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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'intimité maltraitée

Article de Marcel Nuss

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 27, mai-juin 2020, pp. 33-34.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Intimité, Personne handicapée, Équipe soignante, Dépendance, Pudeur, Atteinte à la vie privée, Maltraitance, Respect

Quel(le) professionnel(le) du médico-social n'a jamais enfreint l'intimité et/ou la pudeur d'une personne accompagnée ? Je ne pense pas prendre un grand risque en disant : aucun(e). Pour beaucoup, c'est même plus ou moins fréquent d'avoir des comportements irrespectueux envers l'intimité et/ou la pudeur des personnes en situation de dépendance, ces personnes ne voient pas de problème ou le trouvent si véniel qu'il n'y a pas lieu d'en "faire un fromage". Pourtant, ce sont des comportements destructeurs à force d'être répétés.

Le corps que j'ai et le corps que je suis

Article de Marcel Nuss

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 11-12.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Corps, Image du corps, Personne handicapée, Accompagnement, Amour, Éthique, Respect

Mon corps est sujet, il est partie intégrante de qui je suis. Car la personne handicapée qui n'est pas dans son corps et qui n'est pas enracinée dans celui-ci est très souvent aliénée, dans un état plus ou moins végétatif. Ou dans la non-traitance. Cette non-traitance relève d'une forme de "mépris" de sa corporéité et non d'une déficience physiologique. En effet, nombre de personnes s'installent, pour survivre, dans le rejet de leur être même, se coupant de leur corporéité et de leur charnalité, mais non de leur vitalité puisqu'elles vivent, avec une énergie impressionnante.

Distance professionnelle : un leurre ?

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Anne Rouzé, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 1, janvier-février 2016, pp. 7-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Distance, Personne âgée, Vieillissement, Gérontologie, Personne handicapée, Handicap, Relation d'aide, Respect, Formation, Éthique, Parole, Pratique professionnelle, Empathie, Transfert, Contre-transfert, EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Bientraitance, Posture professionnelle

Distance professionnelle ou émotionnelle, relation d'aide, recul nécessaire... Derrière ces termes se cachent des concepts qui ne sont pas inconnus aux professionnels de l'accompagnement. Tutoiement, vouvoiement, surnom, échanges sur sa vie personnelle : quelle est l'attitude à adopter en institution ? A l'heure de l'accompagnement individualisé, les interventions s'adaptent au cas par cas, selon la personne qui est en face, son histoire, sa pathologie, le contexte d'établissement... Comment demander à un professionnel, qui se charge des changes, de la toilette, de l'aide aux repas, de respecter une distance physique, ou à un autre, qui connaît tout de la vie d'un résident, de respecter une distance affective ? Toute distance impose de fait de "se couper" de la personne aidée. L'objectif est plutôt de ne pas perdre à l'esprit le bien-être de la personne aidée, d'agir dans le respect et la bienveillance.

Savoir s'interroger

Article de Anne Rouzé

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 1, janvier-février 2016, pp. 12-13.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Distance, Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Personne handicapée, Handicap, Respect, Écoute, Pratique professionnelle, Analyse de la pratique, Bientraitance

La relation ne doit être ni trop proche, au risque de devenir fusionnelle, ni trop lointaine, au risque d'une indifférence ou d'une maltraitance passive. Cette distance doit être constamment réinterrogée, la pratique régulièrement analysée pour éviter toutes dérives et l'intervenant soutenu dans son approche. Cette distance doit permettre au professionnel de garder le recul nécessaire au maintien d'une relation équilibrée, individualisée et respectueuse avec la personne accompagnée.