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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La médiation danse parents-enfants autistes : un « chant-et-danse »… et regards

Article de Dominique Mazéas

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 98, octobre-décembre 2023, pp. 113-124.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Danse, Musique, Nourrisson, Autisme, Atelier, Relation enfant-parents, Regard, Observation

En prenant appui sur le dispositif clinique et de recherche EtuDanse, cet article tente de préciser la place et la fonction d’un observateur dans un groupe à médiation danse avec de jeunes enfants autistes et leurs parents. Observer la danse d’enfants qui n’ont pas encore accès à des représentations corporelles et spatiales stables suscite un travail spécifique du regard. Il s’y déploie une réceptivité aux résonances émotionnelles et esthétiques qui apparaissent entre les mouvements des danseurs. Cette réceptivité aide en retour les participants à se représenter les expériences qu’ils traversent. L’observation de ce type de groupe révèle aussi combien les enfants observent eux-mêmes avant de danser. Elle aide à comprendre comment l’échange des regards est soutenu par la composition de traces de mouvements en chacun des partenaires du lien.

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Les liens familiaux à l’épreuve de l’incarcération du parent

Article de Gérard Benoist

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 83, septembre 2019, pp. 83-93.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Prison, Détention, Détenu, Relation familiale, Relation enfant-parents, Parentalité

Les liens enfants/parents sont affectés de différentes manières par l’incarcération d’un parent. La séparation est souvent compliquée par divers facteurs : l’arrestation dont l’enfant est parfois témoin, les non-dits et les versions tronquées de l’absence, ou les mécanismes de défense mis en œuvre par des parents dont les fragilités sont accentuées par l’incarcération. Les conditions dans lesquelles s’effectuent les rencontres au parloir sont le plus souvent inadaptées aux enfants et renforcent les sentiments de disqualification des parents détenus, générant chez les enfants sentiments de culpabilité et mécanismes de parentification.

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Le positionnement transférentiel dans l'avènement de la fonction du père

Article de Elisabeth Lévy

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 81, janvier-mars 2019, pp. 66-78.

Mots clés : Enfance-Famille, Père, Tiers, Relation enfant-parents, Psychanalyse

La fonction du père doit permettre à l’enfant d’ouvrir son champ d’investissement libidinal en se plaçant dans la triade  "mère-père-bébé ". Il ne s’agit pas d’une occupation de place dans le réel mais bien de la place du tiers que la mère et le père auraient dans leur tête, eu égard à leurs images parentales, renvoyant à leur propre histoire infantile. Nous tenterons de voir comment lorsque des deuils pathologiques viennent barrer un processus progrédient, le travail du psychanalyste peut venir en aide à la famille, pour qu’un père prenne sa fonction de "césure" dans la relation narcissique originaire, entre mère et enfant. La fonction du thérapeute comme fonction paternelle, pour ouvrir une voie vers une réalité sociale.

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Pourquoi non ? Quand l’opposition s’installe chez l’enfant

Article de Margot Weber, Jean Louis Le Run

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 42-56.

Mots clés : Enfance-Famille, Interaction, Relation enfant-parents, Agressivité, Affirmation de soi, Comportement

Les conduites d’opposition chez l’enfant constituent un motif de consultation très fréquent. Chez ces enfants, la phase d’opposition ordinaire de la deuxième année semble se perpétuer, les interactions parents/enfant s’inscrivant dans un cercle vicieux difficile à briser où l’opposition de l’un contrarie l’autorité des autres. Ces difficultés sont décrites par le dsm-5 comme troubles oppositionnels avec provocation, mais, au-delà de la description d’un comportement manifeste, il importe de chercher à comprendre le sens de l’opposition pour l’enfant et sa famille. Après un rappel des travaux de Spitz sur le non comme première abstraction, modalité d’affirmation de soi et troisième organisateur développemental, les auteurs exposent deux cas cliniques illustrant cette problématique. Outre l’affirmation de la dimension intersubjective de l’opposition qui opère comme une défense du moi, quelques caractéristiques sont soulignées comme la difficulté pour l’enfant à sortir de la phase d’opposition développementale par une identification à l’agresseur introjective et le recours à une identification à l’agresseur projective. Les défaillances de l’environnement telles que le manque de fiabilité de l’objet entraînent une fragilité des assises narcissiques, des troubles de l’attachement. La défaillance de l’imago paternelle ne permet pas d’entrer dans la triangulation et le recours défensif à une relation d’emprise cherche à maîtriser l’objet. Quelques pistes thérapeutiques sont abordées en conclusion.

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De la séduction "ontologique" à la séduction dans l'éducation : comment infiltre-t-elle la relation parent-enfant ?

Article de Daniel Marcelli

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 68, 2015, pp. 24-35.

Mots clés : Enfance-Famille, Séduction, Éducation familiale, Enfant, Relation enfant-parents, Jouissance

Mieux comprendre les enjeux de la séduction dans l’éducation contemporaine pour en subodorer les effets délétères, tel est le propos de cet article. On y décrit ce que l’auteur nomme la séduction ontologique, laquelle ébranle l’inconscient du parent et rend compte ensuite des effets de séduction de l’adulte envers l’enfant : séduction originaire d’abord, du fait de l’asymétrie entre cet adulte qui en sait plus et cet enfant qui en sait moins, séduction précoce ensuite éveillée par les soins maternels apportés à ce bébé, enfin rapport de séduction sociale perçu aujourd’hui comme politiquement plus acceptable que le rapport de contrainte ! La question centrale est de savoir s’il est possible d’échapper aux effets de cette séduction ! Il n’y a pas d’autres solutions pour échapper au pouvoir de la séduction comme à celui de la force que de résister à la jouissance de soumettre un plus vulnérable que soi en utilisant soit cette force soit cette séduction. Ce respect de la vulnérabilité de l’autre, cette forme d’abnégation de sa puissance et de sa jouissance, c’est précisément ce que je nomme « l’autorité ».

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