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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La perspective des collectifs au travail face aux enjeux de reconnaissance en travail social

Article de Mylène Barbe, Josée Grenier

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. 51-67.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Conditions de travail, Relation professionnelle, Service public, Action collective, Reconnaissance, Environnement socioprofessionnel, Politique sociale, Québec

Plusieurs défis se présentent aux travailleurs.euses sociaux.ales au Québec dans leur pratique au sein des services publics. Les normes en place, influencées par le courant néolibéral, imposent une vision normative des problèmes sociaux générant des tensions éthiques aux professionnels.les en place. De plus, les multiples transformations survenues au fil des années dans les organisations entraînent divers enjeux au travail : pénurie de main-d’œuvre, surcharge de travail, critères restrictifs d’accès aux services, modes de gestion inspirés de la Nouvelle gestion publique, reddition de comptes, etc. De ces enjeux découlent une perte de sens au travail et un manque de reconnaissance de la profession. Comment retrouver un sens au travail dans un tel contexte ? La perspective des collectifs au travail apparaît comme étant une voie intéressante à explorer.

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Pourquoi vouloir (re)mettre les relations et la reconnaissance au cœur du travail social ?

Article de Etienne Rouget

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. 25-40.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Posture professionnelle, Relation travailleur social-usager, Participation, Solidarité, Valeur, Politique sociale

La reconnaissance des personnes accompagnées passe par la reconnaissance des accompagnants, de leurs valeurs métiers et plus largement de la justice sociale entre humains. Cette reconnaissance nécessite un processus « par le bas » partant de la demande avec autrui, se différenciant d’une approche « par le haut » partant de mandats politiques pour ou/et sur autrui. Car si le travail social a une obligation de moyens centrés sur la relation, l’écoute et la parole, il n’a pas d’obligation de résultat comme veulent l’imposer de plus en plus de gouvernants institutionnels comme politiques. Dans la tourmente des archipels générés par l’idéologie gestionnaire, les travailleurs sociaux sont en souffrance comme les canaris des mines qui sentent venir le coup de grisou, appelant à (re)faire société, « retrouver l’individu acteur de l’association qu’il forme avec les autres » pour ensemble (re)construire un monde commun.

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Le travail social est-il compatible avec le racisme ?

Article de Olivier Gaignard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 76, décembre 2021, pp. 31-43.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur isolé étranger, Travail social, Discrimination, Politique sociale, État, Action sociale, Valeur sociale

Historiquement ancré dans les valeurs humanistes et universalistes, l’idéal du travail social est un antiracisme idéologique, qui a absorbé l’antiracisme d’après-guerre fondé sur le refus de la notion biologique de race et la reconnaissance de la diversité culturelle. On peut en distinguer trois aspects essentiels qui ne sont pas toujours corrélés : les discours théoriques, les représentations et les pratiques. Un travailleur social, dont le système de valeurs est antiraciste, peut véhiculer inconsciemment des stéréotypes racistes. Le racisme ordinaire consiste en la projection imaginaire d’une race ou d’une culture sur des individus appartenant à un groupe minoritaire. Il s’articule étroitement au culturalisme qui conçoit la culture comme une réalité essentialisée et lui accorde une place démesurée au détriment des facteurs socio-économiques et historiques. Cette interprétation dominante est compatible avec le « néo-racisme » qui défend une politique ségrégative au nom de la reconnaissance des différences culturelles. Répondant à la demande de traitement préférentiel, l’appareil d’État institue des discriminations racistes dans l’action sociale. Ce faisant, il fait régresser la logique d’assistance à celle de l’action humanitaire et tend à criminaliser des personnes déjà fragilisées dans leurs conditions d’existence.

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Peut-on durer dans le travail social sans renier ses valeurs ?

Article de Etienne Rouget

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 75, septembre 2021, pp. 51-64.

Mots clés : Travail social : Métiers, Formation, Relation professionnelle, Relation travailleur social-usager, Politique sociale, Travail social, Coopération, Méthode, Valeur, Évolution, Implication personnelle, Posture professionnelle

Conscients des dilemmes et injonctions paradoxales grandissants, de futurs travailleurs sociaux s’interrogent : comment tenir entre deux faces du social ? Certains apports, théoriques ou/et typologiques, permettent de mieux comprendre sur quoi reposent les divergences professionnelles : expert, sauveur ou passeur ? Travailler sur autrui, pour autrui, avec autrui, sans autrui ? Ils peuvent aussi nous aider à réduire l’impact des méthodes concurrentielles développées par les nouvelles politiques publiques. Et peut-être le dilemme du prisonnier peut-il nous aider à développer la coopération entre nous.

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Des bouleversements à l'oeuvre dans le champ de l'éducation spécialisée

Article de Sébastien Fournier, Philippe Gaberan

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. 103-111.

Mots clés : Travail social : Métiers, Équipe, Écoute, Éducation spécialisée, Projet d'entreprise, Pratique professionnelle, Société, Politique sociale, Désinstitutionnalisation

Interviewé par Sébastien Fournier, Philippe Gaberan invite les professionnels de l’éducation spécialisée et du travail social à renouer avec l’esprit d’entreprise et à renouer avec un savoir-faire équipe qui forcément passe par l’écoute de l’autre et la négociation.
Les associations ne représentent plus le seul mode d’organisation dans le champ de l’économie sociale et solidaire. L’autoentreprise qui maille les compétences à partir de plateformes ou d’autres styles de regroupement directement connecté sur les demandes des personnes en situation de vulnérabilité, les organisations de taille réduite, souple, mobile, réactive, portée par des acteurs engagés, solidaires sont les principes qui sont défendu dans cet entretien.

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L’intérêt de l’enfant au cœur des préoccupations politiques et de l’action gouvernementale. Entre injonctions et épanouissement

Article de Florence Sajot, Stéphanie Mille

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 71, septembre 2020, pp. 100-107.

Mots clés : Enfance-Famille, Parole, Droits de l'enfant, Politique sociale, Politique familiale, Enfant, Protection de l'enfance, Parentalité, Bibliographie, Psychiatrie infantile, Pratique professionnelle, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Relation adulte-enfant

Revue de presse sur la thématique du dossier.
Enfance et parentalité, prendre soin pour garantir une existence harmonieuse
Pratiques professionnelles et approches innovantes

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Au Québec. L’Intervention volontaire auprès d’aînés vulnérables

Article de Claude Larivière

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 67, septembre 2019, pp. 63-70.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intervention sociale, Personne âgée, Aidant familial, Dépendance, Politique sociale, Prise en charge, Innovation sociale, Maltraitance, Québec, Laurentides

Face aux carences d'un état distant, la solidarité générationnelle contribue à renforcer le tissu social et permet de développer les habiletés relationnelles de citoyens sensibles aux risques de maltraitance que comporte l'augmentation du nombre de personnes vulnérables. Voilà le fruit de cette expérience certes modeste mais innovatrice dans un milieu mi-urbain, mi-rural de la région des Laurentides au Québec.

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Le travail social comme résistance à la mise en compétition des individus

Article de Cathy Bousquet

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 67, septembre 2019, pp. 37-48.

Mots clés : Travail social, Solidarité, Politique, Approche historique, Politique sociale, Action collective, Culture professionnelle, Émancipation, Genre

À partir d’une présentation socio-historique de la solidarité politique en France et du travail social qui en découle, cet article propose un regard différent sur les interventions collectives dans un espace professionnel constitué au féminin. Cet espace professionnel porte un exercice collectif de la citoyenneté. Mobilisé dans toutes les dimensions de ses compétences, il permet de renouer avec une possible émancipation des trajectoires individuelles et collectives, et s’oppose à la mise en concurrence des individus. Cette analyse s’appuie sur un travail de thèse qui interroge la construction politique héritée, encore inspirée du modèle des sphères séparées et d’un référentiel de l’emploi établi au masculin.

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Retour sur les (més)usages de la participation dans le travail social

Article de Frédéric Ballière

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 66, juin 2019, pp. 67-74.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Changement social, Pratique professionnelle, Politique sociale, Intervention sociale, Contrainte

À partir d’une approche socio-historique des transformations du travail social, cet article s’attache à décrire la façon dont les professionnels de ce secteur se sont saisis de la notion de participation. Il met en évidence l’usage détourné qui en fut fait par les politiques publiques et les conséquences qui en résultent pour les bénéficiaires de l’action sociale. Pour finir, l’auteur invite à reconsidérer les modalités de l’intervention sociale à partir de logiques d’empowerment permettant aux acteurs concernés de s’émanciper de ces contraintes.

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La face cachée de la gouvernance associative

Article de Patrick Legros

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 66, juin 2019, pp. 11-24.

Mots clés : Management, Économie sociale et solidaire, Association, Projet, Politique sociale, Changement, Démocratie, Financement

Basé en partie sur les expériences de l’auteur, l’article s’intéresse aux difficultés qu’elle rencontre malgré ses prétentions démocratiques. Ces difficultés conduisent à s’interroger sur sa rénovation et alimentent des discours managériaux qui entendent apporter les bonnes recettes. Mais ces discours dévoilent aussi un « nouvel esprit associatif » où se dessinent des organisations flexibles et capables de mener plusieurs projets simultanément en s’adaptant constamment à des environnements en mouvement.

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