Article de Valérie Galantini
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 56, 2022, pp. 47-58.
Mots clés : Travail social : Formation, Jeu, Formation, Travail social, Coopération, Communication, Conflit, Formateur, Pédagogie
Jouer est inné mais n’est pas pour autant aisé pour des adultes en formation. Former, ce n’est pas seulement transmettre des connaissances d’un expert vers un apprenant mais c’est aussi créer des conditions pour que les apprenants progressent ensemble, entre eux, sous l’impulsion d’un formateur (apprentissage coopératif). Le jeu permet d’apprendre en éprouvant du plaisir : c’est par l’expérience et dans l’agir que se situe cet apprentissage. Le jeu est choisi dans l’idée de proposer des méthodologies alternatives à celles couramment utilisées. Il vient alors travailler la dynamique de groupe, l’esprit d’équipe et de coopération, en améliorant la communication professionnelle des étudiants. Jouer est un acte délibéré, choisi, qui inscrit la personne et son savoir au sein du corps social. Le jeu facilite ainsi la cohésion du groupe et permet de créer des liens. Il facilite le partage et permet de libérer la parole.
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Article de Josiane Stoessel Ritz, Maurice Blanc
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 67-83.
Mots clés : Travail social : Formation, Partenariat, Université, Organisme de formation, Économie sociale et solidaire, Diplôme, Travail social, DEIS, Pédagogie, Identité, Travailleur social
Un partenariat récent entre l’Université de Haute-Alsace et les centres de formation au travail social de Strasbourg (ESTES) et Mulhouse (ISSM) a pour but de préparer à un double diplôme : le Master « Ingénierie de projet en économie sociale et solidaire » et le « Diplôme d’État en intervention sociale ». Ce partenariat émerge dans le contexte de la crise d’identité des travailleurs sociaux et de leurs interrogations sur leur place et leur rôle dans les politiques nouvelles, notamment le Développement social urbain. Pratiquant une participation observante et réflexive, les auteurs analysent les tensions dans le partenariat entre étudiants, universitaires et formateurs (non-universitaires) en travail social, et aussi avec leurs partenaires locaux. Leur résolution passe par des transactions sociales qui aboutissent à des compromis acceptables et à des synergies. Cette formation a besoin de s’élargir à de nouveaux terrains (le monde rural) et de s’internationaliser encore davantage.
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