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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Handicap psychique et fracture numérique. Quelles solutions pour favoriser l’inclusion sociale ?

Article de Stéphanie Soto

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 21-26.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap-Situations de handicap, Accompagnement de la personne et identité, Handicap psychique, Insertion sociale, Technologie numérique

Portés par une réflexion collective du Comité Local de Santé Mentale (CLSM), les professionnel(le)s de l’antenne de Pézenas du SAVS de l’Association AVH, ont réfléchi à l’impact de la fracture numérique sur le public accompagné. Ils proposent quelques pistes d’actions concrètes afin d’améliorer l’accès des usagers à ces pratiques et, partant, de leur permettre un meilleur pouvoir d’agir en vue de construire leur propre vie en diminuant leur dépendance vis-à-vis de leurs aidants.

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Vieillissement et handicap psychique

Article de Jacob Benarosch, Georges Jovelet, Cécile Hanon, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, février 2020, pp. 3-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Vieillissement, Handicap, Handicap psychique, Accompagnement, Prise en charge, Éthique

Comment repérer le vieillissement chez une personne handicapée ?
Comment repérer le vieillissement chez une personne handicapée, où se mêlent un tableau clinique des incapacités et des dépendances diverses et antérieures, avec le vieillissement physiologique du corps et ses conséquences ? À ce jour, il n'y a pas de référentiel clinique du vieillissement de personnes en situation de handicap en général, et du handicap psychique en particulier.
Comment dans ce cas, les accompagnants peuvent-ils, parmi la symptomatologie des déficiences, percevoir les signes du vieillissement ? Ils risquent de confondre le vieillissement physiologique avec l'évolution d'une incapacité fonctionnelle.
Est-ce que le vieillissement est plus précoce et plus rapide que dans la population ordinaire en raison de sa fragilité, entrainant une dépendance encore plus importante ? Les données statistiques Ameli montrent que l'espérance de vie est inférieure d'environ 15 ans chez les personnes souffrant de troubles psychiques, et l'âge moyen de leur décès se situe à 67 ans.
Sont-elles davantage vulnérables aux maladies corporelles en raison de leur incapacité à exprimer leurs maux ? Est-ce que leur espace de vie se rétrécit davantage que chez les sujets dits normaux ? Quel type d'accompagnement spécifique pour répondre aux besoins ? Ce numéro tente d'apporter des réponses à toutes ces interrogations, de préciser l'éventail des prises en charge actuelles dans ce domaine, avec des témoignages de professionnels qui décrivent leurs pratiques d'accompagnement dans des établissements divers (Ehpad, famille d'accueil, équipes mobiles…), ainsi que celui de l'UNAFAM et de personnes touchées par ce handicap.

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Les ESAT de transition. Une voie de rétablissement vers une société inclusive

Article de Stéphane Grange, Inès de Pierrefeu, Fanny Jaffrès, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, décembre 2019, pp. 3-87.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, ESAT, Insertion sociale, Psychothérapie institutionnelle, Handicap psychique, Inclusion

Les ESAT de transition se situent à la croisée des chemins et se définissent à travers les trois mots-clés suivants : potentialité-innovation-inclusion. La circulaire du 2 mai 2017, la Stratégie Quinquennale de l’évolution de l’offre médico-sociale, confortent l’idée que l’offre des ESAT de transition puisse être développée dans tous les départements.
De nombreuses études démontrent que les personnes en situation de handicap psychique ont un potentiel toujours vivant qui demande à être exercé mais qui demande aussi à être écouté (Ines de Pierrefeu). La notion de potentialité va également de pair avec la singularité de la loi de 2005 qui aborde désormais la notion de handicap en parlant de restriction de participation et de limitation d’activité. La loi française combine un idéal d’inclusion et un idéal de protection (Fanny Jaffres). Ce texte réglementaire écarte désormais la notion d’incapacité et invite la société civile toute entière à reconnaître chez les personnes en situation de handicap, des compétences, des savoir être et des savoir faire, des expériences. Elles sont désormais reconnues dans leurs choix, gagnent ainsi de l’estime de soi et développent peu à peu leur pouvoir d’agir (G. Clerc et al).

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Egalité, citoyenneté et handicap psychique : de la loi du 11 février 2005 à la loi de Santé...

Article de Jean Luc Brière

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, février 2016, pp. 4-91.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Santé mentale, Citoyenneté, Inégalité, Stigmatisation, Vie quotidienne, Intégration scolaire, Logement, Travail, Accompagnement, Législation, Handicap psychique

La loi de 2005, en reconnaissant la notion de handicap psychique, notion malheureusement encore abstraite pour beaucoup, permet concrètement une reconnaissance de l'égale dignité des personnes souffrant de troubles psychiques graves, qui rencontrent dans la vie quotidienne des difficultés souvent considérables. l'accent est mis sur le potentiel des capacités de chaque personne en situation de handicap psychique, et sur les conditions nécessaires au développement des liens sociaux et de l'insertion dans la société. Les personnes concernées ne relèvent plus uniquement des soins psychiatriques et ne sont plus regardées seulement sous l'angle de la maladie. Notons que cette approche était bien celle de la fédération Croix-marine dès sa création, à un moment où les soins médicaux étaient beaucoup moins performants et où le médicosocial n'existait quasiment pas.
Malgré des avancées (en sont la preuve le travail et les pratiques des adhérents de la FASM et d'AGAPSY, les GEM, la parole des usagers mieux prise en compte), il y a lion des principes à la réalité. Celle-ci reste marquée pour la plupart des personnes souffrant de troubles psychiques par des difficultés en tous genres et un grand isolement lorsque des proches ne sont pas présents, accentué par une stigmatisation qui demeure prégnante. les barrières entre le secteur des soins psychiatriques et celui de l'accompagnement médicosocial et social sont encore solidement installées. Après la loi de 2005 sur le handicap, les dispositions sur la santé mentale de la loi santé qui vient d'être adoptée par l'Assemblée nationale vont dans le sens d'une véritable coopération entre le sanitaire, le médicosocial et le social. Il convient maintenant que nous nous organisions pour demander, suivre et promouvoir leur application réelle sur le terrain, dans les territoires de proximité.