PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Alexandra Hottat, Zoé Mallien, Anne Catherine Dubois, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 8, décembre 2023, pp. 437-445.
Mots clés : Deuil, Enfant, Fratrie, Accompagnement, Relation adulte-enfant, Non-dit
La recherche vise à établir un état des lieux du soutien social apporté par l’entourage adulte à un enfant endeuillé. Pour un enfant, le décès d’un membre de sa fratrie est une terrible épreuve. Le soutien social constitue un facteur de protection efficace face au risque élevé de détresse psychologique. Pourtant, les adultes hésitent à s’impliquer car beaucoup ne savent pas comment accompagner un enfant endeuillé. À ce jour, peu d’études se sont penchées sur la manière de donner aux proches les moyens de s’engager auprès de l’enfant.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 66, n° 4, juin 2018, pp. 240-255.
Mots clés : Deuil, Mort, Mort subite du nourrisson, Image mentale, Rite, Évolution, Approche historique
Cette recherche interdisciplinaire est consacrée à l’évolution historique des pratiques funéraires en réponse aux demandes émotionnelles des parents en deuil d’un jeune enfant à partir de la naissance.
La dynamique suicidaire est approchée abondamment chez l’adolescent (Arrfa, 1982 ; Jeammet et Birot, 1994 ; Diwo, 1998 ; Diwo et al., 2004 ; Silberg et Armstrong, 2010 ; de Kernier, 2009, 2012, 2015). Son étude chez l’enfant l’est beaucoup moins (Pfeffer et al., 1979 ; Guillon et al., 1987 ; Petot, 2012). Nous présenterons le cas de Marguerite, 12 ans non pubère, dont le père s’est suicidé 6 ans auparavant et qui a elle-même tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours.
Comment traiter philosophiquement à la question de savoir si un enfant peut faire son deuil ? Si l’on considère comme Spinoza que la mort n’est pas inscrite dans l’essence même d’un individu, l’enfant ne peut avoir conscience de sa mortalité et du caractère nécessaire de la mort. Par conséquent, l’enfant qui n’a jamais été confronté à la mort de l’autre se trouve dans l’incapacité d’accepter celle-ci et de faire son deuil. Il importe donc que son entourage lui donne la parole et lui parle avec courage et vérité. C’est grâce à cette vérité qui lui sera adressée qu’il pourra faire advenir la sienne et apprendre à sortir de l’enfance pour assumer la finitude de l’existence humaine
Article de Jean-Michel COQ, Hélène Romano, Régine Scelles
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 59, n° 6, octobre 2011, pp. 357-361.
Mots clés : Deuil, Déni, Parents, Fratrie, Mort, Famille, Prise en charge
La mort d’un enfant est un cataclysme familial qui confronte violemment chacun des membres de la famille à une perte de l’un des leurs, donc les conséquences psychiques de ce deuil sont multiples. Cet article, issu de l’expérience clinique des auteurs dans la prise en charge des familles endeuillées, analyse les processus à l’œuvre lorsque la mort d’un enfant vient bouleverser la dynamique familiale. Il étudie les spécificités du deuil du côté parental et du côté de la fratrie et envisage les remaniements possibles pour chacun des membres de la famille. Enfin, il ouvre des pistes pour des modalités de prise en charge permettant d’accompagner ces familles endeuillées en prêtant attention à chacun, mais également à la fratrie, au couple parental et au groupe famille.