Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 37

Votre recherche : *

Actes auto-agressifs avec substance chez les moins de 18 ans : étude prospective des cas régulés par le centre antipoison et de toxicovigilance de Marseillemusicale dans l’accompagnement d’adolescentes hospitalisées

Article de A. Le Gall, J. Reynoard, A. Boulamery, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 72, n° 2, mars 2024, pp. 76-82.

Mots clés : Hospitalisation, Récidive, Médicament, Enfant, Adolescent, Téléphone, Suicide, Marseille

Notre objectif principal était de décrire les caractéristiques des actes auto-agressifs avec substance des sujets de moins de 18 ans pris en charge dans le cadre de la régulation téléphonique d’urgence du centre antipoison et de toxicovigilance de Marseille.

Violences sexuelles chez les mineurs et conséquences psychopathologiques à l'adolescence : aspects historiques et contemporains

Article de Marine Gilsanz, Clémentine Rappaport

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 72, n° 1, janvier 2024, pp. 1-8.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Abus sexuel, Traumatisme, Crime sexuel, Adolescent, Approche historique, Inceste, Psychopathologie, Anxiété, Suicide, CIIVISE (Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants)

Depuis quelques années, les crimes et délits sexuels, en particulier chez les mineurs, ont fait l’objet d’une médiatisation importante en France ainsi que d’une modification de la loi en avril 2021, porteuse de plusieurs transformations législatives allant dans le sens d’une meilleure reconnaissance et protection judiciaire des enfants et adolescents victimes de telles violences. Cette préoccupation sociétale et politique s’est également manifestée par la création en 2020 par le gouvernement de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants. Cette commission a rendu en 2022 un certain nombre de préconisations s’adressant aux professionnels en contact avec des mineurs, notamment dans le champ de la pédiatrie et de la pédopsychiatrie. Nous proposons dans cet article, à la lumière du contexte actuel, de revoir comment depuis le XIXe siècle le milieu scientifique et médical s’est intéressé à cette question, traversant plusieurs périodes de polémiques et de controverses, avant d’en arriver à l’intérêt qui existe aujourd’hui pour ce sujet.

Conséquences à l’adolescence des violences sexuelles dans l’enfance : penser le repérage au cours de l’hospitalisation pédopsychiatrique des adolescents

Article de B. d' Harcourt, C. Mebazaa, M. Gilsang, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 72, n° 1, janvier 2024, pp. 9-13.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Abus sexuel, Traumatisme, Crime sexuel, Adolescent, Approche historique, Inceste, Psychopathologie, Anxiété, Suicide, Hospitalisation, Prise en charge, Prévention, SEINE SAINT DENIS

Peu d’études ont recherché de manière systématique des antécédents de violences sexuelles chez des adolescents présentant des troubles psychiatriques sévères et hospitalisés en pédopsychiatrie. Nous présentons ici les résultats d’une étude rétrospective menée sur les dossiers de l’ensemble des adolescents hospitalisés dans un service de pédopsychiatrie du département de la Seine-Saint-Denis entre 2017 et 2021.

Etude rétrospective et comparative de l’impact de la crise sanitaire sur l’activité d’une unité d’urgence pédopsychiatrique

Article de E. Chevalier, S. Brenek, F. Medjkane, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 1, janvier 2023, pp. 35-43.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Urgence médicale, Traitement médical, Analyse comparative, Suicide, Protection de l'enfance, Confinement, Lille

Le but de la présente étude est de questionner les conséquences de la crise sanitaire sur le plan psychologique en population pédiatrique, à travers une analyse des variations des données d’activité d’un service de consultations d’urgences pédopsychiatriques.
Le travail réalisé est une étude épidémiologique observationnelle rétrospective et comparative reposant sur une analyse des données d’activité d’une consultation d’urgences pédopsychiatriques du centre hospitalo-universitaire de Lille. Les données recueillies sur la période contemporaine aux mesures de restrictions sociales du 17 mars 2020 au 19 mai 2021 ainsi que celles recueillies après la levée de ces mesures du 19 mai 2021 au 31 mai 2022 ont été comparées à l’activité sur ce même dispositif sur les périodes équivalentes entre le 1er janvier 2017 et 17 mars 2020. Des comparaisons centrées sur les 3 périodes de confinement ont également été réalisées. Tout patient entre 0 et 18 ans pris en charge sur la consultation d’urgence était inclus dans cette étude.
Une augmentation significative des prescriptions médicamenteuses et consultations pour idées suicidaires était observée pendant mais aussi à distance des mesures de restrictions sociales. Le premier confinement était quant à lui marqué par une baisse importante du nombre de consultations et une augmentation significative de la rédaction d’écrits judiciaires.
Ces résultats étaient donc en faveur d’une augmentation de la suicidalité en population pédiatrique pendant et après levée des mesures de restrictions sociales, mais aussi d’une augmentation des situations relevant de la protection de l’enfance au cours du 1er confinement. La hausse significative des prescriptions médicamenteuses à l’issue des consultations discordante avec la hausse plus modeste des hospitalisations laissait présager une inadéquation entre besoins et capacités d’accueil en hospitalisation.
Un impact de la crise sanitaire a donc pu être observé sur l’activité d’une consultation d’urgence pédopsychiatrique pendant, mais aussi à distance de la levée des mesures de restrictions sociales. Cela souligne l’importance de ne pas limiter la recherche aux périodes de confinements, ainsi que la question de la réversibilité des variations observées pour la génération considérée.

Mineurs non accompagnés accueillis au centre psychiatrique d’orientation et d’accueil de l’hôpital Sainte-Anne, Paris

Article de L. Chami, A. Pham Scottez, J. Silva

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 4, juin 2022, pp. 177-182.

Mots clés : Adolescent, Psychiatrie, Souffrance psychique, Crise, Accès aux soins, Urgence, Prise en charge, Suicide, Précarité, Isolement

Depuis sa création, le centre psychiatrique d’orientation et d’accueil (CPOA) reçoit et prend en charge les patients mineurs de 16 à 18 ans. Parmi eux le taux de patients mineurs non accompagnés (MNA) n’a cessé d’augmenter, passant de 10 % en 2016 à 12 % en 2018. La rencontre des patients MNA survient le plus souvent à l’acmé de la crise, quand leurs ressources personnelles sont dépassées et que ces jeunes expriment un état de souffrance psychique sévère.

Raisons de vivre chez les adolescents suicidants, spécificités du trouble de personnalité limite

Article de S. Garny de La Rivière, B. Mirkovic, A. Knafo, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 7, novembre 2020, pp. 370-376.

Mots clés : Suicide, Adolescent, Trouble de la personnalité, État limite, Prise en charge, Prévention

Le suicide chez les adolescents est un problème de santé publique majeur, en particulier chez ceux présentant un trouble de personnalité limite (TPL). L’étude des facteurs de protection tels que les raisons de vivre est novatrice sur cette question. Notre objectif était d’analyser les caractéristiques des conduites suicidaires et les raisons de vivre chez les adolescents suicidants avec TPL par rapport aux adolescents suicidants sans TPL.

La recherche d’aide concernant le suicide à l’adolescence

Article de J. Rassy, J.P. Bonin, C. Michaud, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 4, juin 2019, pp. 230-241.

Mots clés : Suicide, Adolescent, Secret professionnel, Âge, Genre, Fille, Garçon

Cet article explore les facteurs qui influencent la recherche d’aide des adolescents concernant les idées suicidaires. D’une part, certaines caractéristiques personnelles influencent la recherche d’aide, dont le sexe, l’âge, le groupe ethnique, ainsi que la présence de problèmes de santé mentale. D’autre part, il existe de nombreux obstacles et facteurs facilitants. Les obstacles à cette recherche d’aide sont la stigmatisation, les craintes quant à la confidentialité et au lien de confiance, la difficulté de reconnaissance des symptômes de troubles mentaux, le manque d’accessibilité aux services, ainsi que le besoin d’autonomie. Tandis que les facteurs facilitants sont la capacité d’identifier et de percevoir la présence d’un problème, la personnalité de l’aidant, une meilleure compréhension et utilisation de l’information en santé mentale, une expérience antérieure positive de recherche d’aide ainsi que la capacité à identifier plusieurs sources d’aide. Des recommandations pour la pratique clinique et la recherche sont ensuite émises.

Quand la détresse émotionnelle se traduit par des idées ou comportements suicidaires : une revue exploratoire (Scoping Review) sur le risque suicidaire chez les moins de 12 ans

Article de N. Maltais, C. Genest, C. Larue

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 4, juin 2019, pp. 21-229.

Mots clés : Suicide, Enfant, Étude de cas, Dépistage

Une revue exploratoire (Scoping Review) inspirée du modèle d’Arskey et O’Malley (2005) a été réalisée afin de connaître les différentes dimensions du phénomène du risque suicidaire chez les enfants de moins de 12 ans. Les moteurs de recherche PubMed, Web of Science, CINAHL, EMBASE et Google Scholar ont été utilisés pour constituer l’échantillon de 13 articles et un rapport. Ces articles ont été publiés entre 2005 et 2017 et écrits en français ou en anglais. En général, les enfants de moins de 12 ans présentent plus de propos ou d’idées suicidaires que de tentatives. Les moyens utilisés pour les tentatives sont : l’intoxication médicamenteuse, la pendaison et l’étranglement. Il demeure difficile de reconnaître l’intentionnalité derrière le geste. Souvent, le geste semble impulsif chez ces enfants. Des biais méthodologiques existent dans les différentes études, rendant plus difficile la mesure précise de l’ampleur du phénomène. De plus, bien que le développement du concept de mort s’effectue progressivement, il n’est pas nécessaire que cette acquisition soit complète pour qu’un risque suicidaire soit présent, ce qui fait en sorte qu’il faut toujours le considérer sérieusement. Il s’avère donc important pour les personnes travaillant auprès de ces enfants de dépister ce risque, de soulager la détresse sous-jacente et ainsi prévenir les tentatives de suicide, dont l’incidence tend à augmenter avec l’âge.

Radicalisation

Article de J. Vandevoorde, N. Estano, G. Painset, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 66, n° 5, septembre 2018, pp. 267-293.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Radicalisation, Religion, Terrorisme, Adolescent, Prévention, Suicide, Vulnérabilité

Clinique d’une enfant endeuillée par le suicide de son père : identification mélancolique

Article de A. Jaeger, C. Bofferding, C. Prudent, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 5, septembre 2017, pp. 307-317.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Deuil, Suicide, Parents, Approche clinique, Psychothérapie

La dynamique suicidaire est approchée abondamment chez l’adolescent (Arrfa, 1982 ; Jeammet et Birot, 1994 ; Diwo, 1998 ; Diwo et al., 2004 ; Silberg et Armstrong, 2010 ; de Kernier, 2009, 2012, 2015). Son étude chez l’enfant l’est beaucoup moins (Pfeffer et al., 1979 ; Guillon et al., 1987 ; Petot, 2012). Nous présenterons le cas de Marguerite, 12 ans non pubère, dont le père s’est suicidé 6 ans auparavant et qui a elle-même tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours.