PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 56, 2022, pp. 22-33.
Mots clés : Travail social : Formation, Organisme de formation, Travail social, Recherche, Modèle, Recherche-action, Management, Chercheur
Cet article s’efforce de caractériser et d’expliciter l’activité menée par un service recherche dans une école de formation aux métiers du social. Il s’agit d’identifier les facteurs explicatifs des oscillations observées entre logiques d’action et production de connaissances. La compréhension de démarches de recherche à distance d’un ethos de chercheur académique constitue un second objectif. La réinscription du service dans un univers institutionnel permet d’identifier des attentes plurielles et parfois contradictoires vis-à-vis de ce service. La manière dont les chargés de recherche endossent leur rôle de chercheurs dans cet espace contraint est en outre étroitement liée à leur « socialisation professionnelle ». Leurs dispositions les poussant moins à reproduire un schéma académique, ils proposent un modèle de production des savoirs original qui valorise leur socialisation professionnelle dans le secteur du travail social.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 37-50.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Travail social, Innovation sociale, Savoir, Compétence professionnelle, Travailleur social, Recherche, Méthodologie, Épistémologie
Le développement de Recherche Action Collaborative dans le travail social est le véhicule inédit d’une forme de scientifisation de ce champ professionnel, qui développe une compétence scientifique des travailleurs sociaux au service de l’efficacité des dispositifs d’intervention sociale. Les enjeux sont alors aussi bien épistémologiques que méthodologiques. À travers une expérience de plusieurs RAC, l’auteur de cet article décline les enjeux structurants de cette démarche de recherche qui articule les savoirs universitaires, professionnels et d’usage de tous les acteurs du travail social.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 41, janvier-avril 2016, pp. 41-53.
Mots clés : Travail social : Formation, Coopération internationale, Université, Formation, Recherche, Coopération
Cette contribution met en exergue une analyse relative à l’évolution des relations de coopération entre membres d’un réseau international pris dans des espaces transactionnels et transitionnels. La contextualisation des situations de travail permet d’interroger ces espaces pour observer des logiques qui ont conduit les membres à marquer leur opposition ou, au contraire, à conforter leur coopération à travers leur pratique de formation, de recherche et de développement. Ainsi s’interroge-t-on, d’une part, sur l’origine des conflits cristallisés par des postures répondant à de nouvelles exigences inhérentes aux mutations de l’enseignement supérieur, et d’autre part, sur les conditions de réalisation de compromis formels et informels. Au bout du compte, dans un environnement interculturel qu’impose le développement de l’internationalisation de l’offre de formation et des pratiques de recherche, le projet coopératif entre les membres de ce réseau international interuniversitaire s’en trouve-t-il affaibli ou à l’inverse, renforcé ?
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 37-48.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Diplôme, Recherche, Expérience, Étudiant, Étranger
Cette contribution aborde une réalité des épreuves dans la vie des doctorants. Elle met l’accent sur le vécu des doctorants étrangers en France. Loin du fleuve tranquille, la thèse est pour beaucoup de jeunes chercheurs une lutte quotidienne entre recherche doctorale et recherche vitale. Ces épreuves, caractérisées d’existentielles par Boltanski, font référence au domaine des expériences vécues, par exemple des traumatismes, des souffrances (Boltanski, 2009). J’inscris ma démarche dans une sociologie pragmatique (Boltanski), plus particulièrement dans la perspective de « construire une approche qui tient compte de la capacité des acteurs à s’ajuster à différentes situations de la vie sociale (Nachi, 2006).
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 15-23.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Recherche, Chercheur, Terrain, Enquête, Interaction
Le chercheur commet régulièrement des « erreurs de cadre » lorsqu’il mène ses investigations. Généralement, ces bourdes sont tues dans les productions académiques. On peut supposer qu’elles sont généralement vécues comme autant d’épreuves douloureuses par le chercheur. Le propos de cet article est de faire état de l’intérêt cognitif qu’il y a à analyser ses « erreurs de cadre ».