singulier au rang de "personne" dont la socialisation admet une autonomie principielle. Partant, il suggère, en procédant au désempilement du "sexe-genre-personne", qu'on se prononce en faveur d'un "mariage pour personne"
Article de Anne-Sophie Graud, Martine Gross, Nicoletta Diaso, et al.et al.
Paru dans la revue Recherches familiales, n° 11, pp. 3-155.
Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Corps, Identité, Transmission, Embryon, Procréation médicalement assistée, Homoparentalité, Comportement alimentaire, Adolescent, Enfant, Classe sociale, Groupe d'appartenance, Greffe, Stérilisation, Norme, Identité sexuelle, Sport, Droit de la famille, Politique familiale, GENRE, FRANCE, CUBA