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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Refaire le monde en deux fois vingt jours : le défi d'une prise en charge en SRU

Article de Bernard Brach, Maurizio Magro, L. Minon

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 112, septembre 2022, pp. 40-43.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, PJJ, Mesure d’éloignement, Enfance en danger, Urgence, Placement, Confiance, La Cordée, BELGIQUE

La Cordée est un des trois services que compte le Home Saint-François, asbl du secteur de l’aide à la jeunesse, agréée et subsidiée par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Dans ce service résidentiel d’urgence (SRU) sont accueillis jusqu’à 8 enfants de 0 à 18 ans, pour une durée de 20 jours renouvelables une fois. Prendre en charge des jeunes dans un contexte d’urgence, réussir à installer une relation de confiance et leur permettre de prendre du recul sur leur situation, dans un délai si court, c’est tout le défi des équipes éducatives des SRU.

L'urgence en Aide à la jeunesse : le quotidien d'un SPJ

Article de Valérie Cegielka, Anaïs Nelisse, L. Minon

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 112, septembre 2022, pp. 36-39.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, PJJ, Mesure d’éloignement, Enfance en danger, Urgence, Placement, Hébergement, Justice des mineurs, Jeune en difficulté, BELGIQUE, LIEGE

Le service de protection de la jeunesse (SPJ) est mandaté par le tribunal de la jeunesse pour appliquer les mesures d’éloignement du milieu familial, d’accompagnement ou encore de mise en autonomie. Situation malheureusement habituelle, la mise en oeuvre de ces jugements prend une dimension d’urgence dès lors que les jeunes concernés sont en danger grave et immédiat. Se pose alors un défi récurrent des travailleurs du SPJ : trouver une place pour héberger un jeune dans un système où toutes les institutions sont saturées.

Accompagner les parentalités fragilisées

Article de Colette Leclercq, Romain Lecomte, Saül Karz

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 97, octobre-décembre 2018, 84.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Famille, Sociologie, Politique sociale, Famille monoparentale, Vulnérabilité, Grossesse, Violence conjugale, Centre maternel, Accompagnement, Parentalité précoce, Adolescent, Souffrance psychique, Parents, Toxicomanie, Abus sexuel, Handicap mental, Famille d'accueil, Placement, Enfance en danger, AESH

Être parent n’est pas facile, a fortiori dans un contexte marqué par les mutations familiales (séparations, familles monoparentales ou recomposées, etc.), mais aussi l’émergence de nouvelles normes parentales (le dialogue plutôt que la posture autoritaire, ...) et l’attention accrue portée au bien-être de l’enfant, amenant les parents à davantage douter, se questionner ou se voir remis en cause dans leurs capacités à être de "bons parents".

Certaines parentalités, cependant, sont plus fragilisées que d’autres, au point d’hypothéquer le développement physique, psychique et affectif de l’enfant et d’exiger l’intervention de professionnels. Les difficultés qui en sont à l’origine sont diverses, souvent cumulées et entremêlées : pauvreté, isolement social, troubles psychiques, toxicomanie ou autres assuétudes, parentalité précoce, violences conjugales, séparation conflictuelle, handicap, ...

Ces parents affaiblis, par-delà la diversité de leurs profils et de leurs problématiques, ont souvent en commun d’être psychologiquement abîmés, dans un état mental qui peut affecter leur disponibilité émotionnelle et affective vis-à-vis de l’enfant, leurs conduites de soin, ...

Le travail des intervenants ne se résume dès lors pas à les responsabiliser et les conscientiser, à les soutenir dans la (re)acquisition de certaines attitudes ou compétences parentales, ou encore à accompagner le lien affaibli avec l’enfant. Soutenir leur parentalité, c’est aussi écouter, prendre en considération leurs souffrances, leurs blessures, prendre soin d’eux pour qu’ils puissent mieux prendre soin de leurs enfants. Plus généralement, dans une approche globale qui nécessite souvent une articulation avec d’autres services et secteurs, cela suppose de prendre en compte l’ensemble des difficultés sociales, matérielles, familiales ou autres qui les touchent.

Mais, nous le verrons, le soutien à la parentalité n’est pas non plus l’apanage des professionnels. L’entraide, l’appui sur les pairs ou d’autres citoyens, à contre-pied de l’individualisme ambiant, joue parfois aussi un rôle précieux.