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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Au-delà d'une recherche collaborative en travail social : entre enjeux directs et participation au changement social

Article de Josepha Moriau, Odile Dayez, Martin Wagener

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2022, pp. 25-36.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Recherche en sciences sociales, Recherche universitaire, Coopération, Méthodologie, Partenariat, Association, Intervention sociale, Belgique

L’objectif de cette contribution est de mettre en lumière les enjeux qui se dégagent d’une recherche collaborative menée en travail social, et de comprendre la portée qu’elle peut avoir pour les professionnels, le monde scientifique, mais également à un niveau sociétal. Pour ce faire, nous reviendrons dans un premier temps sur la nature de la recherche sociologique et son ancrage quant aux acteurs impliqués. Dans un second temps, nous mettrons en avant les différents enjeux qui se dégagent d’une recherche partenariale dans le domaine du travail social et de l’économie sociale. Enfin, nous essaierons de mettre en lumière la portée que peut avoir ce genre de recherche, et son inscription dans une vision globale de l’objectif qui consiste à faire de la sociologie publique selon Burawoy.

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Renforcer la créativité au sein de la recherche collaborative

Article de Pierre Artois, Alexandre Dehon

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2022, pp. 85-97.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Intervention sociale, Innovation, Recherche, Coopération, Créativité, Méthodologie, Belgique

L’obligation de se réinventer, d’innover, de « faire mieux », d’être plus efficace, avec comme visée une meilleure compréhension des besoins et des personnes, devient pour les professionnels un impératif. Comment renforcer les expérimentations en cours ? Nous proposons un essai sur le développement des recherches collaboratives intégrant les méthodologies de design thinking afin de renforcer les capacités d’innovation des intervenants sociaux. Ce retour se fonde sur nos expérimentations en cours avec des intervenants des secteurs de l’insertion socioprofessionnelle et du social-santé en Région de Bruxelles-Capitale.

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Valoriser l'expertise des usagers en santé : le cas du projet "Patients-Formateurs"

Article de Cassandre Dermience

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2022, pp. 75-84.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Relation soignant-soigné, Participation, Formation, Profession médicale, Projet, Recherche, Participation des usagers, Belgique

Aujourd’hui, les patients souhaitent que les soignants prennent en compte leurs objectifs de vie et de santé. Toutefois, les professionnels éprouvent parfois des difficultés à répondre à cette demande, car ils sont peu formés à cet aspect. En prenant appui sur le projet « Patients-Formateurs » que développe la LUSS depuis 2019, anisi que sur différents témoignages, cet article explore comment de nouveaux outils méthodologiques dans l’enseignement permettent de faire émerger d’autres types de savoirs chez les professionnels.

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Le DPA-PC, une pratique au quotidien pour les travailleurs sociaux des CPAS

Article de Valérie Desomer

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 105-115.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Service social, Formation, Accompagnement, Pratique professionnelle, Travail social, Travailleur social, Méthode de travail social, Belgique

Depuis octobre 2009, le Centre de formation de la Fédération des Centres publics d’action sociale (CPAS) de l’Union des Villes et Communes de Wallonie contribue à la diffusion de l’approche centrée sur le Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC). Suite à une rencontre avec Yann Le Bossé, une recherche-formation a été organisée en Wallonie, qui s’est déroulée entre 2009 et 2012. Cette formation regroupait des travailleurs sociaux et des professeurs de hautes écoles en Travail social belges. Depuis lors, l’approche DPA-PC prend de l’importance dans l’action des services sociaux. Cet article entend témoigner des pratiques d’intervention de personnes-ressource formées au DPA-PC au sein des CPAS.

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Former au DPA-PC et participer au renouvellement des pratiques et des savoirs

Article de Fabienne Defert, Myriam Leleu

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 73-83.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Formation, Posture professionnelle, Accompagnement, Relation travailleur social-usager, Le Bossé (Yann), Belgique

Cet article interroge l’apport de la formation continue, en particulier la formation au Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC), au renouvellement des pratiques et des savoirs dans lesquels s’ancrent les fondements du travail social. Idéalement, tout processus formatif soutient une dynamique de transfert et d’échange de savoirs et d’expériences ; il se veut un point d’appui à un perpétuel mouvement d’apprentissage. Les observations menées au travers de 10 années de formation au DPA-PC en Belgique et en France permettent de revenir sur l’apport de l’approche centrée sur le DPA-PC à la (re)découverte d’une posture professionnelle répondant aux enjeux des personnes accompagnées plutôt qu’aux objectifs d’une société procédurale axée sur la règle, soutenant de ce fait un caractère prescriptif – trop souvent paradoxal – au travail social. Il ne s’agit pas tant ici de « faire apprendre » que de participer par la formation à l’évolution des modes d’accompagnement de personnes et de collectivités en partant des expériences de professionnels.

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Maisons de justice : entre bienveillance administrative et gestion du risque ?

Article de Mathias Sabbe, Nathalie Schiffino, Stéphane Moyson

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 15-26.

Mots clés : Travail social : Métiers, Maison de justice et du droit, Assistance, Travailleur social, Risque, Récidive, Implication personnelle, Déontologie, Belgique

Au sein des Maisons de justice, des assistants de justice (AJ) sont chargés de la guidance des justiciables condamnés à une mesure probatoire. Ce travail est assorti de mesures de contrôle et d’assistance. Or, la tension qui accompagne ces deux missions est accrue par la hausse des exigences administratives et une importante scrutation médiatique en cas de récidive. Cette contribution explore la marge de manœuvre dont disposent les AJ dans l’exercice de leur fonction. Une analyse thématique conduite auprès de 29 AJ francophones révèle que – malgré un nombre croissant de dossiers, un temps limité pour les traiter et un contrôle managérial grandissant – les AJ ne donnent pas nécessairement la priorité aux profils les plus commodes. Au contraire, ils agissent prioritairement auprès des justiciables les plus problématiques. Cette bienveillance discrétionnaire est discutée au regard de la street-level bureaucracy (Lipsky, 2010). Elle s’explique autant par un ethos professionnel résistant aux injonctions néomanagériales que par un certain désir de préservation personnelle.

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Quel effet le cannabis a-t-il sur les travailleurs sociaux ?

Article de Benoît Pinto

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 58-67.

Mots clés : Travail social : Métiers, Cannabis, Intervention sociale, Relation travailleur social-usager, Jeune, Confiance, Pratique professionnelle, Belgique

Les institutions installées à Bayemont inaugurent en 2009 un projet commun destiné aux 12-25 ans. Une coexistence pas toujours évidente se développe entre regroupements juvéniles, et elle se caractérise notamment par l’apparition de nouveaux usages au sein du dispositif. Nous porterons le regard plus spécifiquement sur l’un d’entre eux : la consommation de cannabis. Par l’intermédiaire de cette pratique singulière, il sera question de montrer que la fabrication de l’intervention sociale débouche sur une coconstruction de l’action au quotidien, impliquant non seulement les agents de terrain mais aussi les jeunes, voire le quartier. Le travail social fabriqué quotidiennement passe par l’élaboration de compromis, le maintien du dialogue, ou engage une réflexion sur ce qui édifie l’échange entre professionnels et usagers.

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Économie sociale d’insertion : entre logique du travail social et logique de gestion

Article de Muriel Sacco

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 36-46.

Mots clés : Travail social : Métiers, Économie sociale et solidaire, Insertion professionnelle, Insertion par l'économique, Rentabilité, Productivité, Déontologie, Travail social, Contrat d'insertion par l'emploi, Belgique

Vu la propension de l’économie sociale à engager des personnes bénéficiant d’un contrat d’insertion (article 60 § 7) ou d’une aide à l’emploi, l’économie sociale constitue à la fois un agent de la mise en œuvre des politiques du workfare et une street-level organization. Toutefois, son équilibre dépend également d’une certaine rentabilité de ses activités productives. L’enjeu de cet article est de saisir comment les logiques non marchandes et marchandes se combinent dans la fonction d’encadrement de ces travailleurs ; celle-ci étant peu codifiée, elle laisse une certaine discrétion à ceux qui l’endossent. L’article se centre sur des situations problématiques, et s’appuie sur une observation ethnographique menée entre 2017 et 2019 dans une structure d’économie sociale d’insertion en Belgique francophone.

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Un dispositif pédagogique out of the box pour encourager la collaboration interdisciplinaire/interprofessionnelle ?

Article de Marie Friedel

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 104-116.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Pluridisciplinarité, Étudiant, Médecin, Infirmier, Enquête, Auto-évaluation, Éthique, Coopération, Belgique

Des séminaires interdisciplinaires réunissent, depuis 2006, à l’initiative de la Haute École Léonard de Vinci (Bruxelles, Belgique), des étudiants de 3e année en soins infirmiers et des étudiants de 5e année en médecine. L’objectif est d’encourager ces étudiants au processus de délibération éthique, tout en déconstruisant les stéréotypes véhiculés entre disciplines. Les résultats issus des autoévaluations mises en place chaque année montrent que les bénéfices de ce dispositif sont multiples : démystification du rôle du médecin par les étudiants infirmiers, renforcement de l’identité infirmière, reconnaissance par les étudiants en médecine des difficultés vécues par les infirmiers, identification de la complexité d’une situation éthique, perception de la richesse de combiner les perspectives, et appropriation d’outils pour faciliter la collaboration interdisciplinaire – et plus particulièrement le processus de prise de décision éthique clinique.

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Approche de la mécanique d'une recherche-action dans l'enseignement supérieur

Article de Jonathan Colin, Florence Bernard, Sophie Duvillier

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 90-103.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Recherche-action, Enseignement supérieur, Pluridisciplinarité, Méthodologie, Enquête, Coopération, Étudiant, Belgique

L’article présenté expose et interroge la mécanique d’une recherche-action menée de mai 2017 à juin 2018 à la Haute École Léonard de Vinci (Bruxelles, Belgique). Il revient d’abord sur la thématique de cette recherche – et, pour ce faire, sur la spécificité de la demande initiale émise par la direction de l’institut nous sollicitant – ainsi que sur le contexte sociétal dans lequel le projet de formation que celle-ci défend s’inscrit. Ensuite, l’article reprend les définitions de la rechercheaction, mises en perspective avec le processus implémenté et les résultats obtenus. Enfin, la conclusion revient sur notre appropriation de la méthode de la rechercheaction et met en évidence sa fécondité pour l’élaboration de nouveaux cours de l’enseignement supérieur non universitaire.

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