Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Une réponse trouvée :

Votre recherche : *

Rapport Bourguignon : 23 recommandations pour « reconnaître et valoriser le travail social », mais sans « le contenu politique fort »

Article de Colette Duquesne, Frédéric Pénaud

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 349, novembre 2015, pp. 31-35.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Réforme, Diplôme, Développement local, Intervention sociale, Relation travailleur social-usager, Précarité

En décembre 2012, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) doté d’un huitième collège, composé de représentants des populations en grande précarité, alerte le gouvernement à la fois sur les difficultés des usagers à trouver réponses à leurs besoins et sur l’usure et le désarroi des professionnels qui s’occupent d’eux.
Puis en janvier 2013, dans le cadre du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté, le Président de la République enclenche une démarche qui dépasse la lutte contre les exclusions et la rebaptise « États Généraux du travail social (EGTS) » pour « redonner à l’ensemble de l’action sociale un contenu politique fort et les professionnels dont elle a besoin ». Depuis 1982 et la circulaire de Nicole Questiaux, l’autorité politique ne s’est plus adressée au travail social, alors que le secteur, avec 1,7 million de salariés réparti en 14 métiers, s’est considérablement développé.
À la suite des constats des EGTS, synthétisés en cinq rapports, une Commission professionnelle consultative (CPC) est mise en place par le ministère des Affaires sociales afin de remettre en adéquation les attentes des usagers et la réponse publique. Elle tente de s’attaquer au déficit d’image et d’attractivité des professions historiques du travail social (particulièrement les assistant(e)s socia(les)aux) qui vide les écoles alors que l’emploi continue de progresser et à leur décloisonnement, en créant des passerelles de mobilité et d’inscription dans l’espace universitaire et professionnel européen.

Accès à la version en ligne