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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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A l'heure du malade : temporalité et altérité dans le soin psychique

Article de Flora Bastiani

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2023, pp. 21-32.

Mots clés : Lien social-Précarité, Accompagnement de la personne et identité, Temps, Soin, Éthique, Philosophie, Concept, Maladie, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Altérité

Cette communication se propose de réfléchir à l’importance du temps dans les soins. Considérant que le temps vécu par chacun relève d’une construction individuelle, cette dimension peut-elle devenir un obstacle à la relation de soin ? L’impossibilité de la synchronie dans le soin peut-elle rendre impossible la rencontre entre le soignant et le patient ? Tout en abordant le rapport au temps particulier de la maladie psychique (renvoyant à différentes structures psychiques), nous souhaitons montrer comment chacun des vécus du temps renvoie à une relation à l’altérité.

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Carnet de voyage de la mise en œuvre de l'approche DPA-PC en Gironde

Article de Delphine Lemonnier

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 136-146.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Concept, Témoignage, Assistant de service social, Insertion professionnelle, Protection de l'enfance, Interculturel, Gironde

Le pouvoir d’agir, le développement du pouvoir d’agir, la participation sont autant de termes qui font aujourd’hui partie d’un vocabulaire commun. Ces récurrences contribuent à la diffusion de ces concepts mais amènent aussi des confusions voire des instrumentalisations faute de bien comprendre ce qu’ils recouvrent pour les personnes accompagnées. Cet article propose d’illustrer ces concepts par le partage d’une aventure, celle de la mise en œuvre de l’approche centrée sur le Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC) dans le Département de la Gironde. Si le DPA-PC peut être considéré comme un levier au service des concepts précités, il importe d’en observer les questionnements et les effets. C’est ce que proposent les témoignages recueillis dans cet article qui, par leurs regards croisés, suscitent la réflexivité.

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La figure du passeur dans les pratiques d'accompagnement

Article de Maela Paul

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 31-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Accompagnement, Pratique professionnelle, Intervention sociale, Concept, Posture professionnelle

Dans l’accompagnement, la posture est déterminante. Elle résulte de la conjugaison d’au moins trois figures essentielles. Deux sont relativement comprises : la figure clinique, qui suppose de « s’incliner » au-devant d’autrui pour recueillir de lui ce qu’il vit, et la posture maïeutique, qui justifie d’interagir avec autrui sur le mode socratique d’un questionnement dialogique. La troisième figure est bien moins conscientisée que les deux autres : il s’agit de la figure du passeur, qui est l’objet de cette contribution. On procédera tout d’abord à saisir comment la figure du passeur participe de la posture d’accompagnement, avant de rappeler quelques contributions sur le sujet et d’esquisser ce que cette figure enseigne pour penser ce qu’accompagner veut dire.

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De l'usage des méthodes qualitatives dans un processus de recherche-action

Article de Marjorie Lelubre

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 54-65.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Qualité, Méthode, Changement, Concept, SDF

Dans le cadre de cet article, nous ambitionnons d’interroger les différents défis que comporte un processus de recherche-action et les pistes de solutions que nous envisageons pour y répondre. L’articulation entre le « savoir » et l’« agir » en constitue l’un des piliers fondamentaux. À cet égard, nous souhaitons mettre en avant en quoi les méthodes qualitatives sont essentielles pour la mise en œuvre
d’une recherche-action. Par le biais d’une revue de littérature, cet article débute par un rappel des grandes balises qui définissent le concept de recherche-action. Par la suite, c’est notre expérimentation de ce processus, au sein du secteur de la lutte contre le sans-abrisme et l’exclusion du logement en Belgique francophone, qui nous permet de mettre en lumière les mécanismes sous-jacents de la recherche-action. Les enjeux autour de la légitimité des savoirs de chacun, et la nécessité de construire et nourrir des relations de confiance sont deux défis au regard desquels nous approfondissons notre analyse au départ de ce terrain.

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Pour un revenu de base inconditionnel, clé de voûte d'un nouveau pacte social

Article de Philippe Defeyt

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 1 & 2, juin 2018, pp. 45-57.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Revenu minimum, Protection sociale, Évolution, Concept, Développement durable, Belgique

L’article de Philippe Defeyt avance et développe l'idée d'un revenu de base, inconditionnel, dans une triple perspective.
1. Donner une plus grande autonomie aux personnes pour organiser au mieux, dans de bonnes conditions, leur participation et leur implication dans trois types d'activités :
- le travail accompli dans l'emploi, parce qu'il faut faire vivre la société ; chacun d'entre nous doit mettre la main dans le cambouis ; l'emploi est générateur de lien social, de productions marchandes et non marchandes, d'innovations, de progrès ;
- le travail accompli dans ce que les Anglo-Saxons appellent le care (ou les « soins ») : éducation des enfants, soins aux personnes âgées, activités domestiques ;
- enfin, et c'est ici qu'un revenu de base prend tout son sens, il faut donner les moyens de mener à bien des activités, de quelque nature que ce soit, choisies en toute autonomie.
2. Favoriser les transitions : individuelles (changement de métier, évolutions dans la vie privée) et collectives (transitions sociétale et écologique).
3. Moderniser et renforcer la protection sociale.

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De nouveaux indicateurs de richesse au service d'une société post-croissance

Article de Dominique Méda

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 1 & 2, juin 2018, pp. 34-44.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Indicateur économique, Idéologie, Concept, Développement durable, Changement social

Cet article revient sur la construction du PIB et le fait qu’il est devenu l’indicateur universel de référence pour comparer les performances des pays. Par construction, cet indicateur censé représenter la richesse d’une société et son progrès occulte pourtant toute une série d’activités essentielles à la reproduction de celle-ci – de même que les éventuels dégâts apportés aux patrimoines essentiels (social et naturel) par le processus de croissance. Après avoir rappelé les limites du PIB et les dégâts de la croissance, l’article s’interroge sur les reconceptualisations préalables nécessaires à l’adoption de nouveaux indicateurs de richesse.

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Des biens communs au commun

Article de Etienne Verhaegen

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 1 & 2, juin 2018, pp. 19-33.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action collective, Concept, Communauté, Valeur sociale, Mutualisation

Cette contribution propose de poursuivre un travail épistémique autour de l’idée de « commun » en en dégageant les différentes approches et finalités, de même que les courants de pensée dans lesquelles elles s’inscrivent. Pour ce faire, elle adopte une approche lexicographique, en repartant des termes communément utilisés : biens communs, bien commun, commoning et commun. Elle soutient qu’il n’y a pas de superposition de ces syntagmes, mais plutôt qu’ils reflètent une progression dans la construction de l’idée de commun – où chaque stade se nourrit du précédent, lui donne sa raison d’être et l’élargit. Elle en conclut qu’on ne peut épuiser le défi de l’avenir des communs au seul développement d’un ensemble de pratiques sociales unifiées par la volonté de l’« agir les uns avec les autres » ou l’« agir les uns pour les autres ». Il doit déboucher sur des questions de réinterprétations juridiques et constitutionnelles, de rééquilibrages des rapports entre le privé et le public, et de contrôle démocratique des institutions.

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De la possession des compétences interculturelles au dialogue interculturel : un cadre conceptuel

Article de Wendy Leeds Hurwitz

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 3 & 4, décembre 2016, pp. 7-22.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Concept, Interculturel, Communication, Compétence

L’article pose les bases d’un cadre conceptuel pour une discussion de la notion de compétence interculturelle. Une distinction est établie entre compétence interculturelle (compétence que nous possédons) et dialogue interculturel (compétence que nous mettons en œuvre). La question centrale est de savoir quelle est la compétence interculturelle requise pour réussir à établir un dialogue interculturel. La conclusion est que les concepts classiques ne sont pas en mesure de traduire la dimension socialement construite des relations qu’exigent tant la notion de compétence interculturelle que celle de dialogue interculturel. Cependant, trois notions empruntées à des langues non occidentales pourraient bien se révéler heuristiques. Décentrer la discussion par un apport de concepts non occidentaux paraît donc à la fois pertinent et nécessaire.

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Reconnaissance : entre égalité et diversité

Article de Audrey Heine, Laurent Licata

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 3 & 4, décembre 2016, pp. 38-51.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Concept, Interculturel, Égalité, Identité, Mixité sociale, Minorité culturelle, Reconnaissance

Depuis plusieurs années, la notion de reconnaissance a été mobilisée dans des champs variés (psychologie, sociologie, philosophie, etc.) pour saisir les enjeux dans les relations entre les groupes sociaux de statuts inégaux. Dans cette contribution, nous nous proposons donc de présenter les différentes conceptualisations dont cette notion a fait l’objet en psychologie (Mead, 1934 ; Erikson, 1972 ; Tajfel, Turner, 1986) et en philosophie politique (Honneth, 1992). Nous mettrons en évidence les avantages d’une posture de reconnaissance sur le plan des relations interculturelles. Mais nous discuterons aussi des limites d’une approche axée exclusivement sur la promotion de la diversité. Nous développerons l’intérêt des politiques d’égalité mises en œuvre, et sans lesquelles les minorités culturelles ne peuvent sortir des rapports de domination (historiques, économiques, politiques, etc.). Dans ce cadre, nous développerons le concept de justice sociale proposé par Nancy Frazer, qui met l’accent sur l’exigence de partage des ressources entre les groupes sociaux autant que sur l’exigence de reconnaissance identitaire.

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