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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La chorégraphie des interactions précoces – une improvisation permanente

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 98, octobre-décembre 2023, pp. 15-26.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Nourrisson, Danse, Affectivité, Interaction, Subjectivité, Musique, Rythme

Après avoir rendu un hommage à Daniel Stern, disparu en 2012, et notamment à son concept d’accordage affectif, l’auteur aborde la question des liens (aux objets externes comme aux objets internes) au regard de l’intersubjectivité, de la synchronisation polysensorielle et de l’improvisation. La question de la musique et du rythme est ensuite envisagée au sein du système des interactions précoces du bébé en évoquant, dans le registre prénatal, l’objet sonore prénatal de Suzanne Maiello qui représente en quelque sorte la première émergence d’une composante musicale au cours de l’ontogénèse. Le bébé apparait finalement comme le chef d’orchestre de la mère et réciproquement dit au sein d’une mutualité asymétrique.

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Pourquoi non ? Quand l’opposition s’installe chez l’enfant

Article de Margot Weber, Jean Louis Le Run

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 42-56.

Mots clés : Enfance-Famille, Interaction, Relation enfant-parents, Agressivité, Affirmation de soi, Comportement

Les conduites d’opposition chez l’enfant constituent un motif de consultation très fréquent. Chez ces enfants, la phase d’opposition ordinaire de la deuxième année semble se perpétuer, les interactions parents/enfant s’inscrivant dans un cercle vicieux difficile à briser où l’opposition de l’un contrarie l’autorité des autres. Ces difficultés sont décrites par le dsm-5 comme troubles oppositionnels avec provocation, mais, au-delà de la description d’un comportement manifeste, il importe de chercher à comprendre le sens de l’opposition pour l’enfant et sa famille. Après un rappel des travaux de Spitz sur le non comme première abstraction, modalité d’affirmation de soi et troisième organisateur développemental, les auteurs exposent deux cas cliniques illustrant cette problématique. Outre l’affirmation de la dimension intersubjective de l’opposition qui opère comme une défense du moi, quelques caractéristiques sont soulignées comme la difficulté pour l’enfant à sortir de la phase d’opposition développementale par une identification à l’agresseur introjective et le recours à une identification à l’agresseur projective. Les défaillances de l’environnement telles que le manque de fiabilité de l’objet entraînent une fragilité des assises narcissiques, des troubles de l’attachement. La défaillance de l’imago paternelle ne permet pas d’entrer dans la triangulation et le recours défensif à une relation d’emprise cherche à maîtriser l’objet. Quelques pistes thérapeutiques sont abordées en conclusion.

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