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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Sexe : où est-ce que ça coince ?

Article de Alexandre Lacroix, Isabelle Clair, Clara Degiovanni, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 179, mai 2024, pp. 44-67.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Norme sociale, Amour, Désir, Viol, Abus sexuel, Emprise, Jeune, Patriarcat

- Et si l’atonie du désir était due, paradoxalement, à la surabondance de représentations de la sexualité dans lesquelles les individus ne se retrouvent pas ? Une hypothèse avancée par Alexandre Lacroix.
- Ils ont entre 21 et 25 ans. Nos quatre témoins constatent qu’il existe un fossé entre le discours sur la sexualité – a priori ouvert, libéré – et les pratiques, dans lesquelles les vieux schémas ont la vie dure. Pour la sociologue Isabelle Clair, spécialiste des amours adolescentes, cette génération est aux prises avec les contradictions inhérentes à un changement de modèle.
- Qu’est-ce qu’une relation d’emprise ? Ce mécanisme psychologique mérite qu’on s’y arrête, tant il rend fragile le critère du consentement en matière de mœurs.
- Il y a trente ans, la philosophe américaine Susan Brison est en vacances en famille en France, elle part en promenade… et est victime d’une agression d’une violence inouïe. Elle a consacré les années suivantes à se reconstruire mais aussi à faire du viol un objet de réflexion à part entière, racontant comment elle a dû réévaluer les frontières de son identité comme son rapport au monde.
- Dans son pamphlet La chair est triste hélas, Ovidie expliquait pourquoi elle avait arrêté de faire l’amour avec des hommes. La philosophe Camille Froidevaux-Metterie, qui signe ce mois-ci Patriarcat, la fin d’un monde, évoque avec elle les révélations concernant Gérard Depardieu et la prise de parole de Judith Godrèche, et montre que les femmes ont encore un travail politique à mener pour se réapproprier leur corps.

Le bonheur est dans le près

Article de Cédric Enjalbert, Bruce Bégout, Eva Illouz, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 141, août 2020, pp. 40-65.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Espace, Identité, Territoire, Amour, Voyage

Cet été, il ne sera pas possible de voyager au loin. Mais pourquoi ne pas voyager au proche ? Telle est l’invitation de ce dossier. Car le proche, en philosophie, est à la fois ce qui permet l’enracinement, et donc ce qui fonde notre identité, mais aussi ce qui, regardé de plus près, ne cesse de nous étonner et de déranger nos certitudes.
Mais d’abord, comment définir le proche et le lointain ? Le philosophe Bruce Bégout, qui a travaillé sur le quotidien mais aussi sur ces lieux communs que sont les aéroports ou les motels, nous propose une vision dialectique des deux concepts, qui ne vont jamais l’un sans l’autre.
Dans la même veine, Eva Illouz tire les leçons intimes et amoureuses du confinement : pas plus que les appartements ne sont conçus pour y rester enfermés, les couples ne peuvent tenir en huis clos. Nous avons besoin du monde pour nous aimer !
À Marseille, Bordeaux, Paris et dans d’autres métropoles du monde naissent des sentiers de randonnée périrurbaine. Ces chemins permettent de marcher des jours durant entre ville et campagne, de parcourir des friches, des cités, des zones industrielles méconnues. Nous avons rencontré les urbanistes, artistes et écologistes qui portent ces initiatives et proposent un nouveau rapport à la beauté.
Le chômage technique, c’est un peu ce qu’a subi l’écrivain-voyageur Julien Blanc-Gras avec l’arrivée du Covid-19. Loin de se joindre à notre célébration du proche, il raconte comme il a rongé son frein et comme il brûle de repartir.
Le prix Nobel de littérature J.M.G. Le Clézio nous a accordé un entretien d’une profondeur et d’une intensité rares, où il est question de son immersion de trois années chez les Indiens du Panama, du « dieu du proche et du lointain » cher aux Aztèques ou encore de la Bretagne. L’écrivain nous montre qu’on peut tout à la fois se sentir citoyen du monde et vivre un perpétuel dépaysement.

L'amour peut-il finir ?

Article de Eva Illouz, Raphaël Enthoven, Martin Legros

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 137, mars 2020, pp. 8-13.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Amour, Émotion, Affectivité

À l’heure de Metoo et de Tinder, y a-t-il encore place pour le grand amour ? Pour la sociologue Eva Illouz, qui publie “La Fin de l’Amour”, les relations sentimentales sont désormais soumises à une précarité sans précédent. Face à elle, le philosophe Raphaël Enthoven, qui vient d’adapter avec Coco Le “Banquet” de Platon en bande dessinée, oppose la permanence d’une aspiration, celle de trouver sa moitié et de réconcilier le désir et le temps. Une rencontre électrique où il est aussi question de la capacité des hommes et des femmes à s’entendre.

Eva Illouz : “Nous croyons à l’amour sans vraiment y croire”

Article de Eva Illouz, Catherine Portevin

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 127, mars 2019, pp. 66-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Amour, Émotion, Capitalisme, Sociologie

La sociologue Eva Illouz a choisi de s’intéresser à nos émotions autrement qu’en termes psychologiques et philosophiques. Et démontre comment le capitalisme et la société de consommation ont fait main basse sur nos vies psychiques et affectives.