PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 56-57.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, CMP, Émotion, Infirmier psychiatrique, Santé mentale, Affectivité, Relation soignant-soigné, Travail d'équipe, Distance, Soin, Empathie
Cet article relate une situation autour de la prise en compte des émotions et de leur impact sur le soin. Il s’inspire d’une expérience personnelle en tant qu’infirmier en psychiatrie dans un centre médico-psychologique. Le soignant est alors amené à questionner ses affects positifs ou négatifs afin qu’ils ne nuisent pas à la relation soignant-soigné. Il en ressort que le professionnalisme et la démarche clinique n’excluent pas le travail émotionnel.
Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 80-92.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Pluridisciplinarité, Adolescent, Soin, Psychopathologie, Prise en charge, Jeune en difficulté, Rencontre, Reconnaissance, Relation soignant-soigné, Narcissisme, Psychisme
Comment définir et approcher ces populations d’ados au comportement difficile et aux situations environnementales complexes, ces sdf psychiques, petits Pinocchio de la vie ? Parfois inclassables psychopathologiquement, inadaptés scolairement et incasables socialement, mettant en échec toute proposition de soin. Ils se définissent négativement : ni psychotiques, ni névrotiques, ni pervers, ils présentent en fait des inorganisations identitaires narcissiques précoces. Appelés abusés narcissiques, ils méritent une approche psychopathologique fine et posent la question du soin.
Le vécu de la fin du monde est une expérience de vie très souvent au fondement de la décompensation psychotique. Comment s’en débrouillent les personnes qui ont vécu cette expérience ? Être là et prendre soin sont à la base du travail soignant pour les personnes accueillies en psychiatrie.
Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 51-61.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapie institutionnelle, Éducation à la santé, Transfert, Méthode, Soin, Psychisme, Rencontre, Relation soignant-soigné, Psychiatrie infantile, ITEP
Le soin psychique fait référence à la psychanalyse quand l’éducation thérapeutique renvoie plutôt au cognitivo-comportementalisme, en vogue actuellement dans les pratiques de soin en pédopsychiatrie. Le soin psychique s’ancre dans le transfert quand l’éducation thérapeutique retrouve le modèle médical. Sortir de leur opposition naturelle permet de repérer la tension inhérente à la relation thérapeutique entre méthode et transfert. Un cas clinique vient l’illustrer.
Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 34-39.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Soin, Tolérance, Psychothérapie, Folie, Psychiatrie, Temps
L’auteur part de la phrase de Rickman : « La folie, c’est ne pas pouvoir trouver quelqu’un qui vous supporte », pour envisager les différents sens de « supporter » à partir de Winnicott et prendre aussi en considération la capacité des soignants à supporter le non-changement. Une vignette clinique aborde la question du soin psychique de base en institution comme entrecroisement de regards et d’écoutes incarnés, différenciés et non interchangeables, qui viennent borner un espace de circulation psychique permettant au patient d’investir à dose supportable une relation.
Jeunes infirmières dans un service d’urgences psychiatriques, nous allons tenter de rendre compte avec rigueur d’une situation de mise sous contrainte d’une patiente. Ce témoignage a nécessité l’aide de Lise Gaignard, psychodynamicienne du travail, afin de révéler nos propres contraintes en tant que soignantes et les défenses mises en œuvre.
Au-delà des effets thérapeutiques directs liés au travail théâtral, les auteurs s’intéressent à la modification de la relation entre les « soignants » et les « soignés » dès le moment où tous sont acteurs. Depuis 2008, ils travaillent ensemble pour la constitution d’une pièce de théâtre et son aboutissement en représentations. Cette position particulière, presque égalitaire, sous la direction d’un professionnel de théâtre, modifie les regards et représentations réciproques. La résultante est une amélioration de la relation thérapeutique et de l’acceptation des soins, par l’engagement et la considération de chacun pour tous.
Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 56-62.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Adolescent, Famille, Institution, Partenariat, Hôpital de jour, Relation soignant-soigné, Psychiatrie infantile
L’efficience du soin psychique, en hôpital de jour pour adolescents, s’appuie sur la vitalité des partenariats, ceux-ci étant décrits autour du noyau de la relation des soignants avec l’adolescent et avec sa famille et des mouvements psychiques propres à cette étape de la vie. Plusieurs vignettes cliniques illustrent la co-construction des projets de soin, qui s’effectue aussi bien dans des espaces interinstitutionnels formalisés (réunions…) que non formalisés, le partenariat n’étant jamais une évidence, mais à construire, à renforcer.