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L'opposition chez l'enfant et l'adolescent : les paradoxes du non

Article de Daniel Marcelli, Jean Pierre Benoit, Annick Le Nestour

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 6-166.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance-Famille, Adolescent, Enfant, Affirmation de soi, Éducation, Stade anal, Conflit, Mensonge, Anorexie, ITEP, Agressivité, Violence, Narcissisme, Placement, Séparation, Justice des mineurs, Magistrat, Partenariat, Temps, Soin, Droits de l'enfant, Autisme, Psychologie du développement

Au cours de son développement, l’enfant puis l’adolescent est amené à s’opposer à un parent, un cadre, un système, une idéologie, une part de soi ou de l’autre qu’il ne comprend pas. Cette opposition peut être structurante et nécessaire à la subjectivation. Mais elle peut se durcir et devenir un symptôme bruyant qui alerte parents et professionnels. Il apparaît alors primordial de comprendre ce qui la sous-tend. Que vient-elle signifier ? Quelle est sa valeur dans l’économie psychique du sujet ou au sein de la dynamique familiale ? Comment comprendre ses enjeux ? Quand doit-on faire de l’opposition un signal ? Quand constitue-t-elle le signe d’une pathologie en cours ? Et comment l’aborder dans le soin ?

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Pourquoi non ? Quand l’opposition s’installe chez l’enfant

Article de Margot Weber, Jean Louis Le Run

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 42-56.

Mots clés : Enfance-Famille, Interaction, Relation enfant-parents, Agressivité, Affirmation de soi, Comportement

Les conduites d’opposition chez l’enfant constituent un motif de consultation très fréquent. Chez ces enfants, la phase d’opposition ordinaire de la deuxième année semble se perpétuer, les interactions parents/enfant s’inscrivant dans un cercle vicieux difficile à briser où l’opposition de l’un contrarie l’autorité des autres. Ces difficultés sont décrites par le dsm-5 comme troubles oppositionnels avec provocation, mais, au-delà de la description d’un comportement manifeste, il importe de chercher à comprendre le sens de l’opposition pour l’enfant et sa famille. Après un rappel des travaux de Spitz sur le non comme première abstraction, modalité d’affirmation de soi et troisième organisateur développemental, les auteurs exposent deux cas cliniques illustrant cette problématique. Outre l’affirmation de la dimension intersubjective de l’opposition qui opère comme une défense du moi, quelques caractéristiques sont soulignées comme la difficulté pour l’enfant à sortir de la phase d’opposition développementale par une identification à l’agresseur introjective et le recours à une identification à l’agresseur projective. Les défaillances de l’environnement telles que le manque de fiabilité de l’objet entraînent une fragilité des assises narcissiques, des troubles de l’attachement. La défaillance de l’imago paternelle ne permet pas d’entrer dans la triangulation et le recours défensif à une relation d’emprise cherche à maîtriser l’objet. Quelques pistes thérapeutiques sont abordées en conclusion.

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