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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les mineurs radicalisés

Article de Jean Baptiste Pesquet

Paru dans la revue Esprit, n° 499-500, juillet-août 2023, pp. 14-18.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mineur, Radicalisation, PJJ, Écrit professionnel, Rupture, Abandon, Séparation, Parents, Violence, Victime

Les mineurs radicalisés suivis par la Protection judiciaire de la jeunesse sont marqués par des blessures morales, auxquelles les figures d’autorité n’apportent pas de réponses adéquates. Les idéologies radicales leur permettent de donner du sens à une expérience d’effondrement du monde vécu.

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Constitution d’un groupe djihadiste français. La filière Cannes-Torcy

Article de Bartolomeo Conti

Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 59-73.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Terrorisme, Jeune, Radicalisation, Délinquance juvénile

Le procès de 2017 contre une filière djihadiste permet d’interroger les processus qui poussent de jeunes Français à se radicaliser. Marqué par une grande diversité sociale, culturelle et religieuse (avec une moitié de convertis), de multiples ruptures et la délinquance, le groupe constitue une communauté de frères placée sous l’autorité d’un leader charismatique. La religion y joue un rôle d’apaisement avant de sacraliser la violence.

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Démocratie, adolescence et djihadisme

Article de Bertrand Mazabraud

Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 42-58.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeune, Terrorisme, Démocratie, Criminologie, Radicalisation

Plutôt que d’enfermer et de « déradicaliser » les jeunes djihadistes, il faut entendre la question de confiance qu’ils posent à la démocratie. Dans le vide du pouvoir de la démocratie, l’adolescence est ce temps de crise où l’individu doit se produire lui-même. Il peut être séduit par l’imaginaire totalitaire du djihadisme et sa promesse d’une communauté.

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