Article de A. Har, A. Escaut, O. Phan
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 4, juin 2020, pp. 175-184.
Mots clés : Addiction, Drogue, Cannabis, Prise en charge, Adolescent, Jeune majeur, Hospitalisation, Soin, Thérapie, Émotion, Traitement ambulatoire
La clinique Dupré a mis en place un service d’addictologie et de consultation ambulatoire qui opère un travail de liaison au sein des unités d’hospitalisation en soins/études. Dans cet article, nous décrivons cette activité en soulignant d’abord les influences théoriques et pratiques sur lesquelles reposent nos interventions. Puis nous montrons comment les troubles de la régulation émotionnelle associés à la consommation de cannabis nous ont conduits à développer une modalité d’intervention psychothérapeutique centrée à la fois sur la réduction et/ou l’arrêt de la consommation et sur la régulation des émotions.
Article de M.N. Clément
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 4, juin 2020, pp. 190-195.
Mots clés : Équipement informatique, Téléphone, Enfant, Trouble du comportement, Motricité, Développement cognitif, Interaction, Jeune enfant
L’exposition des enfants de 0 à 6 ans aux écrans digitaux nomades (smartphones et tablettes) augmente et inquiète. Cette revue de la littérature internationale se donne pour but de faire le point sur cette consommation, et ses effets sur le développement psycho affectif de l’enfant, en y incluant certains aspects du développement psychomoteur et du développement cognitif. Elle met à jour que cette consommation demeure faible par rapport celle de la télévision, hormis dans les milieux les plus défavorisés, mais qu’elle vient s’ajouter et non se substituer aux consommations d’écrans précédentes
Article de F. Tordo
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 4, juin 2020, pp. 185-189.
Mots clés : Violence, Internet, Réseau social, Harcèlement moral, Victime, Technologie numérique, Adolescent
Après en avoir rappelé l’impact traumatique sur la victime, l’auteur décrit les différentes formes de la cyberviolence, ainsi que les trois mécanismes qui la sous-tendent : 1. L’extimité qui permet à l’adolescent de partager sur Internet des parties de lui-même, qui concerne aussi bien des fragments à valence positive qu’à valence négative ; 2. L’effet de désinhibition numérique qui implique que les internautes disent des choses dans le cyber-espace qu’ils ne diraient pas dans le monde physique ; 3. Enfin, la cyberviolence comme l’expression d’une violence fantasmatique, qui permet à l’internaute de vivre sur les réseaux sociaux une intimité paradoxale