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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’insertion des personnes fragilisées au cœur du travail des Missions régionales pour l’emploi

Article de Thierry Dock

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 113, janvier 2023, pp. 10-15.

Mots clés : Travail-Emploi, Insertion professionnelle, Vulnérabilité, Médiation, Entreprise, Adulte en difficulté, Accompagnement, Belgique

Les Mires s’adressent à des personnes considérées comme éloignées de l’emploi en vue de les insérer dans un emploi durable et de qualité. Pour ce faire, elles proposent à celles-ci un accompagnement vers et dans l’emploi, mettent en place des actions de formation en partenariat avec des opérateurs qualifiants, mais parfois aussi pratiquent une forme d’intermédiation active auprès des entreprises. Après avoir présenté les différentes facettes du travail des Mires ainsi que les spécificités de leur public, cet article pointera quelques enjeux de taille auxquels le secteur est confronté aujourd’hui.

Espaces Publics Numériques : une solution contre les inégalités numériques ?

Article de Eric Blanchart

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 110, avril 2022, pp. 16-20.

Mots clés : Technologie numérique, Vie quotidienne, Vulnérabilité, Inégalité, Exclusion sociale, Médiation, BELGIQUE

Le monde digital a conquis tous les domaines de la vie. Le fossé entre ceux qui le maitrisent et ceux qui ne peuvent pas en tirer profit ne cesse de se creuser. Depuis vingt ans, les espaces publics numériques tentent d'accompagner au mieux l'appropriation de la culture numérique par le citoyen afin de réduire ces inégalités. Néanmoins, à l'aune des bouleversements récents, sociétaux ou sanitaires, qu'en est-il aujourd'hui de ces espaces de médiation numérique, de leurs réseaux, de leurs acteurs et de leurs actions ?

Les émotions dans le travail social frein ou tremplin?

Article de Maël Virat, Roland Coenen, Philippe Gaberan, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 102, janvier-mars 2020.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Émotion, Accompagnement social, Souffrance psychique, Justice, Relation d'aide, Empathie, Usure professionnelle, Distance, Éducation spécialisée, Supervision, Écoute, Équipe, Médiation, Conflit, Déontologie

Dans leur métier relationnel, les travailleurs sociaux sont inexorablement traversés, animés, secoués par des émotions. Certaines sont positives, comme la joie d’avoir pu aider un usager à s’en sortir ou simplement d’avoir pu gagner sa confiance. D’autres peuvent s’avérer plus problématiques.

Accompagner des personnes en souffrance, en détresse, en danger, dans la provocation ou l’agressivité, ... génère inévitablement des ressentis. La tristesse, la peur, la colère, l’exaspération, le dégoût s’invitent. Parfois brutalement, parfois insidieusement, créant d’autant plus le malaise, le désarroi que ces affects renvoient à d’autres vécus, situations professionnelles similaires, histoires personnelles que l’on croyait avoir oubliées.

Pour que ces émotions, troublantes, stressantes, décourageantes, ne deviennent pas trop envahissantes, les professionnels développent des stratégies, conscientes ou non, pour les réguler, réduire leur intensité ou leur durée, et se mettre à l’abri.

Les institutions défendent, pour leur part, des normes émotionnelles qui peuvent différer en fonction des secteurs mais qui se rallient pour la plupart à ce prescrit commun de la "bonne distance", supposé garantir le professionnalisme des travailleurs sociaux, mais aussi les préserver, leur éviter le burnout, …

Et de se poser la question suivante : les émotions négatives seraient-elles nécessairement toxiques, ennemies, à risques ? N’y aurait-il pas plutôt intérêt à les inviter à s’exprimer, à les entendre, à les travailler plutôt que de vouloir les taire, les dissimuler de peur qu’elles envahissent la relation avec l’usager, la parasitent et, du même coup, provoquent chez l’aidant, malaise et épuisement ?

Dans les métiers de l’humain, on ne peut éviter les émotions, elles en font partie, en constituent le matériau. Il faut donc s’en saisir. Elles servent l’intuition, le feeling qui aide à créer la confiance avec l’usager. Elles sont le ferment qui fait dire au professionnel qu’il aime et croit à son métier, difficile mais combien humain. Elles nourrit sa motivation, sa persévérance à accompagner les précaires, les cassés, les marginalisés malgré les obstacles et à repérer en eux les potentialités que plus personne ne voit. Pour ces raisons et d’autres encore explorées dans ce dossier, d’aucuns en appellent à prôner, non pas la « bonne distance », mais la « bonne proximité » ou la « bonne présence », voire le savoir-aimer.

La médiation animale comme espace intermédiaire de partenariat avec des animaux

Article de Véronique Servais

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 85, octobre-décembre 2015, pp. 5-9.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Animal, Communication, Soin, Anthropologie

Dans l'histoire des "zoothérapies", l'un des enjeux a été de distinguer ce qui relève du champ thérapeutique à proprement parler de ce qui relève plutôt d'activités récréatives ou de soutien. Nombreuses sont les associations qui ont vu se développer en leur sein des controverses, parfois houleuses et acerbes, à ce sujet. Nous proposons ici d'envisager l’introduction d'animaux dans un dispositif d'aide ou de soin comme une pratique de médiation au sens fort du terme, qui permet de créer ce que Winnicott appelait un espace intermédiaire, dans lequel des effets thérapeutiques peuvent survenir.

Préparer la réinsertion sociale des personnes incarcérées : quels apports de la médiation équine

Article de Christopher Valente

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 85, octobre-décembre 2015, pp. 53-57.

Mots clés : Justice-Délinquance, Médiation, Animal, Prison, Détenu

Cet article interroge l’impact de la médiation par le cheval sur la dynamique relationnelle des personnes détenues à l’égard de leurs pairs et membres du personnel pénitentiaire. Si nos résultats indiquent que la médiation équine permet d’aider l’individu à renouer un lien avec autrui et lui-même, une réflexion doit cependant être posée sur l’inscription de ce type de dispositif dans un suivi plus global afin d’en pérenniser les effets.

Focus sur la médiation équine

Article de Jessie Ansorge Jeunier

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 85, octobre-décembre 2015, pp. 48-52.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Animal, Psychiatrie infantile, Personne handicapée, Rééducation

Largement diffusés par les médias depuis quelques années, les dispositifs de «médiation équine» regroupent un ensemble de pratiques anciennes néanmoins peu étudiées et évaluées par le milieu médical et scientifique.
Ce focus, en partie basé sur un travail de thèse de trois années passées sur le terrain, a pour objectif de mieux connaître ces dispositifs tels qu’ils sont élaborés en France et de mieux cerner leurs indications ainsi que l’apport spécifique du cheval par rapport à d’autres types de médiations animales.

Etre hippothérapeute et explorer le lien entre l'humain et le cheval

Article de Patrick Guilmot

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 85, octobre-décembre 2015, pp. 44-47.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Animal, Pratique professionnelle

Être en lien fait partie des besoins fondamentaux de l’homme et la rencontre avec l’animal est un excellent moyen pour travailler sur ce besoin qui peut avoir été malmené, oublié. L’hippothérapie crée cette rencontre particulière avec le cheval et elle peut être appliquée à une large diversité de troubles psychologiques. Elle peut aussi être utile dans le cadre de rééducation fonctionnelle par la mise à cheval et le travail sur les postures. Depuis 2015 l’UCL propose un certificat d’université en hippothérapie. Celui-ci met en évidence les compétences transversales à toute forme d’hippothérapie, partant des multiples expériences existantes, afin d’établir les fondements sur lesquels la pratique professionnelle pourra se développer.

Des chevaux à la Ferme du Soleil : une approche sensorielle, éducative et thérapeutique différente

Article de Romain Lecomte, Constant Piqueray

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 85, octobre-décembre 2015, pp. 39-44.

Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Autisme, Psychose, Médiation, Animal, Équithérapie

La Ferme du Soleil est une petite institution pour enfants atteints d’autisme, de psychose ou de troubles de l’attachement. Elle est née dans les années septante sous la forme d’un internat de semaine pour une dizaine d’enfants, auquel s’est plus tard adjoint un externat. Son équipe est pluridisciplinaire : éducateurs, logopèdes, psychomotriciens, psychologues,… dont Constant Piqueray.
Responsable de l’encadrement des éducateurs, de l’élaboration des projets individualisés et de la création du milieu thérapeutique, celui-ci est à l’initiative de la mise en place du « projet cheval » de la Ferme Soleil. L’Observatoire a rencontré ce passionné des chevaux, hippothérapeute et formateur à l’école d’hippothérapie Anthé-Anthésis, pour nous parler de ce projet plein de vie.

La zoothérapie, un espace relationnel créatif et naturel

Article de Daphné Stadnik

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 85, octobre-décembre 2015, pp. 31-32.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Animal, Trouble du comportement, Autisme, Personne âgée, Jeune

La zoothérapie est une modalité d’intervention bénéficiant de la rencontre avec l’animal pour susciter un changement auprès de personnes en difficulté. L’expérience du Centre Izis, unique en Belgique par la variété des animaux et du public accueilli et par la nouveauté de son approche, est présentée dans cet article.

Les animaux, support de réinsertion pour des personnes dépendantes

Article de Romain Lecomte, Delphine Tancrez

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 85, octobre-décembre 2015, pp. 29-30.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Toxicomanie, Alcoolisme, Médiation, Animal

Le Ressort, service de la commune de Tubize, propose une aide médico-socio-psychologique aux personnes dépendantes et leur entourage. Depuis quelques années, il organise des activités de « réinsertion », par lesquelles les personnes dépendantes apportent leur aide bénévole à des associations et autres structures. Certaines de ces activités se font auprès d’animaux, plus précisément des chiens et des chevaux.
Delphine Tancrez, fondatrice du Ressort et responsable du Service Social Communal de Tubize dont il fait partie, nous parle de l’intérêt de ces activités pour des personnes toxicomanes ou alcooliques, notamment pour leur permettre de reprendre contact avec la réalité sociale et regagner confiance en eux et en autrui.