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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Savoir communiquer

Article de Alexandra Marquet, Sarah Bos, Isabelle Vignaud, René Ragueneset al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 53, février-mars-avril 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aide à domicile, Aidant familial, Communication, Communication non-verbale, Famille, Formation, Lien social, Maintien à domicile, Usager

A domicile, la communication prend une dimension particulière. Et pour cause, le professionnel intervient la plupart du temps seul. Isolé, il ne peut s'appuyer sur un collègue pour entrer en contact avec la personne accompagnée. S'il est généralement formé pour un acte de la vie quotidienne, un soin, une animation, est-il vraiment prêt à communiquer lors de ce face-à-face sachant que la communication va lui permettre de créer un lien, d'établir une relation de confiance, si importante quand on intervient au cœur de l'intimité d'une personne, qui plus est, fragilisée par la maladie ou par la vieillesse ?... Il doit aussi pouvoir décrypter les réactions des usagers qui ne parlent plus, qui ne parlent pas ou qui ne sont pas cohérents. Du tact, de l'observation, de la délicatesse... le savoir-être sera évidemment central au même titre que le savoir-faire. Au-delà de l'usager, à domicile, le professionnel doit aussi communiquer avec l'entourage (conjoint, enfant...). Communiquer avec les aidants, mais pas seulement... avec aussi les autres professionnels du domicile ou avec des collègues qu'il ne voit pas quotidiennement... La communication n'est pas innée. Elle nécessite de la formation, de l'expérience, des échanges de pratiques professionnelles, du recul, de la réflexion... Autant de paramètres que les acteurs du domicile aimeraient pouvoir bénéficier pour renforcer la qualité de leur intervention et se sentir mieux dans leur quotidien professionnel.

Projet de vie et application : un vrai défi

Article de Alexandra Marquet, Dominique Villa, René Raguenes, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 51, août-octobre 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Projet de vie, Projet individualisé, Maintien à domicile, Aide à domicile, Aidant familial

Accompagner au quotidien une personne vulnérable, satisfaire les attentes du bénéficiaire, voilà tout l'enjeu de l'intervention des professionnels au domicile. Pour y parvenir, les lois de 2002 puis de 2005 ont instauré les notions de projets de vie, projets personnalisés ou individualisés mais aussi la notion de droit à la compensation pour les personnes en situation de handicap. Derrière ces termes, derrière la théorie, il y a le terrain et toutes les difficultés pour les intervenants de mettre en oeuvre et appliquer le projet de vie. D'un côté, des personnes âgées en perte d'autonomie qui ont du mal à se projeter, à avoir encore des projets, et de l'autre des personnes en situation de handicap ou leurs aidants à qui on demande de définir un projet de vie... sans accompagnement. Autre réalité : les professionnels du domicile interviennent pour gérer en priorité les actes de la vie quotidienne : aide au lever, à la toilette, au repas, mais après ? Si, en établissement, le travail partenarial des équipes pluridisciplinaires permet de faciliter l'élaboration de ce projet de vie puis de le faire vivre, à domicile les freins et les contraintes sont nombreux pour des professionnels souvent isolés, avec des temps d'intervention réduits. (...) L'enjeu est alors de pouvoir co-construire avec la personne fragilisée le projet de vie. Et c'est là où le bât blesse... Il faut du temps pour écouter la personne ou décrypter ses envies si elle ne parle pas. Dans ce cas précis, le lien avec les proches aidants est évidemment central pour trouver des réponses. Les lois ont permis d'apporter des réponses médico-sociales. Mais qui dit projet de vie dit aussi choix de vie, sorties, vie sociale, goûts, accès à la culture, au sport... et encore plus à l'heure où l'inclusion est sur toutes les lèvres. (...) Mais qui pour accompagner ? Avec quel budget ? (...)

Aidants : du projet personnalisé de l'aidé au projet personnalisant

Article de Pauline Percy, Dominique Villa

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 47, août-octobre 2017, pp. 21-22.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Dépendance, Maintien à domicile, Projet individualisé, Logement, Accompagnement, Aide à domicile, Usure professionnelle

Le domicile est un territoire de privilèges qui appartient au bénéficiaire (l'aidé) et sur lequel interviennent bien souvent des professionnels. Cet espace est également dans la plupart des cas celui d'un aidant familier, à temps plein (conjoint) ou à temps partiel (sœur, enfant...). La coexistence, la cohabitation créent des liens, parfois tendus, mais indispensables à l'accompagnement de l'aidé. Sans ces aidants familiers dits principaux (Charte européenne de l'aidant familial), le maintien à domicile du bénéficiaire aidé (et souvent fragilisé) serait compromis. Au minimum, il serait très complexe.

CPOM : outil de développement et de management

Article de Dominique Villa

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 46, mai-juillet 2017, pp. 35-36.

Mots clés : Travail social : Établissements, Grand âge-Vieillissement, Tarification, Financement, Maintien à domicile, Aide à domicile, Établissement social et médicosocial, Établissement pour personnes âgées, Management, Contrat, Gestion, CPOM (Contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens)

Le Contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens n'est pas récent dans le secteur médico-social mais c'est un outil assez peu utilisé en aide à domicile. Si l'outil CPOM a la côte actuellement et pour quelques années encore, ce n'est pas qu'il soit révolutionnaire, c'est qu'il correspond à une forme recherchée et conciliable de relation entre partenaires. Il est absolument nécessaire que ce dernier repose sur un accord mutuel entrainant un engagement réciproque. Cette responsabilité bilatérale institue les contractants comme acteurs, et permet ainsi le dialogue de gestion.

Prévention de la santé des intervenants à domicile : sortir de la fatalité

Article de Dominique Villa

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 43, août-septembre-octobre 2016, pp. 31-32.

Mots clés : Travail social : Métiers, Aide à domicile, Santé, Conditions de travail, Accident du travail, Absentéisme professionnel, Prévention, Accompagnement, CHSCT, Hauts-de-France

L'activité d'aide à domicile est un des métiers qui produit le plus grand nombre d'accidents de travail. Dans les Hauts-de-France (ex-Régions Nord - Pas-de-Calais et Picardie), la moyenne des accidents, tous secteurs d'activité confondus, correspond à un taux de fréquence de 26. Notre secteur (853 AB) présente un ratio de 77, pratiquement le triple. Et si on observe la gravité des accidents, cela reste tout aussi pénible à constater : 1,50 d'un côté et 5,35 pour le domicile ! Le plus inquiétant dans ces données ? Cela empire chaque année, comme si la fatalité empêchait la capacité des directions à infléchir les courbes.