Article de Catherine Galopin
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 282, septembre 2021, pp. 64-71.
Mots clés : Travail social : Métiers, Vulnérabilité, Assistant de service social, Personne âgée, Étude de cas, Conditions de vie, Émotion, Confiance, Éthique
La fille d’une personne âgée dépendante, vivant une situation de précarité professionnelle et financière, donne une leçon à l’assistante sociale. Elle l’impressionne par sa capacité à mobiliser ses ressources intérieures et familiales pour trouver une solution qui corresponde à ses choix de vie. La professionnelle reste avec le sentiment diffus qu’elle a quelque chose à comprendre de cette expérience de terrain. Elle a l’intuition qu’une des clés de compréhension se trouve dans l’attention portée à ses émotions. En quoi leur conscientisation a-t-elle favorisé l’amorce d’un accompagnement social « éthique », qui vise à renforcer l’estime de soi d’une personne accueillie et qui, par ricochet, assouplit les tensions existant entre injonctions institutionnelles et déontologie professionnelle ?
Article de Elsa Chazette, Jenna Hammadi, Samyra Bouchal, Estelle Trouillon
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 276, mars 2020, pp. 146-155.
Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Accompagnement social, Relation d'aide, Relation travailleur social-usager, Confiance, Distance, Usager, Autonomie
Lors d’un travail demandé au cours de la formation d’assistant de service social (ASS), les étudiantes ont écrit sur le travail relationnel dans l’accompagnement social, en l’illustrant par des vignettes issues de leurs stages, qui donnent vie à ces notions. En s’appuyant sur des auteurs qui définissent la relation d’aide, elles abordent l’engagement de soi dans la relation et la difficulté de trouver un équilibre entre bonne distance et bonne proximité. Une d’elles s’interroge sur l’objectif affiché de développer l’autonomie de la personne, alors qu’elle observe le paradoxe de la dépendance au service social. Une autre décrit la mise en place d’un climat de confiance en s’appuyant notamment sur l’organisation de l’espace et en prenant en compte la communication corporelle. La dernière questionne la neutralité de l’assistante sociale et la prise de recul.
Article de Pascale Lombardo
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 272, mars 2019, pp. 30-33.
Mots clés : Travail social : Métiers, Soins palliatifs, Groupe, Pluridisciplinarité, Confiance, Parole, Travail d'équipe
Infirmière en réseau de soins palliatifs, je rencontre des patients ainsi que leur entourage et je soutiens les professionnels du domicile dans cette prise en charge de personnes dont la pathologie est évolutive. Dans ce contexte, beaucoup de problématiques se posent : choix des traitements à maintenir, lieu de vie, réalisation de projets, est. Pour accompagner et aider la personne et les soignants dans leurs cheminements, je travaille en milieu pluridisciplinaire. L’approche de chaque professionnel vient s’imbriquer dans le point de vue et la façon de faire de son collègue avec toute la richesse et les difficultés rencontrées dans l’intersubjectivité.
Dans ce contexte professionnel, j’ai choisi de faire un diplôme universitaire de soins palliatifs. Le groupe était composé de quarante personnes, de toutes professions (médico/psycho/social) confondues et le principe était principalement basé sur des cours interactifs ou des ateliers de réflexion commune afin de reproduire les réflexions pluridisciplinaires. Un jour, un intervenant, par une certaine prise d’autorité, a empêché cette dynamique, je m’en suis alors servi de terrain d’analyse aux conditions nécessaires à la pluridisciplinarité. C’est ce travail que je transmets.
Article de Sylvie Miaut Kowalczuk
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 268, mars 2018, pp. 102-108.
Mots clés : Travail social : Métiers, Contrat, RSA, Travailleur social, Bénéficiaire, Contrainte, Confiance
Depuis la loi sur le revenu minimum d'insertion (RMI) en 1989, puis sur le revenu de solidarité active (RSA) en 2008, le contrat qui était à l'origine un outil librement utilisé par le travailleur social est devenu une obligation prévue par la loi. Comment se situer dans ce contexte d'aide contrainte ?
Article de Matti Schneider
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 264, mars 2017, pp. 57-65.
Mots clés : Travail social : Métiers, Technologie de l'information et de la communication, Assistant de service social, Usager, Interaction, Logiciel, Technologie numérique, Confiance
Distinguons, derrière les outils logiciels, les modalités de leur adoption : informatique (automatiser ce qui est normalisé) ou numérique (faire émerger de nouvelles pratiques). Les plans d'informatisation retirent du pouvoir aux usagers, mais le passage au numérique peut émanciper. Il faut co-construire itérativement des outils simples et transparents pour répondre aux problèmes réels du quotidien, et les offrir avec un libre choix d'usage. Alors le numérique servira le social, sans fracture.