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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Dépression, travail du négatif et remaniements des liens du couple âgé

Article de Géraldine Pierron Robinet

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 115-126.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, État dépressif, Personne âgée, Attachement, Couple, Vieillissement, Psychanalyse, Aidant familial, Conjoint

Si la dépression du sujet âgé est souvent étudiée sous un angle individuel dans la littérature, la rencontre avec le conjoint du patient dépressif nous invite à l’articuler à une approche groupale du couple. Or, les résonances de la dépression restent mal connues dans le couple âgé, au point que le rôle du conjoint paraît souvent secondaire et qu’il se reconnaît rarement comme un aidant. Pourtant ses réactions aux troubles dépressifs de son partenaire semblent avoir une incidence sur le devenir du lien conjugal et la restructuration du couple âgé face à la dépression. Cet article s’appuie à la fois sur les concepts psychanalytiques de la clinique du négatif et sur les apports de la théorie de l’attachement pour analyser les effets individuels et groupaux de la dépression dans le couple âgé. L’articulation de ces processus tend à éclairer la transformation des vécus de perte et d’étrangeté et l’aménagement du lien conjugal face à la dépression. Plusieurs observations cliniques visent à illustrer ces développements conceptuels.

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Présence de robots dans les EHPAD. Mieux vivre la séparation familiale

Article de Marie Line Carrion Martinaud, Marc Eric Bobillier Chaumon

Paru dans la revue Dialogue, n° 217, septembre 2017, pp. 45-56.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, EHPAD, Technologie, Gérontologie, Interaction, Cybernétique, Communication non-verbale

La Haute Autorité de santé préconise la diminution des thérapies médicamenteuses dans les EHPAD, favorisant l’arrivée des nouvelles technologies, comme le robot PARO. Cette étude, à partir d’entretiens et d’observations, vise à comprendre les nouveaux usages créés par ce robot et leur impact sur les interactions soignants-résidents et familles-résidents. Les premiers résultats montrent que l’appropriation du robot par les soignants permet un usage plus diversifié, plus fréquent et adapté aux besoins des résidents, notamment lors du départ de la famille. Les suivants indiquent qu’en présence du robot les échanges de regards entre résidents et soignants sont plus fréquents et les positions de face-à-face privilégiées, favorisant la communication non verbale du résident.

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Apports de la typologie du couple (Alberto Eiguer) à la compréhension des couples âgés… accueillis par les institutions

Article de Laurencine Piquemal Vieu, Marie Claire Viader Mate, Christiane Joubert

Paru dans la revue Dialogue, n° 217, septembre 2017, pp. 123-134.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Couple, Personne âgée, EHPAD, Institution, Psychanalyse

À partir de deux vignettes cliniques recueillies en EHPAD, décrites et analysées à la lumière de la typologie du couple développée par le psychanalyste Alberto Eiguer, le recours à la démarche explicative permet de rendre compte du fonctionnement psychique de l’entité vieux couple. Pour chacun des couples est mis en évidence un mode de fonctionnement psychique spécifique, construit de longue date. Le premier couple, qualifiable d’anaclitique, se caractérise par son immobilisme dans tous les registres de la vie et par le repli sur lui-même. Le second, qualifiable de narcissique, se caractérise par une labilité émotionnelle récurrente associée à une violence comportementale et verbale. Quel que soit le type du couple, son mode de fonctionnement manifeste l’atteinte d’un équilibre psychique, certes dérangeant pour l’environnement, mais à respecter et à prendre en compte par l’institution.

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L’appropriation psychique des vécus d’étrangeté dans un groupe de parole d’aidants… d’un proche malade Alzheimer

Article de Géraldine Pierron Robinet, Chantal Hédouin

Paru dans la revue Dialogue, n° 217, septembre 2017, pp. 135-146.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Groupe de parole, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Dépendance, Espace transitionnel

La relation quotidienne à un proche malade Alzheimer peut confronter l’aidant familial à des expériences d’étrangeté, qui lui sont parfois difficiles à penser. D’où la nécessité de proposer sur le terrain des groupes de soutien pour permettre aux aidants d’élaborer et d’intégrer dans leur psyché ces expériences impensables. Cet article retrace l’expérience d’un groupe de parole d’aidants familiaux qui a fonctionné au centre hospitalier de Rouffach. Il étudie l’hypothèse selon laquelle le groupe de parole incarne un espace transitionnel qui permet à l’aidant de se représenter et de transformer les expériences d’étrangeté vécues au contact de son proche malade Alzheimer. Les auteurs illustrent ces développements conceptuels par trois séquences cliniques du groupe de parole, qui témoignent des manifestations différentes des vécus d’étrangeté des aidants.

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Modalités relationnelles au sein du couple âgé à l’épreuve de la maladie d’Alzheimer

Article de Catherine Caleca

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 13-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Couple, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Gérontologie, Démence sénile, Aidant familial

Les personnes âgées en couple sont encore le plus souvent à l’heure actuelle porteuses d’une longue vie commune où elles ont élaboré ensemble les pertes liées au vieillissement. L’atteinte de l’une d’entre elles par la maladie d’Alzheimer modifie progressivement et profondément les relations au sein du couple. L’accroissement des difficultés rencontrées rend nécessaire l’intervention de professionnels. Leur grille de lecture en termes d’aidant naturel et de personne dépendante ainsi que leurs propositions d’interventions se heurtent souvent à une grande réticence. En effet, la majoration des troubles entraîne un rapprochement quasi fusionnel des deux conjoints. La prise en compte de ces modalités relationnelles devrait permettre d’aménager ces interventions.

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Le contretransfert au cours des thérapies du couple vieillissant

Article de Marguerite Charazac Brunel

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 93-104.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Contre-transfert, Couple, Personne âgée, Deuil, Psychothérapie, Rêve, Anxiété, Émotion

La psychothérapie du couple âgé suscite des réactions transférentielles et contretransférentielles spécifiques où les mouvements émotionnels doivent être reconnus et contenus dans le cadre du préconscient. Les vécus d’angoisse de mort révèlent un vécu de mort déjà ressenti profondément dans l’inconscient, présent depuis longtemps. Fort heureusement, les personnes âgées restent le plus souvent très désireuses de faire part de leurs angoisses de mort, mais aussi de leurs rêves. Les rêves restent – quel que soit l’âge du sujet – la voie royale vers l’inconscient, mais aussi vers le rétablissement des interactions avec le thérapeute. La psychothérapie du sujet endeuillé, en particulier grâce à l’analyse des rêves, permet une ouverture vers de nouveaux liens. L’article présente ici la création d’un nouveau « jeune couple de partenaires âgés ».

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L’attachement blanc dans la relation d’aide

Article de Géraldine Pierron Robinet, Magalie Bonnet, André Mariage

Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 117-127.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement de la personne et identité, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Trouble du comportement, Attachement, Deuil, Relation d'aide

L’accompagnement de la maladie d’Alzheimer pose avec insistance aux familles la question de l’élaboration des pertes successives de leur proche. Mais le pré-deuil et ses avatars semblent se décliner selon des modalités spécifiques chez l’aidant familial, nous invitant à clarifier ce concept dans la relation d’aide familiale. À partir des travaux de Green sur les vécus psychiques qualifiés de « blancs », tels que le deuil blanc, l’objet blanc et la psychose blanche, cet article analyse l’effet de résonance inconscient, dans la relation d’aide, d’une perte restée encryptée dans la psyché de l’aidant. Les auteurs s’appuient sur deux vignettes cliniques pour illustrer leur propos. Ainsi la ré-actualisation d’une perte non symbolisée peut avoir des incidences affectives et relationnelles, désorganisantes pour l’aidant familial, en entraînant la formation d’un attachement blanc dans la relation d’aide. Le retour de l’objet blanc incorporé redoublerait alors la douleur morale de l’aidant, paralysant son économie pulsionnelle et la mise en œuvre de son travail de pré-deuil.

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