PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Esprit, n° 502, octobre 2023, pp. 115-124.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mort, Accompagnement de fin de vie, Législation, Accompagnement, Soin, Relation soignant-soigné
La loi Claeys-Leonetti de 2016, qui autorise la sédation profonde, suscite des interrogations qui pousse certains à prôner une aide active à mourir. Mais pour ces deux médecins, soigner n’est pas tuer. Il faudrait plutôt favoriser la réflexion sur les pratiques et favoriser l’accompagnement d’une fin de vie chez soi.
Paru dans la revue Esprit, n° 501, septembre 2023, pp. 14-17.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement de fin de vie, Mort, Suicide, Autonomie
Les arguments en faveur de l’aide médicale à mourir insistent sur la liberté de choix. Mais celle-ci dépend d’une césure entre l’autonomie et la compassion, qu’il faut critiquer pour affronter l’horizon de la mort.
Paru dans la revue Esprit, n° 499-500, juillet-août 2023, pp. 10-13.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Suicide, Mort, Euthanasie, Liberté, Valeur, Droit
L’aide active à mourir (suicide assisté et euthanasie) est souvent présentée comme une avancée libérale. Pourtant, le droit à la vie est inaliénable et un droit à la mort saperait la liberté en instaurant une relation de domination.
Paru dans la revue Esprit, n° 499-500, juillet-août 2023, pp. 14-18.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mineur, Radicalisation, PJJ, Écrit professionnel, Rupture, Abandon, Séparation, Parents, Violence, Victime
Les mineurs radicalisés suivis par la Protection judiciaire de la jeunesse sont marqués par des blessures morales, auxquelles les figures d’autorité n’apportent pas de réponses adéquates. Les idéologies radicales leur permettent de donner du sens à une expérience d’effondrement du monde vécu.
Paru dans la revue Esprit, 471, janvier-février 2021, pp. 139-150.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Femme, Intimité, Violence, Droits des femmes, Crime sexuel
La dénonciation croissante, au cours des dernières années, des violences à caractère sexuel a sommé la justice d’intervenir dans une sphère qui lui était jusqu’ici étrangère : celle de l’intime. Comment réinventer l’institution pour répondre à cette demande sociale, qui se fait de plus en plus pressante ?
Paru dans la revue Esprit, 471, janvier-février 2021, pp. 115-127.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Femme, Relation femme-homme, Féminisme, Droits des femmes
L’essor renouvelé des luttes féministes depuis les années 2010 a engagé une profonde remise en cause de la condition des femmes, et soulevé en retour de nombreuses interrogations concernant le rôle et la place des hommes dans la société contemporaine. Comment réinventer le sujet politique masculin, dès lors que celui-ci pose problème ?
Paru dans la revue Esprit, 471, janvier-février 2021, pp. 59-66.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Femme, Droits des femmes, Inégalité, Travail
Malgré les conquêtes du siècle dernier, les luttes féministes se heurtent toujours à la persistance des inégalités au travail. Mis en retrait au profit de la dénonciation des violences sexuelles, le débat sur l’égalité salariale pourrait trouver un essor nouveau dans les mobilisations contre la réforme des retraites ou dans celles des Gilets jaunes.
Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 59-73.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Terrorisme, Jeune, Radicalisation, Délinquance juvénile
Le procès de 2017 contre une filière djihadiste permet d’interroger les processus qui poussent de jeunes Français à se radicaliser. Marqué par une grande diversité sociale, culturelle et religieuse (avec une moitié de convertis), de multiples ruptures et la délinquance, le groupe constitue une communauté de frères placée sous l’autorité d’un leader charismatique. La religion y joue un rôle d’apaisement avant de sacraliser la violence.
Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 42-58.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeune, Terrorisme, Démocratie, Criminologie, Radicalisation
Plutôt que d’enfermer et de « déradicaliser » les jeunes djihadistes, il faut entendre la question de confiance qu’ils posent à la démocratie. Dans le vide du pouvoir de la démocratie, l’adolescence est ce temps de crise où l’individu doit se produire lui-même. Il peut être séduit par l’imaginaire totalitaire du djihadisme et sa promesse d’une communauté.