Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 6 sur un total de 6

Votre recherche : *

Habitat précaire, actions sociales : des obstacles politiques

Article de Victor Poilliot

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 82, juin 2023, pp. 61-73.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Milieu rural, Habitat, Précarité, Conditions de vie, Travail social, SDF, Action sociale, Administration, Invisibilité sociale, Expulsion, Logement, Exclusion sociale

Privées durablement de logement, de nombreuses personnes se réfugient dans les espaces ruraux en s'installant dans des habitats bricolés, plus ou moins aménagés, dont les formes varient : cabanes, locaux agricoles, tentes, caravanes, véhicules. Alerté.es par ces situations, les travailleur.ses sociaux.ales sont empêchés.es dans leurs démarches par des obstacles politiques et législatifs qui marginalisent ces situations...

Accès à la version en ligne

Les invisibles de la rue

Article de François Chobeaux

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 76, décembre 2021, pp. 135-140.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Exclusion sociale, SDF, Handicap, Institution, Non-recours, Invisibilité sociale, Accueil

Lorsque l’on parle des personnes à la rue on pense vite aux personnes les plus visibles, portant les stigmates de leur statut et/ou ayant adopté les codes vestimentaires et les comportements des diverses marginalités juvéniles. Les images du clochard ou celle du punk à chien sont ainsi très prégnantes. Pourtant, nombre de personnes vivant toute la journée, et parfois toute la nuit, dans la rue, ne présentent pas de signes de visibilité particuliers et sont alors ignorées du grand public, et parfois des intervenants sociaux trop focalisés sur les signes d’exclusion les plus apparents. Cette invisibilité existe également pour des services médicaux et sociaux qui ne connaissent pas ces publics discrets car ceux-ci ne les fréquentent pas, restant alors leurs inconnus. Les raisons de cette discrétion et de cette ignorance sont à explorer afin de mieux orienter les démarches d’action sociale et médicale de premier rang.

Accès à la version en ligne

Pratique de médiation pour le logement d'urgence

Article de Jules Alain Ngan

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 115-122.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Assistant de service social, SDF, Accueil d'urgence, Logement, Intégration, Exclusion sociale

Cet article rend compte d’une étude réalisée en 2014 sur le rôle de la médiation dans l’accès au logement d’urgence des SDF. La médiation est un nouveau métier de l’intervention sociale. Elle est basée sur la communication et la neutralité d’un tiers impartial et intermédiaire entre deux personnes en conflit ou entre une personne et une institution. Mais le médiateur est aussi sollicité en dehors de conflits visibles lorsqu’un individu est confronté à une transformation de son mode de vie. Son rôle est de l’accompagner dans ses démarches ou actes de la vie sociale pour lutter contre l’exclusion. L’article analyse une variante de la médiation axée sur l’accompagnement social en termes de relation d’aide. Les résultats empiriques montrent que cette médiation peu connue correspond à une logique d’intégration sociale par le logement.

Accès à la version en ligne

Attention au chien !

Article de Blandine Muracciole

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 70, juin 2020, pp. 113-122.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Animal, Milieu urbain, SDF, Adulte en difficulté, Accueil temporaire, Accompagnement, Exclusion sociale, Stigmatisation

Il aboie, il grogne, il mord, il pue, il défèque, il porte des parasites, transmet des maladies : autant de raisons pour lesquelles il faut s’en méfier et s’en prémunir. Mais les caractéristiques du chien font de ce compagnon un allié pratique idéal pour la vie à la rue. Le chien serait-il plus humain que nous-mêmes ? Il est celui qui reconnaît l’homme en tant que tel, même lorsque les hommes eux-mêmes ne le font pas. Le chien ne pourrait-il pas être considéré comme un support à l’intervention, voire un collègue, par les travailleurs sociaux ? La place qui lui est laissée dans les institutions ne dépendrait-elle pas de celle que l’on veut bien lui donner dans nos esprits ? Il ne s’agirait alors non pas de laisser une place à l’animal, qui vient la prendre indubitablement en impactant l’accompagnement, mais d’opérer une remédiation cognitive de manière à ce que cet impact puisse représenter une opportunité de construction.

Accès à la version en ligne

L'exclusion des jeunes Sans domicile fixe : une épreuve ?

Article de Anne Françoise Dequiré

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 12, novembre 2019, pp. 67-77.

Mots clés : Recherche, Exclusion sociale, SDF, Conscience de soi, Vulnérabilité

A partir d'une recherche relative au sans abrisme menée par l'Institut Social de Lille, l'article s'appuie sur le concept "d'épreuve" en l'utilisant comme opérateur analytique pour étudier la question de l'exclusion des jeunes sans domicile fixe, et ce dans une perspective sociologique. Cette contribution tente de répondre à la question suivant : L'exclusion est-elle une épreuve ?

Accès à la version en ligne

Sans-abrisme et errance : entre causes et conséquences

Article de Christelle Achard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 85-96.

Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Errance, Représentation sociale, Prise en charge, Exclusion sociale

Le sans-abrisme est-il synonyme d’errance ? Alors que l’opinion commune tendrait à répondre à cette interrogation par l’affirmative, Christelle Achard revient sur cette « apparente évidence ». Elle étudie le fondement de cette croyance collective : origines, limites, risques et dérives. L’auteur propose une analyse de la « condition sans-abri » à l’opposé des représentations communes. L’individu sans-abri ne serait pas errant ; ce seraient les conditions de sa prise en charge sociale qui viendraient menacer la stabilité de ses repères, et le placeraient en situation d’errance…

Accès à la version en ligne